WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Variabilité et tendances pluviométriques dans le nord-ouest de la Centrafrique: enjeux environnementaux

( Télécharger le fichier original )
par Bertrand DOUKPOLO
Université d'Abomey-Calavi - DEA 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4. Variabilité des évènements pluvieux exceptionnels

4. 1. Variabilité du nombre de jours de fortes pluies

Est considérée dans cette analyse comme forte pluie, une « pluie journalière de hauteur supérieure ou égale à la moitié de la hauteur de précipitation journalière atteinte une fois par an » (Sighomnou, 2004), ceci afin de conserver aux résultats une homogénéité statistique. Pour les évènements pluvieux journaliers, leur distribution spatiale s'effectue selon le même gradient décroissant SSW-NNE. La pluviométrie journalière la plus importante de la série des stations est atteinte le 21 septembre 1961 avec 110,6mm à Berbérati, valeur qui reste un record encore non dépassé plus de quatre décennies déjà. Même en 1999, au cours des épisodes de pluies exceptionnelles, Bossangoa (01 août) et Berbérati (07 août) n'ont recueilli chacune que 98mm, Bouar a enregistré 94 mm le 04 Août et Bossembélé a reçu 96, 2 mm le 02 septembre.

4. 2. Variabilité des années anormalement humides

Les années anormalement humides sont des périodes au cours desquelles les abats pluviométriques sont importants. Au cours de ces années, les valeurs pluviométriques dépassent largement la valeur normale. Selon leur régularité, leur abondance et leur intensité, les précipitations sont qualifiées d'événements extrêmes et excessifs qui, dans leurs manifestations peuvent s'accompagner soit d'inondations soit de sécheresse.

L'examen des séries pluviométriques montre que la variabilité des déficits annuels exceptionnels est très prononcée avec 69,15 %. Chaleur excessive et sécheresse récurrente sont remarquables. Les résultats d'analyse permettent de distinguer une baisse des pluies à tous les pas de temps sur une période assez longue et une diminution de la pluviosité (Fig. 11). C'est souvent le cas d'une sécheresse physiologique intra saisonnière qui peut affecter certaines cultures (phénophases) et des calendriers agricoles.

Les excédents annuels exceptionnels les plus représentatifs sont enregistrés de façon concomitante dans toutes les stations en 1964, 1996 et 1999. Les précipitations recueillies sont importantes tant par leur abondance que par leur intensité, avec une bonne répartition spatio-temporelle et un allongement de la saison humide (6 à 10 mois). Ces pluies exceptionnelles sont des causes évidentes d'inondation et de désastres environnementaux.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand