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Evaluation d'un projet d'hydraulique : cas du projet d'alimentation de l'eau potable

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par Jacques François KAMDEM
Université de Yaoundé 2 et Université de Rennes 1 - Master 2/ DESS Analyse et Evaluation des Projets  2009
  

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CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

L'évaluation des actions socio-économiques du projet Aqua intitulé « Amélioration de l'accès à l'eau potable et l'assainissement de certains quartiers de la ville de Yaoundé » basée sur la vérification des actions entreprises par ERA-Cameroun et ses partenaires, montre que ce projet intègre les préoccupations environnementales, sociales et économiques. Comme résultats, on peut citer entre autres :

> Deux mini-réseaux d'AEP avec bornes fontaines payantes ont été construits dans les quartiers Eba'a et Nkom-Nkana plateau ;

> Les treize autres quartiers ont bénéficié de l'extension du réseau avec bornes fontaines payantes ;

> Des latrines améliorées sèches et à double fosse ont été construites dans les familles et lieux publics ;

> Les bénéficiaires ont été sensibilisés sur l'utilisation des équipements construits et aux bonnes pratiques ;

> Des activités génératrices de revenues ont été mises en place (gestion des bornes fontaines payantes).

Cependant, des efforts supplémentaires restent à fournir pour le deuxième réseau (NkomNkana plateau). Il serait alors important de réaliser la connexion de ce sur la canalisation 200 mm située à près d'un kilomètre du carrefour Zibi. Seuls les Bornes fontaines Payantes ravitaillent les quartiers sous projet à l'exception d Elig Effa 6 et une partie de Elig Effa 7 détruits par la Communauté urbaine de Yaoundé.

Les extensions de réseau réalisées dans les quartiers sous projet sont achevées et n'attendent que la finalisation des branchements particuliers dans les familles par la CDE.

Le fait que l'eau ne coule pas effectivement dans les ménages d'une part, et que certains ouvrages de latrines améliorées soient encore en cours de réalisation, d'autre part, dans les quartiers ciblés montre que les objectifs du projet ne sont pas entièrement atteints.

Toutefois, une synthèse de quelques règles de bonnes conduites préconisées par ERA-Cameroun en matière d'eau potable et d'assainissement sont présentées ci-dessous.

QUELQUES RECOMMANDATIONS

+Les 8 règles d'or qui sauvent les vies

1- Bien laver le récipient d'eau potable avec du savon. Le rincer correctement avec de l'eau potable avant chaque remplissage.

2- Ne jamais tremper directement les verres ou les gobelets dans un seau rempli d'eau de boisson. Eduquer les enfants et leur montrer comment consommer de l'eau sans risques.

3- Stocker l'eau de consommation dans de petits récipients de moins de 10 litres munis d'un goulot de puisage (bidon, bouteilles avec bouchon, bouteilles d'eau minérale, vases à entrée étroite).

4- Ne jamais étancher sa soif à partir du goulot du récipient de conservation.

5- Toujours mettre de l'eau dans un verre ou un gobelet propre avant de la boire.

6- Ne jamais stocker les eaux de mauvaise qualité dans un récipient destiné à contenir de l'eau de boisson.

7- Ne jamais ajouter de l'eau dans un récipient mais toujours le vider et le rincer avant d'y mettre de l'eau potable.

8- Ne pas utiliser le seau d'eau à boire pour un autre usage.

L'eau c'est la vie : protégeons-la et protégeons-nous

Compte tenu des diverses origines de l'eau, beaucoup de maladies y sont liées : les parasitoses, les salmonelles (la typhoïde), les diarrhées, les filarioses lymphatiques, etc. 88% d'enfants qui meurent chaque année sont victimes de maladies diarrhéiques liées, en bonne partie, à la mauvaise eau de consommation.

Comment utiliser l'eau en ville ?

L'eau des puits est très polluée par la proximité des nombreuses latrines qui peuplent nos quartiers. Elle peut être utilisée sans risque pour laver le sol et le linge.

L'eau de source est douteuse même si elles sont aménagées ; car cette eau est vulnérable à plusieurs agents polluants (latrines, marécages, etc.). Elle peut être utilisée pour le ménage, la lessive, la vaisselle et aussi pour la toilette si elle est javellisée ou bouillie.

L'eau de rivière est malsaine, elle traverse des régions et draine des microbes très dangereux pour la santé. En ville, elle ne doit pas être utilisée pour des usages domestiques.

L'eau de pluies n'est pas potable. De l'atmosphère au toit de la maison, elle peut se charger de microbes. Elle peut servir à la lessive, à laver le sol, arroser les plantes et aux usages domestiques si les précautions sont prises.

L'eau des bornes fontaines payantes, du robinet, est potable. Elle peut être consommée.

Mais la qualité finale de l'eau dépend de la manière par laquelle elle est transportée et conservée à la maison. Plusieurs microbes et autres maladies peuvent attaquer l'eau pendant la corvée de l'eau.

Pratiques courantes dans la manipulation de l'eau.

1- La corvée de l'eau : Attention aux récipients !!!

Evitons de transporter l'eau de consommation à travers des récipients non appropriés. L'eau doit être puisée, transportée et conservée dans des récipients rincés et fermés.

2- Conservation de l'eau potable à la maison

Dans la maison, le seau contenant de l'eau à boire ne doit pas être posé à même le sol. Il doit être posé sur un tabouret ou un trépied d'au moins 60 cm de haut. Le couvercle ou le bouchon du récipient doit être maintenu hermétiquement fermé jusqu'à ce que le contenu soit vidé.

3- L'eau à boire ne se manipule pas n'importe comment.

L'eau doit être uniquement puisée par le robinet du seau s'il en est muni. Si un seau n'a pas de robinet, son contenu ne doit être accessible qu'à des personnes majeures.

Ne jamais tremper directement les verres ou les gobelets dans un seau rempli d'eau de boisson !!! L'eau potable ne l'est pas pour toujours ! Un seau d'eau potable ne peut se conserver indéfiniment. Même si un seau est approprié et si les consignes sont respectées, au bout de 7 jours, l'eau n'est plus propre à la consommation. Mais les mauvaises manipulations peuvent la détériorer plus rapidement !

BIBILOGRAPHIE

1. ADELINE T., (1997). L'alimentation en eau potable en milieu périurbain, diagnostic, Yaoundé, Cameroun, Rapport d'étude, 17p.

2. AFD, (2006). Secteur de l'eau au Sénégal, un partenariat équilibré entre acteurs publics et privés pour servir les plus démunis, 29p.

3. AQUADEV et VIE, (2001). Les méthodes participatives de diagnostic et de planification des actions de développement - In ( http://www.aquadev.org), Niamey,

4. BAD-FAD, (1989). Politique sectorielle de l'eau et de l'assainissement, CEPR/ImprisudAbidjan, 54 p.

5. BANQUE EUROPEENNE D'INVESTISSEMENT (BEI), (2001). Le cycle du projet à la Banque européenne d'investissement - Publication destinée à informer le Public

6. BANZA NSUNGU A., (2004). Environnement urbain et santé, la morbidité dinarique des enfants de moins de cinq ans à Yaoundé (Cameroun), Thèse de doctorat en géographie de la santé, Université Paris Nanterre, 381 p.

7. BARRES J.F, BILLAZ R. DUFUMIER M. ET GENTIL D., (1981). Méthodes d'évaluation des projets - AFIRD, AMIRA, Paris, 106 p.

8. BOUKHARI M., (1995). Systémique du développement durable et participatif - In ( http://membres.lycos.fr/boukharih), DSVP, ENA, Meknès.

9. BOUKHARI M., (1997). Guide pour la réalisation du diagnostic global rapide et participatif (DIGRAP) - In ( http://membres.lycos.fr/boukharih), DSVP, ENA, Meknès

10. BRICOUT F., (1988). L'accès à l'eau potable des villes d'Afrique Occidentale : l'exemple d'Ouagadougou au Burkina Faso, Mémoire de DEA de géographie, Université de paris I, 95 p.

11. CECCHI P., (2004). L'alimentation en eau potable de la ville d'Ouagadougou, 6 p.

12. CECCHI P., ARFI R. et BERGER C., (2005). Cyanobactéries, potentiel toxique et ressources en eau du Burkina Faso, Rapport de mission, 35 p.

13. CENTRE NATIONAL D'EVALUATION DES PROGRAMME (CNEP), (1992). L'Evaluation rétrospective au Maroc - Manuel pédagogique en analyse et gestion des projets de développement, Rabat

14. COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNE, (1993). Gestion du Cycle de Projet ; Approche Intégrée et cadre logique - Manuel No.1, Unité Evaluation de l'Office de Coopération Europaid, Bruxelles.

15. COMMISSION EUROPEENNE, (2001). Manuel Gestion du Cycle de Projet, No.2, Unité Evaluation de l'Office de Coopération Europaid, Bruxelles.

16. COMMUNAUTE EUROPEENNE, (2006). Méthodologie d'évaluation de l'aide extérieure de la commission européenne, tome 1 à 4, ISBN : 92-79-00682-7.

17. CREPA, (1997). Technologie alternative d'approvisionnement en eau potable en milieu péri urbains, Info CREPA, 7, pp61-65.

18. DJOMA K., (1990). Aspect sanitaires liés à l'approvisionnement en eau en milieu semi urbain, Le cas de Boroma, mémoire de géographie, Institut National des Sciences Humaines et sociales, université de Ouagadougou, 121 p.

19. DOCUMENT TECHNIQUE DU CENTRE D'INVESTISSEMENT DE LA FAO, (1995). Directives pour la conception et l'élaboration des projets d'investissement agricole - FAO, Rome

20. EL AJJANI H., (1996). Vers l'élaboration d'une approche systémique dans l'Analyse et l'évaluation économique des Projets : cas des projets de petite et moyennes hydrauliques - Mémoire de 3e Cycle en agronomie, Ecole Nationale d'Agriculture de Meknès (ENA). Meknès

21. GASPER D., (1999). Gestion du cycle de projet : carences et aléas du cadre logique - Le Courrier N°173, Institute of social studies (I.S.S), La Hayes

22. GITTINGER J.P., (1985). Analyse Economique des Projets Agricoles - 2e Edition, Economica, Paris.

23. GLEICK P. H., (1996). Basic water Requirement for Human Activities: Meeting Basic Needs, water international, 21(2), pp 83-92.

24. GROUPEMENT BCEOM-SCET CAMEROUN, (2008). Annexe A - 152. Maîtrise d'oeuvre d'un projet d'adduction d'eau potable à Yaoundé, Edéa, Bertoua et Ngaoundéré : Rapport des entretiens avec la population de Yaoundé, 109 p.

25. GROUPEMENT BCEOM-SCET CAMEROUN, (2008). Annexe B - 100 à 140. Rapport de validation des projets de réhabilitation et de densification du réseau de distribution d'eau potable de Yaoundé

26. HOWARD M.A.P. & BARTRAM I., (2003), Domestic Water Quality, Service Level and Health, Geneva, WHO, 33 p.

27. JAGLIN S., (2001). L'eau potable dans les villes en développement, Les modèles marchands face à la pauvreté, Revue Tiers Monde, 42 (166), pp 275-303.

28. KONED-PSEAU, (1994). L'eau et la santé dans les quartiers urbains défavorisés, Table ronde de Sophia Antipolis, Programme Solidaire eau, Les éditions du GRET, 191 p.

29. LAYOUSSE T., (1983). Alimentation en eau potable d'une grande ville d'Afrique de l'Ouest, Dakar, Thèse de doctorat en pharmacie, Université de Dakar, 73 p.

30. MINISTERE DES MINES DE L'EAU ET DE L'ENERGIE, (1998). Loi N°98/005 Portant régime de l'eau au Cameroun, 79 p.

31. NEMB P. S., (2010). Projets d'infrastructures et impacts environnementaux. Harmattan France, ISBN : 978-2-296-12569-8, 265 p.

32. SERVICES DU PREMIER MINISTRE DU CAMEROUN, (2010). Cadre juridique des contrats de partenariat, lois et textes d'application, SOPECAM, 54 p.

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