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Analyse de la diversité des ligneux arborescents des principaux types forestiers du nord-est de la réserve de biosphère de Luki (bas-congo, RDC)

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par Florent KANGUEJA BUKASA
Université de Kisangani - Master en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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4.6. Analyse du spectre écologique

Pour caractériser la flore de la Réserve de Biosphère de Luki (au Nord-est), nous avons attribué à chaque espèce son statut phytosociologique, le comportement de son feuillage, types de diaspore, distribution phytosociologique et types morphologiques, dont les détails ont été affectés au chapitre des résultats (tableau (5, 6, 7, 8, 9 et 10).

Les Magnoliophyta sont mieux représentées avec les familles des Rubiaceae, Fabaceae Caesalpiniaceae, Annonaceae, Burseraceae, Sapindaceae, Meliaceae. Ces familles caractérisent la végétation forestière. Nos résultats confirment ceux obtenus par Germain (1957), Evrard (1968), Mandango (1982) et Lubini (1982).

Dans notre étude, nous avons observé la prédominance des phanérophytes (mésophanérophytes avec 53,15%, mégaphanérophytes avec 32,17% et microphanérophytes avec 14,68%).

Evrard dans ses recherches écologiques sur le peuplement forestier dans la cuvette centrale a mis en évidence la prédominance des phanérophytes. Il en est de même des travaux de Mandango (1982), Nshimba (2008) et Lubini (1990 et1997). Pour ce dernier auteur, les travaux se rapportent sur la flore et la végétation de la Réserve de Luki dans laquelle s'insère les sites étudiés (Nord-est de la Réserve). Nos résultats concordent avec ceux de ces auteurs précités. Même en dehors de forêts dense humides, Ganglo & al. (2006), présentent dans les forêts du Bénin, une dominance de Phanérophytes par rapport à d'autres types.

Dans toutes les forêts analysées, il ressort que les espèces sarcochores sont les plus abondantes, mais les ballochores et les barochores sont représentées en faible pourcentage. La proportion importante des espèces zoochores souligne le rôle des animaux dans la dissémination des diaspores. Cette conclusion rejoint celle dégagée par Evrard (1968), Lubini et Mandango (1981) qui démontre l'importance des animaux dans la dissémination des espèces. Par ailleurs, Mahamane (2006) dans son étude sur la végétation du Parc régional du W du Niger, signale une prédominance des anémochores (sclérochores, ptérochores et pogonochores) et zoochores.

Les résultats de l'analyse de la caducité du feuillage rejoignent les limites mentionnées par Lebrun & Gilbert (1954). La défoliation des espèces concernées est généralement brève, partielle ou totale et intervient durant la saison sèche. Le spectre phytogéographique établi pour les 142 espèces recensées met en évidence une nette prédominance des espèces du centre régional d'endémisme Guinéo-congolais. Nos résultats corroborent avec la conclusion dégagée par Lubini (1990 ,1997).

Pour ce qui est de statuts phytosociologiques, des 7 classes phytosociologiques trouvées par Mandango (1982) et Mandango & Ndjele (1984), 3 classes ont été rencontrées dans les sites étudiés. Ce sont les classes de : Strombosio-Parinarietea (59,86%), des Musango-Terminalietea (33,1%) et des Halleetea (6,34%), (tableau 10).

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