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Evaluation du niveau de connaissance du personnel médical et paramédical sur la transfusion sanguine à  Kisangani en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Patrick UCAMA
Université de Kisangani  - Docteur en médecine 2013
  

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b. Accidents tardifs

1. Risque d'infections post-transfusionnelles (sang ou produits sanguins labiles)

Alors que dans le passé, les accidents post-transfusionnels étaient

dominés par le risque d'infections bactériennes, les infections virales sont actuellement au premier plan, surtout depuis l'utilisation de dérivés sanguins, plasmatiques ou cellulaires, congelés, depuis l'importation de dérivés sanguins provenant de donneurs rémunérés (population à risque) ou lors de collectes multiraciales et depuis l'augmentation du nombre de patients immunodéprimés transfusés.

· Risque viral : les marqueurs viraux immunologiques cherchés
systématiquement chez les donneurs sont des anticorps à l'exception de l'antigène HBs. Même dans ce cas, il existe aussi une « fenêtre infectivité » non détectable. Cette fenêtre de silence sérologique correspond à la période comprise entre le contage et l'apparition du marqueur sérologique, antigène ou anticorps, recherché sur le sang. Le dépistage des virus transmissibles par transfusion a fait de gros progrès en sensibilité et en spécificité grâce aux tests ELISA et à l'introduction de la réaction de polymérisation en chaîne(PCR).

· Risque bactérien : surtout bactéries Gram négatif qui peuvent se multiplier dans le sang refroidi et provoquer des septicémies en cas de transfusion. Le risque bactérien des transfusions n'a pas comme seule origine une bactériémie du donneur. La bactérie qui infecte le receveur peut avoir été introduite dans le don de sang au moment du prélèvement, soit prélevée à partir de la peau du donneur, soit manuportée par le préleveur.

· Autres risques : paludisme, toxoplasmose, syphilis, etc.

Chez les patients qui ont reçu une transfusion récente (depuis quelques semaines), le test de Coombs direct peut être positif parce que les

2. Anémie hémolytique auto-immune :

hématies du sang transfusé sont recouvertes d'auto-anticorps élaborés par le sujet lors d'une transfusion antérieure. L'incompatibilité peut dans ce cas aboutir à une réaction transfusionnelle retardée, qui apparait 4 à 14 jours après la transfusion et peut simuler une anémie hémolytique auto-immune. On distingue deux types d'hémolyse qui peuvent être associés :

· Intravasculaire : l'hémolyse s'accompagne d'une libération massive d'hémoglobine plasmatique qui peut léser les tubules des reins et causer une insuffisance avec oligoanurie ;

· Extravasculaire : les manifestations cliniques sont moins graves. La transformation des hématies en microsphérocytes est à l'origine de la constitution d'un ictère hémolytique, accompagné d'anémie.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille