WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Quant s'envolent les grues couronnées et refrains sous le Sahel ou l'expression de la modernité poétique chez F. Pacéré Titinga

( Télécharger le fichier original )
par N'golo Aboudou SORO
Unversité de Bouaké - Maà®trise 2003
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy
Tableau 2

 

Séquences

Nombre de fois

C1

Tibo,

...

7

 

C'est ainsi qu'on quitte la terre de ses ancêtres.

2

C3

Tu diras

NON !

2

A l'analyse de la représentation de l'agent rythmique dans le poème : LE REPOS, nous pouvons remarquer que la première séquence qui l'ouvre, change chaque fois dans son deuxième verset tout en conservant la fonction conative qui participe à son efficacité. Celle-ci se distribue dans tout le poème. La deuxième séquence scande les deux premières strophes. Quant à la troisième séquence, elle ne se retrouve que dans la troisième strophe.

Observons la distribution de la première séquence dans le poème:

"Tibo,

Ils t'appelleront!

Ils t'appelleront

Après le chant du coq,"

.................................................................

"Tibo,

Tu répondras à l'appel!

Tu ne répondras pas à l'appel,"

..................................................................

"Tibo,

Les larmes

Ne perlent que sur la conscience des pauvres;"

...................................................................

"Tibo,

On meurt pour être un guide"

..................................................................

"Tibo,

On meurt pour être un flambeau."

...................................................................

Le "mot accoucheur" qui est ici "Tibo", par sa récurrence, représente idéalement l'agent rythmique.

A partir de cette analyse qui peut s'étendre à toute la poésie de PACERE, nous pouvons retenir que le poète burkinabé est un poète moderne. Cette modernité tient de ce qu'il tente de recréer la poésie du bendré des cours royales qui ne s'adresse qu'à l'élite de la société mossé et partant africaine.

En effet dans cette poésie l'agent rythmique joue un rôle prépondérant, dans la mesure où il transforme la parole grave en parole jeu: ZADI Zaourou l'a démontré dans son ouvrage Césaire entre deux cultures et en a fait usage, dans Fer de lance . Dans cette oeuvre, c'est Dowré, le double du poète qui est l'auteur du mot-accoucheur.

La manifestation de l'agent rythmique étant démontrée, voyons maintenant le public à qui le message est adressé.

Nous allons donc analyser Quand s'envolent les grues couronnées pour retrouver le potentiel récepteur.

c. Le public-choeur

Exemple:

II

1 Ici

2 C'est Manéga!

I

3 Ici

4 La bataille eut lieu!

5 C'est ainsi

6 Que,

7 Toutes les nuits, III

8 Nous apprenions ensemble,

9 L'histoire et la grandeur

10 De la terre de Zida!

11 Ici

12 C'est Manéga! II

13 Ici,

14 Furent ensevelis des grands!

15 La patrie

16 De tes pères I

17 Et la patrie

18 D'autres pères

19 Et tous

20 Fraternellement

21 Construisirent la terre de Manéga!

22 Vaincus,

23 Il n'y avait pas II

24 De vaincus!

25 Et tous

26 Fraternellement I

27 Construisirent la terre de Manéga!

C'est à l'intérieur des fréquences qu'apparaissent les formules réitérées qui constituent la manifestation potentielle du public, du récepteur principal.

Le poète tente par cette technique d'écriture de faire revivre le dialogue si fécond de la poésie traditionnelle orale ou tambourinée.

Dans cet exemple ci-dessus extrait aux pages 5-6 de Quand s'envolent les grues couronnées, c'est à dire au tout début de notre poème, nous avons trois interventions de l'agent rythmique: V.1 à V.2 ; V.11 à V.12 ; V.22 à V.24. Nous avons également trois interventions de l'émetteur principal, le philosophe à la barbe de poussière ou le maître initiateur: V.3 à V.4 ; V.13 à V.21 ; V.25 à V.27. Et une intervention du public, c'est-à-dire des récepteurs, des initiés: V.5 à V.10 .

La distribution est la suivante :

I= Le philosophe à la barbe de poussière.

II = L'agent rythmique.

III = Le public, les néophytes.

Les exemples de ce genre foisonnent dans le poème unique du poète de Manéga . Indubitablement, la poésie des tambours est présente dans ces pages qui malheureusement ne peuvent se lire que d'une voix unique. Et c'est cette incapacité de l'écriture à rendre les rythmes distincts des différents tambours, qui fait de la poésie écrite de PACERE une poésie spécifique et moderne. Il en est de même de celles des poètes ivoiriens de la deuxième génération que sont ZADI Zaourou et ADIAFFI.

A ce stade de notre réflexion, sur la poésie "pacéréenne" nous pouvons affirmer que les fonctions symbolique et rythmique nous ont permis de rendre compte du monde ésotérique africain qui est à l'origine de cette parole grave.

"Le sens de base des mots est insuffisant pour exprimer"1(*)37 la pensée profonde de l'africain. D'où le recours à cet enrichissement des formes et des mots, par les fonctions symboliques et rythmiques. ZADI Zaourou a découvert ces fonctions c'est-à-dire l'axe initiatique "en voulant précisément contraindre les théories des savants européens et plus spécialement celle de Jakobson1(*)38 à épouser également des formes africaines...dont elles ne pouvaient .... que rendre compte partiellement"1(*)39.

Abordons maintenant, la thématique pour achever de démontrer le caractère moderne des textes du poète burkinabé.

"La littérature nègre bannit l'art pour l'art", a écrit J.P. Makouta-Mboukou1(*)40. Il rejoint ainsi ceux pour qui l'art africain est un art fonctionnel. Cette assertion est d'autant plus vraie que la parole poétique traditionnelle africaine est une pratique communautaire. Cette vocation, les poètes modernes l'ont perçue. Depuis le cri de révolte de Senghor et de ses amis de la revue ''l'Etudiant Noir'', la poésie écrite négro-africaine ne s'est jamais lassée d'instruire, de former et d'informer. D'où l'importance de la thématique chez les poètes noirs.

Ce qui caractérise celle des textes de PACERE, c'est qu'elle fait la synthèse de la civilisation africaine, et des apports étrangers. Il ouvre ainsi le chemin qui permettra à la jeunesse africaine d'aller au village planétaire. C'est dire qu'elle répond aux critères de la ''négritude de demain'' telle que Lilyan Kesteloot l'a définie dans son Anthologie négro-africaine de la littérature.1(*)41

I - Une tradition au service de la modernité

Une littérature est avant tout, la manifestation d'une culture1(*)42 et PACERE l'a compris, qui a écrit des poèmes "fortement tributaires des traditions littéraires, culturelles des Mossé"1(*)43. C'est donc à juste titre que YÉPRI Léon a pu dire qu'il se révèle être aujourd'hui, le pilier de l'édifice culturel, une institution, une école pour la jeunesse, avide de ressources ethno-socio-culturelles et/ou de (re)enracinement1(*)44. L'une des ressources que notre poète a pris à sa culture pour mettre à la disposition de l'Afrique moderne est le "Rakiré", que nos allons analyser dans sa poésie.

1- Le "Rakiré" ou la satire par la plaisanterie

Le Rakiré1(*)45 d'après ILBOUDO Gomdaogo, "donne le moyen à n'importe quel citoyen du Mogho de critiquer sans s'exposer aux moindres risques". C'est une institution qui permet de transformer toute situation grave ou solennelle en son contraire. Par exemple dans une situation douloureuse, le "Rakiya"1(*)46 apparaîtra pour parler de joie, de naissance, ... et permettra ainsi de changer et d'atténuer l'atmosphère. PACÉRÉ, en digne mossé, use de "cette parenté à plaisanterie" pour stigmatiser les tares des nations modernes africaines, mais aussi pour dénoncer certaines injustices dont elles sont l'objet de la part de l'Occident.

De tous ces recueils poétiques, Ça tire sous le Sahel est celui qui se prête le plus à la satire telle que les mossé l'ont inventée et la pratique en tant que philosophie. Cependant nous tâcherons de répertorier les traces de ce "stabilisme"1(*)47 dans Quand s'envolent les grues couronnées et Refrains sous le Sahel, les deux textes poétiques qui sont l'objet de notre réflexion.

En effet, le poème unique Quand s'envolent les grues couronnées présente des traits satiriques qui sont indubitablement les marques de cette tradition du "rakiré" que le poète revalorise dans ses textes poétiques.

Dès la page 12, nous avons ces versets qui disent de façon ironique qu'une femme ne peut hériter de la couronne des mossé:

"La couronne des Mossé

Est le fruit d'un combat

Qui échappe aux femmes!"

En fait, c'est la coutume qui le veut ainsi: une femme ne peut diriger les mossé. Cependant le "rakiya" tel qu'il l'énonce ici ne laisse transparaître aucune injustice, seulement la faiblesse de la gent féminine que tout le monde reconnait, depuis la nuit des temps. C'est d'ailleurs pourquoi un seul ministère revient à la femme, à la cour du Mogbo; c'est celui chargé de solliciter les grâces (le Wêmba)1(*)48.

A la page 52, le poète stigmatise l'effondrement de la société antique mossé: "J'ai trouvé / Mort / Le philosophe à la barbe de poussière /Qui chantait tous les soirs /Ses refrains à l'aube!"

En effet, la mort du maître initiateur ainsi que nous l'avons déjà montré, est la mort symbolique de l'Afrique traditionnelle avec ses valeurs de solidarité et d'unité, avec son "stabilisme". Ici, le "rakiya" semble s'adresser aux colons et à leurs pantins qui ont décidé d'anéantir l'Afrique, c'est-à-dire détruire ses fondements les plus solides, qu'est sa culture, ses croyances, sa civilisation.

Les versets qui suivent illustrent bien notre propos:

"De loin en loin /Le tam-tam lourd des héraults /Appelant des initiés /Qui n'entendent plus!" P. 58.

Nous retrouvons cette même idée dans le refrain aux pages 26, 29 et 36:

"Il ne reste que, de loin en loin, / Le tam-tam lourd des héraults / Qui n'appelle plus les initiés, / De l'antique terre des princes".

Ainsi que nous pouvons le constater, l'Afrique a perdu sa stabilité, en perdant sa culture : c'est ce que le poète essaie de nous faire comprendre à travers ces versets. Cependant il s'est donné pour tâche de réhabiliter cette culture et il en appelle à tous les intellectuels africains dans ce zabyuré ou devise:

"Si la branche veut fleurir

Quelle n'oublie pas ses racines."

Est-ce une volonté de rectifier l'écart de ses pères qui ont laissés détruire, et substituer leur civilisation par d'autres visions du monde? Dans tous les cas, plus que jamais l'Afrique moderne, a besoin d'un re-enracinement dans sa culture, si elle veut porter des fruits. C'est ce que le "rakiya" a essayé de nous faire comprendre aux pages 26, 29, 36, 52, 58, de Quand s'envolent les grues couronnées .

Le "rakiya", transparaît également avec le calembour à la page 39: lisons ces versets:

"Tu m'amèneras

Un foulard rouge

Avec des oiseaux dessus !

.....................

Il y a des oiseaux déçus!"

La forme matérielle que prend le "rakiré" ici témoigne bien de la volonté du poète burkinabé d'adapter sa culture à son temps, c'est à dire d'être moderne, tout en restant enraciné dans la culture mossé dont il affirme avoir "vécu des éradications"1(*)49.

A la page 50, l'humour et l'ironie se bousculent dans les versets suivants:

"Adieu / Adieu / Tous les frères nègres ethnocidés, / Qui prirent Tibo pour un moaga, / Et le couvrir d'anathèmes"

Il s'agit ici des africains qui ont perdu la fraternité humaine propre à l'Afrique, en Europe (mais aussi en Afrique).

Le néologisme "ethnocidé" rend bien la pensée du poète qui est de dénoncer la division interne des africains, la "tribalisation" du débat en Afrique qui se prolonge au-delà des océans et des mers et la haine qu'entretient certains africains à l'endroit de leurs frères qui ne sont pas de la même tribu ou ethnie qu'eux.

Le racisme des occidentaux est aussi stigmatisé et le poète le dit en ces termes:

"Ton corps

Salira tous les draps de France"

A travers "tous" le poète ironise sa souffrance. En effet, grâce aux recherches de YÉPRI Léon, nous savons que monsieur et madame PACERE ont eu des énormes difficultés pour se loger à Rennes lorsqu'ils y sont arrivés pour la première fois1(*)50. C'était en 1968.

Dans notre deuxième oeuvre, Refrains Sous le Sahel, deux poèmes sont hautement satiriques. Ce sont: "LA DEUXIÈME GUERRE" et "AUX ANCIENS COMBATTANTS". Ils dénoncent les injustices dont l'Afrique a été l'objet.

En effet, le premier cité, " LA DEUXIÈME GUERRE", fustige dans son refrain, aux pages 62 et 641(*)51 les promesses non tenues par la France aux lendemains de la victoire des alliés sur l'Allemagne, à la deuxième guerre mondiale. Et cela malgré le lourd tribu que l'Afrique a payé en homme et en matériel pendant cette guerre.

Le futur employé dans ces versets illustre bien que l'auteur fait usage ici du "Rakiya", au sens de critiquer sans courir le risque de se faire prendre au mot.

Le reste du poème est d'ailleurs émaillé de l'idée d'une guerre future. et même si nous avons montré ailleurs qu'il s'agit de la guerre entre les cultures, ces passages font aussi allusion à cette guerre sanglante que fut la deuxième guerre mondiale .

Quant au second poème de Refrains Sous le Sahel, c'est un hommage aux tirailleurs sénégalais, aux africains qui ont perdu leur vie en défendant la France. Mais dans ce poème, au-delà de l'hommage fait aux nègres "morts en vrais combattants", l'auteur dénonce le silence qui entoure leur hardiesse, leur témérité. Il le dit expressément dans ces versets:

"Nul ne saura jamais

Leur nom

Leur patrie"

Le nom générique "tirailleurs sénégalais" dont ils sont flanqués témoigne de cette volonté de ne pas reconnaître leur identité véritable et pourtant parmi eux il y avait : des Mossé, des Bobos, des Dagaris, des peulhs, des Dioulas, des Bantous, des Baoulés, des Bétés, des Sénoufos, des Didas, ...

C'est à l'Afrique de les honorer et pourtant ce n'est pas pour elle qu'ils ont croisé les fers avec les armées fascistes.

Le premier poème, "LA DEUXIEME GUERRE" et le deuxième poème, "AUX ANCIENS COMBATTANTS" traite du même sujet : l'hypocrisie du Blanc. Il en est de même dans "HÉROS D'ÉBÈNE". Dans un troisième poème : "L'OFFRANDE", le poète se laisse aller à la plaisanterie qui existe entre le moago et le peulh1(*)52.

En outre la satire des travers du colon et de l'Afrique foisonne dans la poésie de PACERE. Dans les deux recueils que nous analysons, elle occupe une place de choix. Cependant, reconnaissons, nous l'avons déjà dit, que Ça tire sous le Sahel est plus violemment satirique. Il en est de même de Poésie de griots, où toute la place est laissée au "rakiya".

Le "rakiré", cet art de dénoncer tout en plaisantant ou sans se faire rejeter par l'autre, était une façon dans la société mossé et dans toutes les sociétés africaines, de réguler le pouvoir. C'est cette tradition que PACERE a ré-évaluer en tenant compte de l'Afrique moderne, résultante de la colonisation européenne. Cette Afrique qui plus que jamais a besoin de ressources culturelles capables de la revigorer, de lui donner une âme qui vive.

PACERE, ne s'arrête pas au "rakiré". Il présente aussi une autre tradition, celle ou la poésie est juxtaposition de devises ou zabyouya (pluriel de zabyuré).

2- Les Toponymes et les anthroponymies.

L'auteur confesse dans Le langage des tam-tams et des masques en Afrique, que c'est la littérature dans tambours qui l'a influencé dans Quand S'envolent les grues couronnées. Aussi, affirme-t-il dans la même oeuvre, que la phrase du tam-tam est une juxtaposition savante de zabyouré1(*)53 et/ou de Soanda1(*)54. Ainsi sans ambiguïté, le long poème de PACERE apparaît en grande partie, comme une succession bien arrangée de zabyouya, de Soanda et de noms ou prénoms mossé, traduits en français et souvent littéralement.

Dans Quand S'envolent les grues couronnées, nous avons ces mots ou expressions qui portent des masques: lion, scorpion, masque, babule, grues couronnées, terre de fétiche. Ce sont des diminutifs de dévises ( zabyouya), ou des noms initiatiques, ou la traduction d'expressions moré (la langue du moaga).

Intéressons-nous au mot "lion", qui apparaît dans les versets suivants :

A Manéga Le lion est le roi de la brousse

* 137 - ZADI Zaourou, Césaire entre deux cultures, NEA, 1978, p.195.

* 138 Il s'agit ici de la fonction poétique telle que définie par Roman Jakobson.

* 139 ZADI Zaourou, id., p.205.

* 140 J.P. Makouta-Mboukou, op. cit., p. 105.

* 141 pour Lilyan KESTELOT "la négritude de demain fera la synthèse de cette civilisation ancestrale et des apports étrangers (sciences, techniques) pour permettre à l'Afrique de s'adapter au monde moderne". Op. cit, p.7.

* 142 Lilyan KESTELOT, Anthropologie négro-africaine de la littérature de 1918 à 1981, p. 7.

* 143 - YÉPRI Léon, op. cit., p.10.

* 144 - YÉPRI Léon, id., p. 208.

* 145 - selon les régions, l'on dit "Rakiré" ou "Dakié" , YEPRI, op. cit., p.19.

* 146 selon YEPRI Léon, le "Rakiya" est le personnage qui joue le "rakiré".

* 147 Dans son oeuvre Ainsi on a assassiné tous les mossé, PACERE explique que dans la vie du Moaga, il y a un contre poids à tous. Il a inventé le concept de "stabilisme" pour rendre compte de cet équilibre dont relève l'existence chez les mossé.

* 148 T.F. PACERE, le Langage des tam-tams et des masques en Afrique, op. cit., p 62.

* 149 T.F.PACERE, Ainsi on a assassiné tous les mossé, Ed. Naaman, 1979, p.15.

* 150 - YEPRI Léon, op. cit., p. 120.

* 151 Le refrain est le suivant: "Mais, / Aux lendemains de l'inéluctable victoire, / Nous serons écartés /Des épanchements de joie, / Nous serons écartés / Des effusions de gloire! / On nous a trahis, / On nous trahira! / LA DEUXIEME GUERRE SERA SANGLANTE ! "

* 152 T.F. PACERE, Le langage des tam-tams et des masques en Afrique, op. cit., p 70 .

* 153 Le " Zabyouré" (Les zabyouré) est une dévise que porte une personne, un roi, ou même un village.

* 154 Les "soanda" sont des devises de corporation ( forgerons, tisserands, ...).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera