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Analyse de la diversité des ligneux arborescents des principaux types forestiers du nord-est de la réserve de biosphère de Luki (bas-congo, RDC)

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par Florent KANGUEJA BUKASA
Université de Kisangani - Master en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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4.4. Abondance relative des taxons

L'abondance relative indique dans le complexe éluvial que l'espèce Cola griseiflora est prépondérante avec 19,56%, suivies de Manilkara sp. (6,87%), Cynometra lujae (6,74%), Diospyros iturensis (6,62%), Dialium corbisieri (5,21%), Cola bruneelii (4,90%), Hymenostegia laxiflora (2,94%), Nesogordonia kabingaensis (2,51%), Diospyros bipindensis (2,45%) et Isolona dewevrei (2,27%).

Au niveau de complexe colluvial, Cola griseiflora vient en tête avec 29,26%, suivis de Diospyros iturensis (11,46%), Cola bruneelii et Dialium corbisieri (4,61%), Manilkara sp. (3,46%), Cynometra lujae (2,88%), Hymenostegia laxiflora (2,71%), Nesogordonia kabingaensis (1,96%), Brenania brieyi (1,90%) et enfin, Dialium tessmannii (1,79%). Tandis qu'au niveau de complexe illuvial, Strombosa pustulata var pustulata est l'espèce la plus représentée avec 12,32%, suivies de Cola griseiflora (8,63%), Desbordesia glaucescens (6,96%), Diospyros iturensis (6,82%), Strombosiopsis tetandra (4,04%), Mammea africana (3,69%), Staudtia kamerunensis (3,55%), Nesogordonia kabingaensis (2,85%), Dialium corbisieri (2,51%), et enfin, Cola bruneelii (2,30%), indique le tableau 18.

Dans la Réserve de Yoko (R.D.Congo), Lomba (2007) note une proportion élevée de Scorodophloeus zenkeri (5,669 %) ; viennent ensuite les densités relatives de Cynometra alexandri (4,658 %), Brachystegia laurentii (3,972 %), Gilbertiodendron dewevrei (3,900 %), Pycnanthus angolensis (3,647 %), Annonidium mannii (3,141 %), Trilepisium madagascariensis (2,925 %), Funtumia africana (2,853 %), Petersianthus macrocarpus (2,708 %), Morinda geminata (2,252 %), Cynometra hankei (2,022 %), Musanga cecropioides (1,263 %), Uapaca guineensis (1,191 %), Pterigota bequaertii et Trichilia welwitschii (1,083 % ), Crudia laurentii (1,047 %).

Pour ce qui est de l'importance générale des taxons, l'indice le plus élevé est observé auprès de Cola griseiflora (36,35%). Viennent ensuite Diospyros iturensis (15,74%), Dialium corbisieri (9,72%), Cynometra lujae (9,27%), Strombosa pustulata var pustulata (9,20%), Cola bruneelii (8,09%), Desbordesia glaucescens (7,26%), Manilkara sp (7,24%), Hymenostegia laxiflora (7,08%) et Nesogordonia kabingaensis (6,75%).

Ces espèces citées qui abondent dans ces milieux sont pour la plupart des essences de strate arborescente dominante et dominée, qui atteignent couramment une hauteur de 30 m et 20 m environ ; trouvent cette condition favorable dans la strate supérieure. Lubini (2003) considère un grand nombre de ces espèces comme ressources ligneuses de forêts primaires.

Pour les familles, dans le complexe éluvial les Malvaceae/Sterculioideae sont abondantes et représentent 28,20%, suivie de Fabaceae/Caesalpinioideae (22,75%), Ebenaceae (9,14%), Sapotaceae (7,66%), Rubiaceae (4,84%), Annonaceae (3,99%), Clusiaceae/Guttiferaceae (2,39%), Apocynaceae (2,33%), Fabaceae/Mimosoideae (2,33%) et Anacardiaceae (2,21%).

Au niveau de complexe colluvial, les Malvaceae/Sterculioideae sont plus représentées avec 36,98%, suivies de Fabaceae/Caesalpinioideae (16,94%), Ebenaceae (12,67%), Sapotaceae (4,09%), Rubiaceae (3,97%), Anacardiaceae (3,74%), Annonaceae (2,88%), Clusiaceae/Guttiferaceae (2,53%), Meliaceae (2,19%) et enfin, Olacaceae (1,96%). Tandis qu'au niveau de complexe illuvial, les Olacaceae viennent en tête avec 16,42%, suivies de Malvaceae/Sterculioideae (15,45%), Fabaceae/Caesalpinioideae (11,55%), Ebenaceae (8,98%), Irvingiaceae (7,31%), Myristicaceae (5,29%), Clusiaceae/Guttiferaceae (5,22%), Meliaceae (5,22%), Annonaceae (3,90%), et Rubiaceae (3,41%), indique le tableau 20.

Lomba (2007) dans son étude, les Caesalpiniaceae représente une proportion élevée avec 28,96%, suivies par des Annonaceae (7,43%), Euphorbiaceae (6,57%), Moraceae (6,39%), Apocynaceae (6,17%), Rubiaceae (5,63%), Mimosaceae (4,94%), etc.

Lubini (1997) a trouvé quelques familles bien représentées et qui caractérisent bien les groupements forestiers ; c'est le cas notamment des Caesalpiniaceae, Combretaceae et Rubiaceae, mais les arbres émergeants appartiennent aux Annonaceae, Apocynaceae, Burseraceae, Caesalpiniaceae, Irvingiaceae, Meliaceae, Mimosaceae, Rubiaceae, Sapindaceae, Sapotaceae et Sterculiaceae, il ya également les espèces forestières de sous-bois, les Sterculiaceae, Ebenaceae, Rubiaceae, etc.

Nous constatons que les familles de Malvaceae /Sterculioideae, Fabaceae/Caesalpinioideae, Ebenaceae et Annonaceae sont plus abondantes dans les différents sites étudiés et caractérisent les forêts denses de la région guinéo-congolaise.

Pour ce qui est de l'importance générale des familles, l'indice le plus élevé est observé auprès de la famille de Fabaceae/Caesalpinioideae (53,59%), suivies des familles de Malvaceae/Sterculioideae (47,82%), Ebenaceae (16,58%), Fabaceae/Mimosoideae (14,95%), Sapotaceae (14,61%), Meliaceae (14,45%), Annonaceae (13,53%), Irvingiaceae (13,43%), Olacaceae (11,63%) et Anacardiaceae (10,71%), indique tableau 27. Cette importance parait comme une caractéristique régionale des forêts d'Afrique centrale et ces familles figurent dans la liste des familles caractéristiques des forêts d'Afrique centrale selon l'UICN (1989), en termes de densité mais aussi de diversité (Kouka, 2006).

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle