WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effets du thé de compost et des litières de milletia laurentii sur l'association haricot ( phaseolus vulgaris) - manioc ( manihot esculenta) en milieu ferralitique à  Kisangani. (république démocratique du congo)

( Télécharger le fichier original )
par Paulin ONOYA KITETE
Université de Kisangani (Unikis) - Graduat en agronomie générale 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2. MANIOC (Manihot esculenta)

I.2.1. ORIGINE

Le genre Manihot comporte des nombreuses espèces toutes spontanés en Amérique du sud. La plupart des espèces appartiennent à deux centre de diversités : un premier situé au Nord-Est du Brésil s'étendant jusqu'au Paraguay, un deuxième comprenant les partie méridionale et occidentale de Mexique. Quelques espèces se retrouvent à la Guyane, au Pérou et au Guatemala.

Une des espèces, Manihot glaziorii, a été longtemps exploitée en Amérique du sud pour son latex fournissant le caoutchouc de céora.

I.2.2. DESCRIPTION BOTANIQUE DE MANIOC

M. esculenta crantz (synonyme M. Utilisina Polh) (2n = 36)

appartient à la famille des Euphorbiaceae, certains auteurs attribuent une origine tétraploïde au manioc. La plante est intéressante de part ses racines comestibles.

Le manioc est une plante arbustive, semi-ligneuse, atteignant en culture 2 à 3 mètre de hauteur.

La culture est pluriannuelle, mais généralement cultivée comme plante annuelle ou bisannuelle comme toutes les euphorbiacées, ses diverses parties contiennent du latex.

Le système racinaire du manioc est bien développé et lui confère une bonne tolérance à la sécheresse. En outre, l'efficacité du chevelu est amplifiée de par la présence d'endomycorhize (association symbiotique des racines à un champignon croissant dans les tissus racinaire antérieurs).

Les racines principales ont tendance à se tubériser. Ces racines, riches en fécules, sont disposées en faisceaux et mesurent de 30 à 80 cm de longueur et de 5 à 10 cm de diamètre.

Leur poids varie en général de 1 à 4 Kilogramme. Dans certaines circonstances elles peuvent atteindre 1 mètre de longueur et peser 20 à 25 Kilogramme.

Elles ont une écorce brunâtre ou rougeâtre. La teneur en fibres augmente avec l'âge.

Les tiges dont le diamètre ne dépasse pas 2 à 4 cm, sont en grande partie remplies de moelle et de ce fait, fort fragiles tant que l'aoûtement est

incomplet, les feuilles sont disposées en spirale selon une phyllotaxie de

et caractérisées par des multiples lobes foliaires (généralement cinq lobes parfois trois ou sept) de formes variées.

Une même plante peut présenter deux ou trois formes des feuilles différentes (polymorphisme foliaire).

La couleur des feuilles, quelquefois pourpre dans le jeune âge, est vert-clair à vert foncé. Les feuilles sont portées par des pétioles de 5 à 30 cm. Le manioc est une plante mosaïque. L'inflorescence est un racème terminal comportant des fleurs unisexuées. Les fleurs femelles sont utilisées à la base des racèmes et sont de couleur rose, pourpre, jaunâtre ou verdâtre.

Elles sont dépourvues de corolle, les fleurs mâles sont situées au sommet des inflorescences. Au sein de racème, la floraison des fleurs mâles est différée d'une semaine par rapport à celle des fleurs femelles (prologynie) favorisant la pollinisation croisée par les insectes.

Les fruits sont des capsules déhiscentes à trois loges éclatant bruyamment à maturité libérant chacune une graine. Les graines sont ellipsoïdes, longues de 10 à 12 mm, et caractérisée par un capsule bien développé, typique de la famille des euphorbiacées.

Les cellules des racines tubérisées contiennent du glucoside cyanogénétique, la linamarine, appelée autre fois la manihotoxine. Cette substance, exposée à l'air ou à l'eau est décomposée par l'activité de l'enzyme linamarase, présent dans le latex, en glucose et en acide cyanhydrique qui s'évapore rapidement à des températures à 28°C. La teneur en glucoside détermine les variétés douces et les variétés amères. La quantité d'acide cyanhydrique varie de 10 à 37 mg/kg. Ces deux groupes de variétés se différencient peu par leurs caractères botaniques. Les variétés amères sont généralement plus tardives. Malgré leur toxicité, les maniocs amers sont les plus cultivés, surtout en régions équatoriales et tropicales humides. Le mode de préparation

élimine le danger d'empoisonnement. On a constaté que la toxicité peut varier considérablement avec les conditions écologiques.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery