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Evaluation et caractérisation du statut martial chez les femmes en à¢ge de procréer non enceintes et les femmes au cours de la grossesse en Côte d'Ivoire: étude multicentrique dans la ville d'Abidjan

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par Mathieu Nahounou BLEYERE
Université Nangui Abrogoua ( ex université d'Abobo- Adjamé ) - Doctorat unique d'Université 2010
  

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3-. Métabolisme du fer

3-1. Absorption du fer

L'organisme doit absorber une certaine quantité de fer pour compenser les pertes obligatoires de fer et pour maintenir un niveau de réserves capables de répondre à des pertes pathologiques plus importantes. La régulation physiologique de l'absorption du fer constitue une excellente protection contre la toxicité de celui-ci. Le fer existe sous 2 formes dans les aliments, ce qui influence son degré et son mode d'absorption.

Le fer héminique constitue 40 % du fer total de la viande et du poisson. Les soixantes (60 %) restants sont sous forme non héminique. Tout le fer contenu dans les aliments d'origine végétale est sous forme non héminique (Hercberg et Galan, 1985). L'absorption du fer se fait par les cellules de la muqueuse intestinale dans la partie proximale du petit intestin, surtout dans le duodénum et à un moindre degré jusqu'au milieu du jéjunum (Wintrobe, 1981), (Figure 5). A l'intérieur de la cellule de la muqueuse intestinale, le fer est séparé de la porphyrine par une enzyme, l'oxygénase héminique. À ce stade, le fer d'origine héminique est identique au fer d'origine non héminique (Cook, 1990). Le fer absorbé est stocké sous forme de ferritine si son utilisation n'est pas nécessaire. Il est transporté par la transferrine de la muqueuse jusqu'au sang. Le fer stocké dans les cellules intestinales et celui qui est non utilisé sont excrétés par les fèces lors de l'exfoliation des cellules de la muqueuse intestinales (Hallberg et al., 1989).

Le seul facteur qui semble influencer le degré d'absorption du fer héminique est la quantité de fer contenue dans les réserves de l'organisme. La nature du repas n'influence pas son absorption, car le fer absorbé, est relié au complexe porphyrique de l'hémoglobine qui le protège (Cook, 1990).

Lorsque les réserves en fer sont épuisées, le taux d'absorption augmente jusqu'à 35 % contre 15 % quand les réserves sont adéquates (Monsen et al., 1978). Cette procédure d'absorption générale concerne le fer sous la forme héminique qui constitue la forme réduite du fer.

Au niveau du fer non héminique, qui apparaît dans la nourriture principalement sous forme d'ions ferriques, il doit être réduit en fer ferreux avant d'être absorbé. L'absorption du fer non héminique est influencée par des facteurs d'ordre physiologique et alimentaire (Hazell et al., 1978). En effet, le degré d'acidité de l'estomac et de la partie supérieure de l'intestin favorise la réduction du fer ferrique en fer ferreux. Ce qui accélère donc son absorption. En outre, des déterminants alimentaires comme l'acide ascorbique, l'acide citrique et le facteur VVP (viande, volaille et poisson) stimuleraient l'absorption du fer inorganique en permettant sa réduction (Carpenter et Mahoney, 1992;). Cependant, les phytates, les oxalates, les phosphates, les tannins et certaines fibres forment des complexes insolubles qui empêchent l'absorption du fer (Cook, 1990; Carpenter et Mahoney, 1992).

L'homéostasie du fer au niveau de l'organisme repose sur une régulation de l'absorption intestinale du fer alimentaire. Cette absorption se fait par les entérocytes matures situés au sommet de la villosité du duodénum (partie proximale de l'intestin) et met en jeu un grand nombre de protéines. L'expression de ces différentes protéines dépend de signaux envoyés par l'organisme en fonction, soit du niveau des réserves en fer tissulaires, soit de l'activité de fabrication des globules rouges. Ainsi, dans des conditions physiologiques normales, les entérocytes en recevant ces signaux s'adaptent à la demande en fer de l'organisme. L'une des molécules clé participant à cette régulation est l'hepcidine, une protéine synthétisée dans le foie sous la forme d'un précurseur et excrétée dans la circulation sous la forme d'un peptide mature très court de 25 acides aminés (Nicolas et Vaulont, 2002 ; Viatte et Vaulont, 2006).

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard