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La gestion du risque de crédit dans une institution de microfinance. Cas de la TMB ( Trust Merchant Bank )

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par Junior ILUNGA KALUBWILA
Université de Lubumbashi - Licence en économie option économie monétaire 2010
  

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B. LES PHASES DE LA GESTION DES RISQUES

Le professeur MOTA, tout en affirment que « la précision de la gestion du risque est fondamentale puisque c'est elle qui peut empêcher l'accident »15(*). Parle des quatre phases ci-après :

1° Perception des risques : La sensation du risque est un phénomène très subjectif, voire irrationnel, lié à la façon qu'à un individu de percevoir une situation dans son environnement. Ce qui dépend pour une bonne part du capital culturel de l'individu et de ses intérêts. Il peut d'ailleurs exister un décalage d'appréciation entre les dirigeants et les employés. Sur ce, l'entreprise doit mettre en place un dispositif de veille pour que la perception du risque ne soit pas entravée par la divergence des points de vue.

2° l'identification des risques : lors de la phase d'identification on portera l'attention non seulement sur les causes, mais aussi sur les objets de risque, ressources de l'entreprise potentiellement impactées par ces facteurs, en regardant les criticités associées.

3° l'évaluation des risques : on prend maintenant en compte l'ensemble des paramètres de la vulnérabilité : causes, objets et conséquences avec leurs gravités potentielles. Une première méthode consiste à adopter une approche statistique, de même que les mathématiciens ont voulu quantifier le hasard en inventant les probabilités, les économistes ont voulu quantifier l'incertitude économique en modélisant les risques.

4° La gestion du risque : Elle vise à réduire les différentes formes ou sources. Dès que l'on a évalué les plus fortes vulnérabilités, on connaît mieux les causes, les objets de risque et les conséquences pour ces vulnérabilités. Il existe diverses stratégies pour traiter les risques, telles que la prévention ; les actions correctives et palliatives.

v La prévention consiste à diminuer la probabilité d'occurrence du risque en diminuant ou supprimant certains de facteurs de risque ; la prévention est souvent la meilleure stratégie pour ses propres ressources.

v Les actions correctives visent à diminuer l'effet du risque lorsque celui-ci intervient.

v Le palliatif ou changement de périmètre, consiste en quelque sorte à profiter de l'occurrence du risque, non pas pour en diminuer la probabilité ou les conséquences mais en utilisant à son profit l'événement. C'est le cas typique de l'assurance qui n'empêche pas l'accident, mais qui vous propose un dédommagement pour le préjudice subi : « s'assurer est le dernier moyen de traiter les conséquences d'événement aléatoires complètement subis »16(*).

* 15 MOTA N. op cit p. 18

* 16 René DASSAL, demain l'assurance, éd. l'Argus, Paris 1986 p 13

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault