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Analyse de la diversité des ligneux arborescents des principaux types forestiers du nord-est de la réserve de biosphère de Luki (bas-congo, RDC)

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par Florent KANGUEJA BUKASA
Université de Kisangani - Master en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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2.1.1.5. Marques du niveau de mesure

La méthode la plus répandue et qui nous paraît la plus efficace, consiste à indiquer, à l'aide d'un trait de peinture, l'emplacement exact où le mètre-ruban doit être positionné sur le tronc : perpendiculairement à l'axe du tronc et généralement à 1,30 m de hauteur (hauteur de référence) à partir du pied de l'arbre. Certaines personnes utilisent un double trait de peinture, ou, lorsqu'elles ont recours aux étiquettes, ne matérialisent pas le trait : lors de l'inventaire le ruban de mesure est, par convention, positionné juste au-dessus ou juste au-dessous de l'étiquette. Cette dernière pratique est dangereuse, car aucun repère ne subsiste lorsque l'étiquette disparait.

Outre la présence de figuiers étrangleurs, cinq types de problèmes peuvent être rencontrés à la hauteur de référence :

1. L'arbre est fourchu, et la fourche démarre en dessous de 1,30 m : dans ce cas, les traits de peinture sont posés à 1,30 m sur chaque brin issu de la fourche et deux numéro consécutifs leur sont attribués (les coordonnées des deux brins seront les mêmes).

2. L'arbre est fourchu et la fourche se trouve proche de la hauteur de référence : dans ce cas, le trait de peinture doit être décalé vers le bas, si possible dans la limite de 50 cm, sur le tronc principal.

3. L'arbre présente une déformation locale du tronc (genou, loupe, blessure ou bourrelet cicatriciel consécutif à une blessure : dans ce cas, le trait de peinture doit être remonté jusqu'à trouver une zone cylindrique dégagée de l'influence de la déformation. Il est préférable de descendre le trait de mesure, dans une limite de 50 cm, plutôt que de le remonter de plus de 50 cm.

4. L'arbre présente des racines-échasses ou contreforts. Ces deux structures peuvent se développer sur le tronc jusqu'à 4 ou 5 m de hauteur et même davantage en ce qui concerne les contreforts. Selon Alder & Synnott, cités par Picard & al. (2008), les consignes habituelles sont de poser le trait de peinture au-dessus des racines ou des contreforts, à une hauteur variant entre 50 cm et 1,50 m. cela conduit inévitablement à remonter le trait, au fur et à mesure du développement des structures. Par ailleurs, les racines et contreforts étant à des stades de développement différents sur les arbres mesurés, la hauteur de référence perd son sens et cela pose problème en particulier pour les calculs de surface terrière.

5. L'arbre n'est pas cylindrique, et la déformation touche tout le tronc (ou s'étend au-delà de 4,50 m) : dans ce cas, il faut poser le trait de mesure à hauteur de référence et il est inutile de le déplacer par la suite. À noter que si des lianes et des plantes grimpantes sont présentes à l'endroit où l'on doit poser le trait de mesure, il vaut mieux essayer de les écarter du tronc que de les couper systématiquement. La même remarque s'applique pour les mesures ultérieures de circonférence.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams