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La manutention portuaire au sein du terminal de Doraleh

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par Samatar SAID ADEN
Université du littoral cote d'opale - Master 1 Management Portuaire et Maritime 2010
  

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Remerciements

Nous tenons d'abord à adresser nos plus sincères remerciements à nos professeurs, Mr Yves Creysson et Mr Idriss Ali, pour leur soutien et la qualité de leur enseignement fondamental qu'ils nous ont fait comme fortune infinie.

Nous remercions tout particulièrement Mr Mohamed Olow, et Mr Abdoulkader Sultan, pour leur aide et leur disponibilité tout au long de la rédaction de ce mémoire.

Nous remercions également l'équipe du service d'opération, de statistiques, pour nous avoir permis, lors de nos séjour, de voir en réalité comment les choses se forgent au terminal et nous ont fait part d'une considération bourgeoise.

Enfin, nous remercions l'équipe pédagogique de l'université de Djibouti, pour leur soutien et leur aide inlassable dans le domaine de réception d'information.

Qu'ils en soient tous reconnaissants !!!

Généralité.

Au lendemain de son indépendance en 1977, Djibouti a opté pour une économie de services et a mis sur rail des projets visant à développer progressivement sa chaîne de transport. Le choix des autorités Djiboutiennes de faire du développement de la logistique une priorité nationale vient du faite que le pays occupe une position géostratégique dans la région du Corne d'Afrique. Elle lui confère un rôle de plateforme avancée pour servir un centre de transit et de redistribution à vocation régionale et internationale. L'existence d'infrastructures portuaires ultramodernes (Le Port de Doraleh), des infrastructures routières ainsi que la position de Djibouti, carrefour des routes maritimes, justifient à elles seules, le rôle fondamental que tient le secteur au sein de l'économie nationale. Les ports constituent les points focaux d'animation des activités de transport notamment le Port Autonome Internationale de Djibouti et le Port de Doraleh.

Bénéficiant d'une position géographique exceptionnelle, à la croisée des voies maritimes de l'Asie, de l'Europe, de la péninsule arabique et de l'Afrique de l'Est. Son port international voit transiter l'essentiel du commerce extérieur des pays voisins. Elle représente l'un des points d'entrée au Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), un espace économique de près de 400 millions de consommateurs.

Ce petit pays de 23 000 km carrés, peuplé de 850 000 habitants, se distingue aussi par un climat de sécurité unique dans cette région tourmentée qu'est la Corne de l'Afrique. Cette sécurité est renforcée par la présence d'importantes bases militaires américaines et françaises. Elle a créé un environnement favorable aux investissements directs étrangers (IDE), qui ont fait doubler la croissance du PIB réel en quatre ans, passant de 3% en 2004 à 5.9% en 2008. La croissance devrait rester soutenue en 2009 et 2010, avec des taux respectifs de 6.5 et 6.8 %. Le port autonome international de Djibouti (PAID) reste le pilier du développement, en raison de son activité commerciale et d'importants investissements d'infrastructures. Les services ont contribué à hauteur de 78.8% du PIB en 2008, contre 3.8% pour l'agriculture et 17.4% pour l'industrie. (Voir figure suivante).

Les autorités décidèrent de recourir à un partenariat public/privé pour la gestion des secteurs portuaires et des zones franches. C'est dans ce contexte qu'intervient en 2000 le partenariat entre Ie gouvernement djiboutien et Dubaï Ports World (DP World), troisième gestionnaire portuaire au monde. II s'agit d'une concession de vingt ans pour la gestion du Port Autonome International de Djibouti (PAID) qui bénéficiera de la renommée mondiale de Dubaï en matière de techniques et de savoir-faire et la privatisation de l'actuelle port de Doraleh avec une partition de coûts de 40% du gouvernement et 60% d'une société dénommée DCT (Doraleh container terminal).

Le port de Doraleh permettra à Djibouti de toucher une nouvelle clientèle de très gros bateaux venant directement d'Europe ou d'Asie, transportant 10 à 12.000 conteneurs. Avec l'arrivée de matières brutes à Djibouti, les entreprises de transformation pourront enfin prospérer et créer des emplois.

Les autorités Djiboutiennes, en étroite collaboration avec des investisseurs privés, sont en développement du gigantesque complexe portuaire de Doraleh, à moins de huit kilomètres de l'actuel port, avec une nouvelle phase de démarrage. Les motivations qui ont poussé à la construction de ce nouveau pôle économique reposent sur la décision stratégique de construire un terminal moderne, éloigné des agglomérations, qui dispose de possibilités de développement tant en termes d'espace que de capacité.

Le nouveau terminal à conteneurs de Doraleh, dont la construction s'élève à la modique somme de 400 millions de dollars (312 millions d'euros), est opérationnel depuis février 2009, lors de son inauguration et accueil 1,2 millions de conteneurs par an. L'objectif d'un tel investissement est de permettre au Port de Doraleh de détrôner celui de Mombasa (Kenya) mais aussi des ports régionaux.

II s'agit d'un véritable complexe portuaire en eau profonde avec les infrastructures suivantes :

Æ 2000 mètres linéaires de quai

Æ Un tirant d'eau de 18 à 20 mètres

Æ Une capacité d'accueil de 1.2 voir 3 millions d'EVP

Æ Une capacité de réception des plus gros navires porte conteneurs (10 000 à 12 000 TEU) de la dernière génération

Æ Une zone de stockage des conteneurs de 700 000 m2

Ce nouveau terminal poursuit un double objectif qui est de fidéliser la clientèle éthiopienne (activité de transit) et augmenter l'activité de transbordement dans la région.

Ce nouveau complexe portuaire constituera le véritable moteur du développement économique et de l'intégration régionale car il fera de Djibouti une porte ouverte sur le Marché Commun de l'Afrique de l'Est et Australe (COMESA), soit plus de 350 millions d'habitants. Les infrastructures en développement vont contribuer a réduire de manière significative Ies coûts au départ et vers les pays du COMESA avec la carte d'assurance (LA CARTE JAUNE). Ceci aura pour conséquence directe de rendre les produits plus compétitifs, au grand bénéfice des population's des pays members.

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