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Analyse de la diversité des ligneux arborescents des principaux types forestiers du nord-est de la réserve de biosphère de Luki (bas-congo, RDC)

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par Florent KANGUEJA BUKASA
Université de Kisangani - Master en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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4.5. Dominance relative des taxons

Dans le complexe éluvial (crêtes), l'espèce la plus dominante est Cola griseiflora (9,09%), suivie de Cynometra lujae (7,06%), Prioria balsamifera (5,52%), Hymenostegia laxiflora (4,71%), Dialium corbisieri (4,71%), Dacryodes buettneri (3,93%), Tessmannia africana (3,66%), Newtonia glandulifera (3,58%), Nesogordonia kabingaensis (3,09%), et Pentaclethra macrophylla vient en cinquième position avec (2,93%).

Au niveau de complexe colluvial (pentes), Cola griseiflora est plus représenté avec (13,95%), suivie de Hymenostegia laxiflora (7,00%), Dacryodes buettneri (4,76%), Diospyros iturensis (4,34%), Nesogordonia kabingaensis (4,13%), Ganophyllum giganteum (3,92%), Dialium corbisieri (3,76%), Pentaclethra macrophylla (3,66%), Prioria balsamifera (3,33%), et enfin, Cynometra lujae (2,72%). Tandis qu'au niveau de complexe illuvial (dépressions), Desbordesia glaucescens est l'espèce la plus dominante avec 17,13%, suivies de Gilbertiodendron mayumbensis (9,53%), Strombosia pustulata var pustulata (5,45%), Chrysophyllum africanum (4,90%), Klainedoxa gabonensis (3,55%), Pentaclethra macrophylla (2,97%), Ceiba pentandra (2,87%), Cola griseiflora (2,86%), Staudtia kamerunensis (2,63%), et enfin, Trichilia gilgiana (2,41%), comme le montre le tableau 20.

Les Fabaceae/Caesalpinioideae constituent une famille la plus dominante de complexe éluvial (crêtes) avec 30,19% de recouvrement, elle est suivie de Malvaceae/Sterculioideae (15,81%), Fabaceae/Mimosoideae (9,25%), Burseraceae (4,35%), Rubiaceae (3,93%), Sapotaceae (3,25%), Ebenaceae (3,09%), Anacardiaceae (2,84%), Meliaceae (2,78%) et enfin, Annonaceae (2,62%).

Au niveau de complexe colluvial (pentes), ce sont toujours les Fabaceae/Caesalpinioideae qui dominent avec 24,24% suivies de Malvaceae/Sterculioideae (22,87%), Fabaceae/Mimosoideae (8,80%), Burseraceae (4,99%), Sapotaceae (4,98%), Ebenaceae (4,66%), Sapindaceae (4,01%), Meliaceae (3,93%), Anacardiaceae (3,05%), et enfin, Rubiaceae (2,79%).

Tandis que dans le complexe illuvial (dépressions), ce sont les Irvingiaceae qui dominent avec 20,72%. Elles sont suivies de Fabaceae/Caesalpinioideae (19,08%), Olacaceae (7,90%), Malvaceae/Sterculioideae (7,78%), Sapotaceae (6,83%), Fabaceae/Mimosoideae (4,58%), Euphorbiaceae (4,38%), Meliaceae (4,35%), Myristicaceae (4,23%), et Bombacaceae (2,87%), comme l'indique le tableau 21. Ces espèces et familles qui dominent sont comme pour l'abondance, caractéristiques des forêts d'Afrique centrale, a souligné Kouka (2006). Letouzey (1982) indique que les familles Fabaceae, Meliaceae, Myristicaceae, Moraceae, Apocynaceae, Sapotaceae, Myristicaceae, Rutaceae, Annonaceae, Rubiaceae, Olacaceae, Burseraceae, etc. se développent bien dans les forêts denses humides. Ces familles sont donc dans leur milieu écologique.

Dans toutes les forêts tropicales africaines, les familles des Caesalpiniaceae, des Rubiaceae et des Euphorbiaceae, sont les plus abondantes, tant en genres qu'en espèces. Par contre, les familles des Sapindaceae et des Apocynaceae, ont présenté de faibles valeurs presque dans tous les autres types forestiers. Plusieurs auteurs l'ont déjà signalé, entre autre ; Lebrun & Gilbert (1954), Evrard (1968), Kouka (2006) dans le Parc National d'Odzala au Congo Brazzaville etc. Signalons toutefois qu'à part ces familles citées au dessus, plusieurs autres ne sont représentées que par peu d'espèces, voire une espèce. Ces familles caractérisent la végétation forestière. Nos résultats confirment ceux obtenus par Germain (1957), Evrard (1968), Mandango (1982) et Lubini (1982).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille