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Recherche de facteurs explicatifs des écarts à  la relation négative rendement - teneur en protéines chez le blé tendre (Triticum aestivum L. )

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par Fatma Ben Cheikh
Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, dit AgroParisTech - Master 2 recherche 2012
  

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Problématique

Le GPD exprime la déviation à la relation teneur en protéines et le rendement. Ces deux variables dépendent énormément de l'élément azote dans la plante. Parmi les majeures sources d'accumulation d'azote dans le grain, on trouve la remobilisation de l'azote accumulé au cours de la phase préfloraison et l'absorption de l'azote en post-floraison. Il est donc intéressant de voir les effets des facteurs pédoclimatiques qui agissent sur ces processus. Pask et al (2011) ont montré que parmi les facteurs qui ont une influence sur l'absorption post-floraison, on trouve : le type de sol, la disponibilité de l'azote minéral et la réserve en eau du sol.

De plus, l'absorption post-floraison  dépend de la quantité d'azote fournie par le sol pendant le remplissage. Les fournitures du sol correspondent soit au « reste du dernier apport» soit au produit de la minéralisation. Concernant la première hypothèse, mis à part des situations exceptionnelles de carence induite et de sécheresse ou d'accidents ayant fortement pénalisé la croissance, la demande de la plante est telle qu'on peut supposer que les quantités restantes sont généralement négligeables. La minéralisation dépend quant à elle à la fois du climat et des caractéristiques du sol. Les caractéristiques du sol fixent la vitesse potentielle de minéralisation. Celle-ci est ensuite affectée par le climat, qui est plus ou moins favorable à la réalisation de cette vitesse maximale (Comifer, 2011). L'effet du climat se calcule via la prise en compte les conditions de température et d'humidité de l'horizon minéralisant : c'est le concept de jours normalisés.

D'un autre côté, la capacité d'absorption est liée au maintien des surfaces vertes. En effet, une rapide sénescence causée par une forte remobilisation de l'azote peut limiter la capacité d'absorption d'azote pendant le remplissage (Mi et al., 2000). La cinétique de la sénescence est fortement dépendante des conditions environnementales telles que la disponibilité de l'eau, la température ou bien une carence azotée précoce.

Dans sa thèse, Bogard (2011) a montré que la variabilité génétique du GPD suit une variabilité génétique de l'absorption en post-floraison. Si on se met dans différents contextes agro-climatiques, cette variable serait-elle toujours aussi importante dans l'explication de GPD ? D'autre part, faut-il prendre en considération d'autres variables du processus azoté telles que l'azote absorbé en préfloraison et l'azote remobilisé des parties végétatives vers les grains pour expliquer le GPD ?

Dans le cas où ces variables ont une influence sur la variation de GPD, il serait alors intéressant d'étudier leur variation selon les variations pédoclimatiques. Dans quelles conditions pédoclimatiques les variables explicatives du GPD sont valorisées ?

Le travail va donc se dérouler en plusieurs étapes. La première consiste à calculer le GPD. La seconde demande de vérifier quelle proportion des variations pédoclimatiques du GPD est expliquée par l'absorption post-floraison ou par la quantité d'azote remobilisée. Enfin, on cherchera, par analyse de corrélations, à relier les variations de GPD ou d'azote absorbé post-floraison ou d'azote remobilisé à des indicateurs agro-climatiques représentant les effets du climat sur les processus de fournitures d'azote ou de capacité d'absorption de la plante. Les indicateurs agro-climatiques sont en l'occurrence : le déficit hydrique (ETR/ETM), somme de température > 25°, somme de rayonnement global, ...

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