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Etude d'implémentation d'une solution VOIP sécurisée dans un réseau informatique d'entreprise. Cas de l'ISTA de Kinshasa

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par Denis TSHIMANGA
Institut supérieur de techniques appliquées de Kinshasa - Ingénieur en génie électrique option informatique appliquée 2012
  

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B. INCOVENIENTS

H.323 est un protocole complexe, créé initialement pour les conférences multimédia et qui incorpore des mécanismes superflus dans un contexte purement téléphonique. Ceci a notamment des incidences au niveau des terminaux H.323 (téléphones IP, par exemple) qui nécessitent de ce fait une capacité mémoire et de traitement non sans incidence au niveau de leur coût.

Il comprend de nombreuses options susceptibles d'être implémentées de façon différentes par les constructeurs et donc de poser des problèmes d'interopérabilité ou de plus petit dénominateur commun (dans le choix du codec, par exemple) ; D'autre part, comme le seul codec obligatoire est le codec G.711 (64 Kbps) et que le support des autres codecs plus efficaces est optionnel, l'interopérabilité entre produits provenant de constructeurs différents ne signifie pas qu'ils feront un usage optimal de la bande passante. En effet, dans le cas où les codecs à bas débits sont différents, le transport de la voix se fera à 64 Kbps, ce qui, en termes de bande passante, ne présente guère d'avantages par rapport à un système téléphonique classique.

Le protocole H.323 est une des normes envisageables pour la voix sur IP à cause de son développement inspiré de la téléphonie. Cependant, il est pour l'instant employé par des programmes propriétaires (Microsoft, etc.). La documentation est difficile d'accès car l'ITU fait payer les droits d'accès aux derniers développements de cette technologie, en dehors des efforts faits par le projet Open H.323 pour rendre cette technologie accessible à tous. Ainsi son adaptation au réseau IP est assez lourde. C'est pourquoi au fil des recherches est né le protocole SIP.

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II.3.2 LE PROTOCOLE SIP

II.3.2.2 HISTORIQUE

SIP (Session Initiation Protocol) a été normalisé par le groupe de travail WG MMUSIC (Work Group Multiparty Multimedia Session Control) de l'IETF. La version 1 est sortie en 1997, et une seconde version majeure a été proposée en mars 1999 (RFC 2543). Cette dernière a elle-même été largement revue, complétée et corrigée en juin 2002 (RFC 3261). Des compléments au protocole ont été définis dans les RFC 3262 à 3265.

SIP est au sens propre un protocole de signalisation hors bande pour l'établissement, le maintien, la modification, la gestion et la fermeture de sessions interactives entre utilisateurs pour la téléphonie et la vidéoconférence, et plus généralement pour toutes les communications multimédias.

Le protocole n'assure pas le transport des données utiles, mais a pour fonction d'établir la liaison entre les interlocuteurs. Autrement dit, il ne véhicule pas la voix, ni la vidéo, mais assure simplement la signalisation. Il se situe au niveau de la couche applicative du modèle de référence OSI et fonctionne selon une architecture client-serveur, le client émettant des requêtes et le serveur exécutant en réponse les actions sollicitées par le client.

SIP fournit des fonctions annexes évoluées, comme la redirection d'appel, la modification des paramètres associés à la session en cours ou l'invocation de services. En fait, SIP ne fournit pas l'implémentation des services, mais propose des primitives génériques permettant de les utiliser. De cette manière, l'implémentation des services est laissée libre, et seul le moyen d'accéder aux services est fourni.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle