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Variabilité et tendances pluviométriques dans le nord-ouest de la Centrafrique: enjeux environnementaux

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par Bertrand DOUKPOLO
Université d'Abomey-Calavi - DEA 2007
  

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CHAPITRE TROISIEME : VARIABILITE ET TENDANCES PLUVIOMETRIQUES DANS LE NORD OUEST, enjeux environnementaux

Dans ce chapitre, nous allons traiter deux aspects : d'une part la variabilité et la tendance pluviométrique dans le nord ouest et d'autre part, les enjeux environnementaux.

I. VARIABILITE ET TENDANCES PLUVIOMETRIQUES

Parmi les outils d'analyse couramment utilisés pour rechercher les tendances pluviométriques, mesurer leur degré de significativité et détecter les périodes de ruptures de stationnarité, on a l'ellipse de contrôle de Pettitt et le test de Mann-Kendall.

1. Anomalies pluviométriques dans le Nord Ouest

Il s'agit d'analyser les indices standardisés en mettant en relief les années excédentaires, les années déficitaires et les droites d'ajustement (Fig.13). L'application des droites de tendances permet de savoir dans quel sens évolue la pluviométrie (vers l'aridité ou vers l'humidité). Cette information de grand intérêt environnemental et agronomique nécessite d'être confirmée par des tests non paramétriques.

L'étude des anomalies centrées et réduites des précipitations annuelles a permis de dégager globalement trois périodes sur l'ensemble des quatre stations (Fig. 14).

§ La première période s'étend de 1951 à 1967 : elle est marquée par la prédominance des années humides. Les indices sont compris entre +2,9 à Bouar et -2,1 à Bossembélé. Les excédents pluviométriques sont fréquents mais modestes.

§ La deuxième période va de 1968 à 1990 : elle a débuté par le signal d'un accident climatique en 1968. Une période de sècheresse longue et sévère est observée. On remarque une intensification du déficit pluviométrique et le début d'une phase plus sèche en Afrique centrale. On peut considérer deux phases récurrences : la première va de 1970 à 1974. C'est une période de déficit général mais d'envergure limitée quant à l'ampleur des conséquences désastreuses. La seconde a débuté à la fin de 1979 et atteint son paroxysme en 1983 avec une sècheresse dont la sévérité demeure historique. L'analyse des séries chronologiques, du Nord-Ouest centrafricain, par l'étude des ACR, confirme les résultats obtenus par le programme ICCARE (Servat et al., 2001).

 
 
 

a : Station de Berbérati

b : Station de Bouar

 
 

c : Station de Bossembélé

d : Station de Bossangoa

 
 

Fig. 14 : Anomalies et tendances pluviométriques dans le NW centrafricain, 1951-2000

§ La troisième période, de 1991 à 2000, est caractérisée par une certaine reprise pluviométrique et les successions d'années sèches et humides. Toutefois, on peut relever une persistance de faibles pluviométries annuelles au début et de fortes pluviométries à la fin. Les écarts d'indices sont assez importants mais n'excédent pas +3.

Les droites d'ajustement appliquées aux ACR révèlent des conclusions pertinentes. 3 stations sur 4 présentent une droite de tendance décroissante. Le coefficient de persistance, calculé pour toutes les séries pluviométriques, donne la valeur de 87,8 %. Ce résultat met en évidence la péjoration du climat dans le NW centrafricain, avec une évolution de la pluviométrie vers l'aridité.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry