WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les déterminants du spread des taux d'intérêt bancaires dans les pays de la zone CEMAC

( Télécharger le fichier original )
par Achille Dargaud FOFACK
Université de Douala - Cameroun - Master 2 recherche en économie monétaire et bancaire option finance 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2- Interprétation économique

Globalement, les résultats obtenus sont intéressants même si ce deuxième modèle est de moins bonne qualité que le premier. En effet, certaines variables sont significatives et excepté le coefficient de ir_volatility, tous les autres coefficients ont un signe conforme à nos attentes. Ces résultats ont mis en exergue la contribution de chaque variable à la détermination du spread pur :

gdp_growth : Le coefficient de cette variable est significatif au seuil de 10% et stipule qu'une augmentation du taux de croissance du PIB réel de 10% entraînera une diminution du spread pur de 0,25%. Cette incidence est conforme à notre revue de la littérature. En effet, la croissance de la production et de l'activité économique en général incite les banques à réduire leurs marges d'intérêt puisqu'elle permet aux agents économiques d'améliorer leur solvabilité et de réduire leur risque de défaut.

inflation_rate : Le coefficient associé à cette variable (0,071) est positif, conforme à nos attentes et significatif au seuil de 10%. En effet, à cause de la dépréciation monétaire qu'elle provoque, l'inflation contribue à alourdir les charges financières de la banque puisque les emprunteurs remboursent en valeur réelle des montants inférieurs à ceux que cette dernière leur a prêtés. Pour combler ce manque à gagner, la banque élève ses taux débiteurs et par là même, accentue ses marges d'intérêt. Cette incidence positive de l'inflation sur le spread pur permet de valider la troisième hypothèse (H 3) formulée au début de cette étude.

ir_volatility: Le coefficient de cette variable (-0,022) est non significatif et n'a pas le signe escompté. En effet, la volatilité des taux d'intérêt en général et celle du taux d'intérêt réel en particulier accentue, en principe, le risque de taux encouru par la banque. Pour y faire face, cette dernière accroît ses marges d'intérêt. Ce résultat paradoxal est peut être dû à la surliquidité des banques puisque cette dernière réduit l'efficacité de la politique de taux d'intérêt mise en oeuvre par la banque centrale.

A présent que tous les résultats de cette étude ont été exposés, il convient d'en tirer des enseignements et de formuler des recommandations qui permettront de réduire le spread des taux d'intérêt bancaires dans les pays de la zone CEMAC.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite