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Variabilité et tendances pluviométriques dans le nord-ouest de la Centrafrique: enjeux environnementaux

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par Bertrand DOUKPOLO
Université d'Abomey-Calavi - DEA 2007
  

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2. Détection des ruptures de stationnarité avec le test de Mann-Kendall

Le test statistique de Mann-Kendall appliqué aux séries de hauteurs annuelles précipitées (Fig. 15) révèle l'existence d'une rupture survenue à la fin des années 1960 et au début des années 1970.

Fig. 15 : Mise en évidence des ruptures de stationnarité par le test de Mann-Kendall

L'application du test de Mann-Kendall a donc permis de situer le début de l'accident climatique et de valider la pertinence de la tendance pluviométrique. Celle-ci est décroissante et significative au seuil de 95 %. Plusieurs changements ont pu être détectés et mis en évidence. Les premières ruptures sont observées en 1959 aux stations de Bouar et de Bossembélé. La stationnarité des séries qui est rompue s'est renforcée en 1968 et généralisée sur l'ensemble des observations. Elle s'est maintenue sur plusieurs  années. Bouar et Berbérati ont connu de 1968 à 1980 une longue période d'irrégularités sans inversion de tendance. Cependant, à Bossembélé et à Bossangoa, les ruptures sont détectées en 1968 et en 1971.

Ces périodes de rupture de stationnarité correspondent à celles déjà observées et étudiées au Sahel par le Programme FRIEND-AOC (Amani et al., 2004). Ces résultats corroborent aussi bien ceux présentés par Janicot et Fontaine (1993) sur « l'évolution des idées sur la variabilité interannuelle récente des précipitations en Afrique de l'Ouest ». Ainsi, les déficits pluviométriques correspondants pour l'ensemble de la Centrafrique sont de l'ordre de 17 % (Ndjendolé, 2001). Particulièrement dans le Nord-Ouest du pays, une décennie plus tard, ces déficits oscillent entre 15 et 23 %.


Mais la variabilité du régime des précipitations n'est pas nécessairement caractérisée par la seule variation des ses totaux annuels même si, le plus souvent, celle-ci en reste la manifestation la plus sensible. Cette variabilité peut aussi concerner un changement dans la fréquence des pluies. Une telle analyse serait mieux appréhendée dans un champ pluviométrique ayant un réseau de mesure dense afin de regrouper les stations aux comportements similaires.

Une chronique globale permet de définir le bilan d'ensemble de l'espace étudié. Leur signification est fonction de l'interprétation qui en sera faite à partir de la matrice des saturations (corrélations facteurs-variables) d'où l'intérêt d'une analyse des séries pluviométriques par la méthode des Composantes Principales (CP).

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