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Evaluation de la participation des populations au débat foncier dans le département de Padéma

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par Inoussa MAIGA
Université de Ouagadougou - Maitrise en scientes et techniques de l'information et de la communication 2010
  

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I. 2. Le champ d'étude

I. 2. 1. Le choix des villages d'étude

En rappel, l'opération pilote porte sur l'ensemble des douze villages du département de Padéma. Mais dans le cadre de cette étude, nous avons étendu nos recherches à l'échelle de trois villages: Padéma, Djigouèma et Banwaly.

Le choix des villages d'étude s'est fait à partir des entretiens préliminaires réalisés avec des personnes ressources. Nous avons tenu compte également de l'état d'avancement de la réflexion autour des trois problématiques foncières essentielles (la formalisation des accords fonciers, les aménagements pastoraux et les organes locaux de gestion foncière).

Padéma, Djigouèma et Banwaly sont tous des villages à maîtrise foncière coutumière. En outre, ces trois maîtrises foncières coutumières constituent l'une des trois zones d'intervention identifiées par l 'OPSF.

I. 2. 2. La population-cible

Les personnes ciblées dans cette étude sont les autochtones, les migrants, les femmes et les jeunes non mariés résidant dans l'un des trois villages du département de Padéma (Padéma, Djigouèma et Banwaly).

Les autochtones ou propriétaires fonciers sont des personnes issues du lignage fondateur du village et de ce fait, ont un droit de regard et de gestion des terres qu'ils exploitent. Ils sont détenteurs de maîtrises foncières. Pour eux, l'enjeu principal est de reprendre le contrôle de la gestion foncière locale.

Nous considérons comme migrant ou allochtone, toute personne résidant dans l'un des trois villages, mais dont les ascendants sont originaires d'autres localités. Les allochtones veulent profiter de l'ouverture du débat foncier pour « s'affranchir » des autorités coutumières.

Nous nous sommes intéressé également aux femmes. Généralement en marge du partage des terres, les productrices rurales n'ont pas voix au chapitre. Peu ou mal informées sur leurs droits, elles ne les revendiquent presque jamais, préférant l'injustice à leur mise à l'index par la communauté.

Enfin, il y a les jeunes non mariés. L'enjeu majeur pour cette frange de la population, autochtones comme migrants, c'est l'avenir. La formalisation des accords ne se fait-elle pas en leur défaveur? Ces jeunes ont-ils la garantie de disposer de terres dans l'avenir ?

Pour recueillir des informations complémentaires et d'un autre ordre, nous avons approché quelques personnes ressources, à savoir: le chargé de la coordination provinciale du Houet du PDLO, l'opérateur technique qui assure la mise en oeuvre de l'opération, l'équipe de l'OPSF, les présidents des Conseils Villageois de Développement des différents villages, ainsi que le préfet et le premier adjoint au maire de Padéma.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore