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Enseigner la culture nationale à  l'enseignement secondaire au Cameroun. Essai de faisabilité

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par Grébert HOTOU
Université de Yaoundé I - DIPEN II 2008
  

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SECTION 3 : DISCUSSION DES RESULTATS PAR CENTRE D'INTERET

Nous avons collecté et présenté les résultats par Item. Il s'agit maintenant de donner la signification réelle de ces données par rapport à l'ensemble de notre travail. Avant de le faire, rappelons la question principale de la recherche : Quels peuvent être les éléments de contenu de l'enseignement de la Culture nationale au Secondaire ?

Quatre questions secondaires relatives à quatre centres d'intérêts nous ont permis de mener notre enquête, ce qui a naturellement ricoché sur la structuration de notre questionnaire en cinq (05) points déjà présentés ci-dessus. Commençons par l'identification des enquêtés

III.5 Identification des enquêtés

L'identification des enquêtés s'est faite à partir de cinq modalités à savoir : l'établissement d'attache, la province d'origine, la langue maternelle parlée, l'ancienneté dans la profession et le sexe.

En ce qui concerne les établissements, le tableau n°6 indique que l'Enseignement public a le plus grand effectif des enseignants, soit 71% des enquêtés ce qui reflète bien la situation sur le terrain car dans l'arrondissement de Bangangté, les établissements publics sont de très loin plus nombreux que ceux du privé tous ordres confondus.

Quant à la province d'origine des enquêtés, l'Ouest vient en tête avec 94% et les autres suivent avec 2% seulement, comme l'indique le tableau 7. Cela traduit le fait que dans l'arrondissement de Bangangté, les enseignants originaires de la province de l'Ouest sont plus nombreux que ceux d'autres provinces.

S'agissant de la langue maternelle, le Mèdûmbà vient en tête avec 42% des enquêtés suivi du ghomala 18% et du nguemba 13%. Les autres langues sont très faiblement représentées avec 2% seulement. La position du Mèdûmbà s'explique par le fait que les enseignants originaires de l'arrondissement de Bangangté sont plus nombreux que les autres.

Par rapport à l'ancienneté dans la profession, les résultats indiqués au tableau n°9 montrent que la majorité des enseignants enquêtés ont plus de 16 ans dans la profession. Ce résultat traduit le fait que dans l'Arrondissement de Bangangté, le personnel enseignant n'est pas rajeuni. L'affectation des jeunes Professeurs étant devenue rare ces cinq (05) dernières années.

Enfin, parmi les enquêtés, les hommes sont plus nombreux (67%) que les femmes (33%), ce qui traduit bien la réalité sur le terrain car dans l'arrondissement de Bangangté, s'agissant de l'enseignement Secondaire, on compte plus d'hommes que de femmes. Abordons à présent le premier centre d'intérêt.

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