Memoire Online - La nécessité d'une ONG d'appui à la réinsertion socio-économique des enfants sortis des forces et groupes armées au nord Kivu, cas du PAMI

Apprenez à faire le bien ; recherchez la justice ; protégez l'opprimé, faites droit à l'orphelin, défendez la veuve.

A ma future mère de mes enfants AHADI HABAMUNGU Justesse, pour ton courage, tes conseils et pénitence dont tu nous a montré depuis le commencement de ce travail jusqu'à ce jour que le tout puissant te comble de sa puissance.

A mes frères et soeurs : Jerry MBASHA, Cécile MBASHA; Willy MBASHA; Lysethe MBASHA; Jackson MBASHA; Fortunat MBASHA; Christelle MBASHA, Adèle MBASHA; Albert KASHEMA ; Elvis, Pour vos encouragements incessants qui m'ont fait le courage de pour suivre la carrière scientifique.

REMERCIEMENTS

Avant tout nous rendons grâce à l'Eternel tout puissant pour l'intelligence, le souffle de vie et toutes les autres capacités dont il nous a dotées. Ce présent travail est le fruit des efforts conjugués par plusieurs personnes qui nous ont assisté tant moralement que matériellement pendant nos études. Nous adressons nos sentiments de gratitude au corps scientifique et au personnel enseignant de l'ISAD pour avoir été les piliers de notre formation au premier cycle de notre formation de graduat.

Notre remerciement s'adresse à l'assistant MENGO Etienne qui a accepté la direction de ce travail malgré ses multiples occupations.

Nos remerciements les plus sincères s'adressent à nos parents PAPA MBASHA MUHAMIRIZA Innocent et MAMAN TULINABO KIZUNGU Sophie, source de ma sagesse et guide de mes pas qui malgré les difficultés ils nous encouragent dans les bonnes initiatives de la vie.

Nous tenons à remercier le personnel de l'ONG PAMI en particulier le coordinateur Mr JOACHIM FIKIRI KIFUNGO, pour nous avoir donné ce bon moment pour passer notre travail à cette institution.

Que nos frères et soeurs : Jerry Jonas MPATSHWE MBASHA, Cécile MBASHA BAZIMAZIKI, WILLY MBASHA Migabo, Lysette SALAMA MBASHA, Jackson BAKUMBA MBASHA, Fortunat MBASHA Christelle Nabintu MBASHA, Nshobole MBASHA, Albert Cirimwami Kashema, Elvis et autres; trouvent ici l'expression de notre reconnaissance.

A mes compagnons de luttes : MAKENGO OMANDE, N'NZABONIPA KARIKUMUTIMA, LUMOO MAFULUKO, MAISHA RUBUNGO, BYAMANA NSURUNGU, ALIMA KALIMUNDA

SIGLES ET ABREVIATIONS

§ CEPAD : Creuseur et Constructeurs Professionnel en Action pour un Développement

§ UE-PNDDR: Unité d'Exécution du Programme National de Désarmement et Réinsertion

0.1. ETAT DE LA QUESTION

La recherche des solutions aux besoins de réinsertion socio-économique des ESFGA ; notamment dans la province du Nord-Kivu, plusieurs recherches ont été menées visant la lutte contre la misère â travers la réinsertion socio-économique des ESFGA.

-SHERIA NFUNDIKO « la réinsertion sociale des enfants sortis des forces et groupes armés et construction de la paix à BUKAVU : Analyse des approches organisationnelles. »^1(*)

Il nous montre que les organisations locales doivent donner aux enfants ex-soldats une assistance psychosociale, une formation en métier, un appui aux activités génératrices de revenues, un appui matériel aux familles d'accueil transitoire des ex-enfants soldats.

-SHUKURU BATACHOKA «La problématique sociopolitique de la démobilisation des combattants au sud Kivu, cas des démobilisés de la CONADER», Mémoire, FSSPA, 2005-2006,

Selon lui, si l'on ne tient pas compte du devenir des ex-combattants, on aboutira à la milicisation et à la spectacularisation de la violence qui pourrait entraîner la crise et les conflits en escalades conduisant encore une fois de plus à l'effondrement de l'Etat.

En plus de cet appui financier, les enfants retournés dans la communauté ont également besoin d'une assistance psycho sociale pour maîtriser les traumatismes vécus.

Notre travail va se distinguer des oeuvres qui précèdent par le fait qu'il analysera les approches dont se servent les organisations locales pour réinsérer les enfants sortis des forces et groupes armés dans la société civile ainsi que la contribution de ces approches â la construction de la paix durable à BUKAVU et dans ses environs.^2(*)

Il dégage les résultats selon les quels la démobilisation a été massive et non progressive, ne tenant pas compte de la capacité des structures d'encadrement des ex-combattants ; le désarmement reste problématique car la récupération des armes ainsi que des minutions et la question de brassage entre troupes ex-combattants reste préoccupante.

Maintenant à notre niveau dans notre sujet intitulé « la Nécessité d'une ONG d'appui à la réinsertion socio-économique des enfants sortis des forces et groupes armés(ESFGA) à GOMA », nous voulons montrer comment ces enfants sont confrontés à beaucoup de problèmes qui surtout sont psychologiques ou sociales.

Après trois décennies à laquelle notre pays a connu un régime dictatorial sous le règne de Mobutu sese Seko. La chute de ce régime nous a fait arriver à tout ce que les congolais vivent aujourd'hui.

Le déclenchement de la guerre en juin 1996 sur toute l'étendue du territoire national a occasionné l'insécurité nationale, l'enrôlement des enfants mineurs dans les groupes armés. Ces enfants ont servi les chefs de différentes milices dans le viol de tout genre dans les régions Est du Congo surtout.

Si aujourd'hui nous parlons des ESFGA (Enfants sortis des forces et groupes armés) c'est suite aux abus commis par les chefs des groupes armés dans différentes communautés régionales.

Notre étude est une tentative d'analyse de la nécessité d'une ONG d'appui à la réinsertion socio-économique des enfants sortis des forces et groupes armées au nord Kivu, Cas du PAMI.

La province du NORD-KIVU qui est restée longtemps déchirée par les conflits inter-ethniques, groupes armés et des guerres de rebellions, se trouve dans une période post-conflit. Pendant cette période une réhabilitation intégrale des personnes, des infrastructures et de l'environnement, est nécessaire et préalable aux actions de développement durable. «La paix n'a pas de prix dit-on ». C'est dans ce cadre que les agences de protection de l'enfant ont comme priorité les actions de réinsertion communautaire et de réintégration socio-économique en faveur des enfants affectés par les conflits armés.

Le projet « PAR » programme d'appui à la réintégration qui est en cour d'exécution sous la responsabilité d'un ensemble des organisations CAJED ; FESCO, PAMI et UPADERI avec l'appui de l'Unicef est une réponse aux problèmes et aux questions auxquelles sont confrontés 1200(mille deux cents) ESFGA et 650(six cent cinquante) autres enfants vulnérables de communautés pour la réintégration familiale de ces ESFGA à Goma.

En effet, le recrutement et l'utilisation des enfants par les groupes armés est un phénomène, connu depuis le conflit de 1996-1997, résultat du renversement du régime de Mobutu(MPR) et l'entrée de Mzée Laurent Désiré KABILA(AFDL)

La République démocratique du Congo compte à elle seule 10% d'enfants soldats au monde près de 33494 enfants avaient été recrutés dans les forces et groupes armés et certains d'entre eux y sont encore maintenant ; pour ce qui est de la seule province du Nord-Kivu, à peu près 3000 à 5000 enfants seraient impliqués dans ce processus selon les organisations intervenant dans la réinsertion des enfants sortis des forces et groupes armés.^3(*)

L'exécution du programme nationale de Désarmement Démobilisation et Réinsertion des ESFGA annonce que près de 1000 enfants seulement avaient été démobilisés et réinsérés depuis 2004 et que les autres seraient actifs dans les groupes armés dans le pays en général et dans les provinces orientales en particulier.^4(*)

Au nombre des mesures pratiques pour obtenir la démobilisation des enfants, un certain nombre d'efforts est entrepris.

Il a été constaté qu'en RDC, il était possible de réaliser la démobilisation et la réinsertion des enfants pendant un conflit encours par le mécanisme de la négociation des enfants et les groupes armés.

En plus d'être un élément supplémentaire faisant partie de la législation des enfants notamment, dans le protocole facultatif à la convention des nations unies relatives aux droits de l'enfant, une loi nationale avait été votée en juin 2000 qui interdisait la participation des enfants âgés des moins de dix huit ans dans les forces et groupes armés^5(*).

En août 2003, l'Unicef a pour la première fois orienté les efforts concernant les enfants sortis des forces et groupes armés.

C'est pourquoi PAMI et CAJED ont bien choisi ce travail lourd pour aller faire la réinsertion des enfants dans les forces et groupes armés.

En effet, notre gouvernement a adopté le programme national pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (PN-DDR) en avril 2004

Dans ce cadre, la commission nationale de désarmement et Réintégration(CONADER) à été crée comme institution nationale chargée de la coordination et planification du PN-DDR. Elle est une direction pour la DDR des enfants.

Eu égard à tout ce qui précède les questions suivantes peuvent être posées :

1. Les ONG d'appui interviennent-elles efficacement dans la réinsertion socio économique des ESFGA ?

2. Quelle est la contribution de ces organisations à l'établissement de la paix au Nord-Kivu ?

0.3. HYPOTHESE DU TRAVAIL

Selon Madeleine Grawitz, l'hypothèse se définit comme étant une proposition de réponse à la question posée ; elle tend à formuler une relation entre les faits^6(*).

Aussi les questions posées dans notre problématique méritent les réponses ci-après:

1. Les ONG d'appui interviendraient efficacement dans la réinsertion socio économique des ESFGA dans la mesure où les moyens financiers seraient disponibles et les groupes armés détruits sur terrain

2. Ces ONG contribueraient à la paix au Nord- Kivu par leur programme de sensibilisation et retrait des mineurs dans les groupes armés.

0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL

En abordant ce sujet, nous nous sommes basés sur certains objectifs dont le principal est d'apporter notre assistance aux problèmes de la réinsertion socio-économique des ESFGA au Nord-Kivu

L'objectif secondaire est de savoir les problèmes auxquels ces enfants confrontés à la misère font face pour leur intégration familiale.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.5.1. Choix du sujet

Le choix de notre sujet est motivé par le souci de chercher á prendre connaissance des problèmes auxquels sont confrontes ces enfants et y apporter notre soutien si nécessaire.

0.5.2. INTERET DU SUJET

Pour François DEPELTEAU, le choix d'un sujet est un acte purement subjectif. Il va de soi que ce choix se fasse en fonction de l'expérience passée et de la personnalité du chercheur. Ce choix dépend énormément de l'enseignement, de l'environnement social dans lequel évolue le chercheur.^7(*)

L'intérêt pratique : Cette étude nous a permis de comprendre au fond les problèmes que ces enfants ont parcourus

L'intérêt personnel : Nous avons choisi ce travail pour essayer de comprendre les difficultés auxquelles ses enfants sont confrontés au Nord-Kivu.

L'intérêt scientifique : Cette étude nous a bien été utile par ce que nous ouvrons une brèche pour les chercheurs futurs. Ce travail constitue une banque de données pour les générations futures.

0.6. DELIMITATION SPATIO- TEMPORELLE DU SUJET

Dans l'espace notre milieu d'étude c'est la ville de Goma, Quartier keshero, commune de Goma, province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

0.7. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

0.7.1.. LES METHODES

« Une méthode est l'ensemble d'opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités quelle poursuit, les démontre et les vérifie »^8(*)

C'est pourquoi dans notre travail, nous allons recourir aux méthodes suivantes :

0.7.2. LES TECHNIQUES

« Une technique est l'ensemble de procédés employés pour procéder à une oeuvre et obtenir un résultat déterminé »^10(*)

Pour récolter les données nécessaires à notre travail, nous nous sommes servis des techniques suivantes :

0.7.3. TECHNIQUE D'OBSERVATION

« L'observation est l'action d'observer un phénomène attentivement sous l'intention de le modifier »^11(*)

L'observation constitue la plus importante des techniques pour recueillir les données

0.7.2.2. Technique L'observation participative: Elle nous aide à participer aux différentes activités organisées par PAMI.

0.7.2.3. Technique documentaire : Elle nous a permis de consulter différents documents que PAMI a mis à notre disposition pendant notre travail.

0.7.2.4. Technique Interview : Elle nous a permis de s'entretenir avec les enfants et les membres du PAMI pour comprendre son fonctionnement et son mode de gestion.

0.7.4. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Notre travail est subdivisé en quatre chapitres à part l'introduction, la conclusion.

-le troisième chapitre porte sur la présentation, analyse et interprétation des résultats d'enquête

0.7.5. DIFFICULTE RENCONTREES

Au cours de notre travail, nous nous sommes butés à de différentes difficultés à savoir :

ü L'insuffisance des moyens financiers qui ne nous ont pas permis d'aller plus loin dans nos recherches.

Chap. I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

I.1. APERÇU HISTORIQUE

L'histoire nous apprend que les origines de la ville de GOMA remontent à l'époque coloniale, vers les années 1930.

En effet, il était établi au bord du lac Kivu, un camp des travailleurs de chemin de fer de l'Est. A l'époque, GOMA était le point d'aboutissement du réseau vice-Congo et un port d'étape pour le transbordement de produit agricoles et du matériel de construction provenant à destination de BUKAVU.

La cité de GOMA fonctionnait, outre comme camp des travailleurs du chemin de fer, comme poste d'Etat dépendant du territoire de RUTSHURU. Finalement en 1945 Goma sera une entité autonome détachée de la juridiction de RUTSHURU.

De grands changements vont se faire remarquer : le développement des échanges économiques, la croissance démographique.

En 1948 furent installées les usines de traitement de café à ce moment là OPAK (Office de produits Agricole du Kivu)

En effet, l'ordonnance loi n°88/176 du 15 Novembre 1956 portant la création de GOMA comme entité politico-administrative .Sous région administrative dépendante de la région du Kivu qui a comme chef lieu BUKAVU.A la suite du découpage consécutif à l'ordonnance loi n° 88/031 du 21 Juillet 1988, le Nord Kivu est promu au statut de région administrative à part entière.

La deuxième étape est celle d'aujourd'hui qui a vue le jour à l'issue du découpage territorial, de l'ancienne région du Kivu. Goma devient le chef lieu du Nord-Kivu, entité politico-administrative décentralisée, crée par l'ordonnance loi n°88/1976 du 15 Nov 1988.

I.2. ASPECTS GEOGRAPHIQUES

I.2.1.LOCALISATION

La ville de GOMA étant chef lieu de la province du Nord Kivu, à une superficie 66.824 km² Elle est localisée au sud de l'équateur en 1° 41 de la latitude sud et 29° de longitude Est.

GOMA est une entité administrative située sur un terrain légèrement incliné constitué des roches essentiellement volcaniques.

I.2.2.LE SOL

Son sous sol est dominé par le sable réputé pour la construction des maisons et autres infrastructures.

1.2.2.1. LE RELIEF DU SOL

La surface du sol est plus au moins plane dans l'ensemble, mais accidentée dans certaines parties.Neamoins on y trouve quelques collines ; Mont Goma, Mont Ndosho, Mont Mugunga, Mont Busara,

1.2.3.1. LE CLIMAT

En générale la ville de GOMA connaît un climat adouci par l'altitude et la brise qui souffle régulièrement du lac Kivu vers la ville et vice-versa. La température moyenne est concupisce entre 19,6° et 19,9°c le total pluviométrique annuel est de l'ordre de 1207mm.

I.2.3.2.LE RELIEF

Le relief de la ville de GOMA ne présente pas des particularités. Dans son ensemble, il s'agit d'une plaine des laves légèrement inclinées du Nord Kivu vers le sud Kivu. Son altitude varie entre 1461,80m et 2000m.

Le mont GOMA qui culmine à 1600m d'altitude au bord d'une monotonie de cette superficie presque plane. La ville de Goma est marquée par les épanchements de laves tristement célèbres dans la mémoire de la population de Goma qui a dévasé une bonne partie de la ville de Goma le 17/01/2002.

I.3.LES SAISONS

Bien que situées à proximité de l'équateur, donc dans une région équatoriale la vile de Goma connait un climat dont les saisons alternent : saison sèche et saison de pluie

I.4.L'HYDROGRAPHIE

Excepté les eaux du lac Kivu, le contour urbain est totalement dépourvu des cours d'eau. Ceci est lié à l'éruption volcanique qui vers les années 1800, a couvert l'étendue de la ville de GOMA des laves rependues jusqu'à certains kilomètres vers le nord-ouest faisant ainsi disparaître tous les cours d'eaux tels que les ruisseaux, les rivières, à part l'eau du lac Kivu qui alimente toute la ville en eau.

En effet, la nappe phréatique a une faible profondeur car le terrain est perméable à cause des fissures occasionnées par les mouvements sismiques du volcan NYIRAGONGO^12(*)

I.5.ASPECT DEMOGRAPHIQUE ET POLITICO-ADMINISTRATIVE

La population de la ville de GOMA ne fait que prendre de l'ascenseur. Elle est hétérogène et formé de plusieurs tribus provenant pour la plus part de l'intérieur du pays.

Les mauvaises conditions de vie de la population de la campagne, l'insécurité poussent beaucoup des gens à un exode rural dans l'espoir d'accéder en ville à une stabilité, à un emploi bien rémunéré, aux loisirs etc.

Le problème de la croissance démographique de la population avec comme conséquence l'expansion spatiale de la ville persiste surtout dans le rythme et l'ampleur de la croissance qui ne s'accompagne pas des mesures d'encadrement par l'autorité politico-administrative. Suite à la mauvaise gouvernance caractérisée par une haine ethnique et une politique d'exclusion depuis les années 1992-1993, des conflits interethniques ont éclaté dans les territoires de MASISI et RUTSHURU et ont provoqué un exode rural d'une grande envergure vers Goma plus sécurisé. Ceci a eu comme effet sur la ville de Goma, la naissance des nouveaux quartiers comme NDOSHO, KESHERO, MUGUNGA, et le lac VERT : mais aussi une forte poussée démographique. Ces ruraux sont venus gonfler le nombre des chômeurs et des marginaux socio-économiques qui peuplent les quartiers périphériques les plus déminas.

Les statistiques récentes de recensement de la population congolaise, étrangère (refugiées et non refugiées) nous avons pris en compte l'année 2011.

D'autres tribus en provenance du territoire national et de l'étranger y vivent également.

ANNEE

POP.CONGOLAISE

POP.ETRANGERE NON REFUGIEES

POP.ETRANGER REFUGIEES

POP.TOTAL

2005

107897

16394

136199

152016

412506

244

283

252

369

1148

108147

16685

136458

152388

413678

2006

112482

12052

1372

151091

527015

183

173

538

112670

12231

2262

151192

278355

2007

118429

12663

142919

169035

570506

115

154

134

129

532

118549

28163

2262

169165

318139

2008

132576

135971

167097

183644

619288

261

110

517

132843

246971

167161

183729

730704

2009

14294

152779

162525

181129

639373

282

489

14583

241779

237525

228129

722016

2010

136068

15306

177892

192943

659963

282

158

162

190

792

136351

15466

178063

391943

721823

2011

140094

157782

184677

203933

686276

806

248

212

193

1462

946094

409582

403677

406933

2166286

Commentaire: Ces chiffres ne reflètent pas la réalité de la réalité du recensement à travers la ville à cause de non motivation des recenseurs des quartiers et des caprices de certains habitants.

TABLEAU N° 02 TABLEAU SYNOPTIQUE DE RECENCEMENT POPULATION CONGOLAISE, ETRANGERE NON REFUGIE ET ETRANGERE REFUGIEE PAR TRANCHE D'AGE VILLE DE GOMA

TRANCHE D'AGE	POP.CONGOLAISE					POP.ETRANGERE NON REFUGIEES					POP.ETRANGER REFUGIEES					POP.TOTAL
	H	F	G	F	T	H	F	G	F	T	H	F	G	F	T	H	F	G	F	T
O-1			43349	47642	90991			47	48	95						0	0	43396	47690	91086
01-4			38890	42538	81428			50	43	93			1	3	4	0	0	38941	42584	81525
05-9			41603	44270	85873			42	44	86			2	2	4	0	0	41647	44316	85963
10-14			33000	36838	69838			38	33	71			1	3	4	0	0	33039	36874	69913
15-19			27835	32645	60480			35	25	60						0	0	27870	32670	60540
20-24	29368	32632			62000	95	32			127						29463	32664	0	0	62127
25-29	22789	22399			45188	77	29			106		2			2	22866	22430	0	0	45296
30-34	15892	17444			33336	73	28			101		1			1	15965	17473	0	0	33438
35-39	13307	15607			28914	99	35			134		1			1	13406	15643	0	0	29049
40-44	11686	15047			26733	67	22			89						11753	15069	0	0	26822
45-49	10273	12901			23174	71	22			93						10344	12923	0	0	23267
50-54	8768	10375			19143	61	18			79						8829	10393	0	0	19222
55-59	8285	8561			16846	45	17			62						8330	8578	0	0	16908
60-64	7449	8497			15946	41	19			60						7490	8516	0	0	16006
65-69	6214	7059			13273	43	6			49						6257	7065	0	0	13322
70-74	2512	3253			5765	45	10			55						2557	3263	0	0	5820
75-84	1535	1735			3270	43	6			49						44535	1741	0	0	46276
80-84	124	1440			2680	43	4			47						167	1444	0	0	1611
85-89	444	632			1076	6				6						450	632	0	0	1082
90-94	261				261											261	0	0	0	261
95-99	71				71											71	0	0	0	71
100 et plus																0	0	0	0	0
Total	138978	157582	184677	203933	686286	809	248	212	193	1462	0	4	4	8	16	139787	157834	184893	204134	686648

TABLEAU SYNOPTIQUE DE RECENCEMENT POPULATION CONGOLAISE ET ETRANGERE PAR COMMUNE DE LA VILLE DE GOMA Tableau N°03 EXERCICE 2011

SUBDIVISION ADMINISTRATOIVE	POP.CONGOLAISE					POP.ETRANGERE NON REFUGIEES					POP.ETRANGER REFUGIEES					POP. TOTALE
	H	F	G	F	T	H	F	G	F	T	H	F	G	F	T	H	F	G	F	T
COMMUNE DE GOMA
Q LES VOLCANS	4033	4033	4033	4033	16132	538	108	66	13	725						4571	4141	4099	4046	16857
Q.MIKENO	6981	6916	8751	8835	31483	9	10	14	15	48						6990	6926	8765	8850	31531
Q.MAPENDO	9501	10916	11555	12305	44277	9	10	14	15	48						9510	10926	11569	12320	44325
Q.KATINDO	7186	6202	7714	8358	29460	15	20	9	17	61		4	7	10	21	7201	6226	7730	8385	29542
Q.HIMBI	10862	11130	10909	11509	44410	7	9	1		17						10869	11139	10910	11509	44427
Q.KESHERO	10646	10100	16852	17125	54723	153	14	3		170						10799	10114	16855	17125	54893
Q.LAC VERT	1123	1402	2324	2377	7226	21	5	4	7	37						1144	1407	2328	2384	7263
TOTAL	50332	50699	62138	64542	227711	752	176	111	67	1106	0	4	7	10	21	51084	50879	62256	64619	228838
COM.KARISIMBI
Q.MURARA	6906	7690	10055	11131	35782	6	1									6912	7691	10055	11131	35789
Q.KAHEMBE	4130	5095	7055	9498	25778	6	5		5							4136	5100	7055	9503	25794
Q.MAJENGO	10828	12302	14717	15793	53640	1	1	2	2							10829	12303	14719	15795	53646
Q.VIRUNGA	3012	3253	3030	5279	14574											3012	3253	3030	5279	14574
Q.MAB.NORD	6995	8675	10090	13570	39330	7	5	1								7002	8680	10091	13570	39343
Q.MAB.SUD	20109	29005	17761	18915	85790	14	7	10	9							20123	29012	17771	18924	85830
Q.KASIKA	10000	10000	10677		30677	47630	1	4	5							57630	10001	10681	5	78317
Q.KATOYI	12042															12042	0	0	0	12042
Q.NDOSHO	9634															9634	0	0	0	9634
Q.MUGUNGA	2571															2571	0	0	0	2571
Q.BUJOVU	2571															2571	0	0	0	2571
TOTAL	3535	76020	73385	74186	285571	47664	20	17	21							51199	76040	73402	74207	274848
TOTAL GOMA	89762	126719	135523	138728	513282	48416	196	128	88	0	0					138178	126915	135651	138816	539560

I.11.CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES

I.12. AGRICULTURE

La ville de Goma a un sol volcanique réputé favorable à l'agriculture. Mais aussi l'espace urbain étant presque entièrement envahi par des destructions et vu la prédominance des roches volcaniques, l'activité agricole se réduit à des cultures vivrières des jardinages dans les parcelles résidentielles

Quelques cultures des patates douces et haricots sont pratiquées dans la commune de KARISIMBI et dans le territoire de NYIRAGONGO au Nord de la ville de Goma.

1.13. L'ELEVAGE

-L'élevage des petits bétails de races locales ; il s'agit des caprins et des porcs.

Soulignons que l'élevage de gros bétail n'y est pas pratiqué faute de pâturage. Ce type d'élevage est domestique et n'occupe pas aucune échelle considérable.

I.14.LA PECHE

En dépit de la proximité de la population au bord du lac Kivu, elle consomme des poissons en provenance de Vitshumbi et Nyakakoma dans le territoire de Rutshuru.

Toute fois, la pêche pratiquée sur le lac Kivu reste artisanale. L'introduction des alevins dans le lac Tanganyika a été effectuée dans le lac Kivu en 1959 par CALLART. Un seul « les SAMBAZA » s'est acclimaté et constitué actuellement le plus grand stock du lac Kivu.

Chap. II : GERALITES CONCEPTUELLES ET THEORIQUES

Pour mieux faire une étude scientifique, il faut d'abord connaitre les principaux concepts qu'on aura à utiliser :

· Nécessité : n.m. (lat. nécessitas), caractère de ce qui est nécessaire, chose, condition ou moyen nécessaires, qui est important

· Appui : ce qui sert à maintenir quelque stabilité de choses, soutien, support, barre d'outils.

· Réinsertion : retour à la vie sociale (de quelqu'un).la réinsertion des soldats dans la vie civile ; nouvelle introduction (de quelque chose) au lieu ou à l'endroit qui convient.

· Enfant Sortis des Forces et Groupes Armés(ESFGA) : c'est un enfant qui a été dans le groupe armé mais qui a regagner sa famille.

· Enfant Associé à une Force et Groupe Armé(EAFGA) : Enfant ayant oeuvré d'une façon ou d'une autre auprès d'une force ou d'un groupe armé.

II.1.1. QUELQUES DEFINITIONS D'APPLICATIONS /CONCEPTS CLES AUX PROGRAMMES

v Relocalisation : C'est une nouvelle recherche de la famille qui, soit l'EAFGA ou sa famille a changé l'axe ou l'adresse habituelle.

v Indentification : C'est une méthode que les vérificateurs utilisent pour constater, mais pas encore réellement le nombre des enfants présumés disponibles dans une équipe d'un groupement armé.

v Nouveau cas : C'est une ESFGA nouvellement arrivé et s'installe dans sa famille après sa réunification en attendant son appui économique.

v Ancien cas : C'est un ESFGA qui est déjà installé et réintégré dans sa famille et a déjà reçu son kit ou appui à la réinsertion.

v Appui économique : Kits distribué par une agence de protection aux ESFGA, sous forme de don enfin de leur aider à bien s'intégrer économiquement dans leur vie quotidienne.

v Mapping : C'est cartographier une catégorie des enfants selon un cas. Il peut être par axe, par disponibilité, par filière d'appui, par formation,...

v Plaidoyer : C'est un mécanisme qui consiste à négocier enfin de faire un équilibre, entre un plus fort et le faible. Par exemple ; plaider auprès des combattants qui ignorent la loi congolaise pour faciliter les sorties des enfants dans les groupes armés.

v Entretien : C'est une conversation entre les animateurs sociaux avec les ESFGA, dans l'objectif de les encadrer et leurs donner la morale civile et essayer d'oublier celle des militaires aux enfants soldats.

v Enfant : selon la convention internationale sur le droit de l'Enfant, un enfant est tout être humain dont l'âge est inferieur à 18 ans, sauf dispositions contraires comprises dans la législation nationale

v Sensibilisation : C'est une vulgarisation d'un règlement ou d'une information quelconque.

v Réunification : C'est la connexion aux liaisons familiale, d'un enfant à ses membres de famille, après une période de séparation.

v Suivi : C'est un processus qui consiste à passer régulièrement dans la famille de l'ex-EAFGA afin de lui faciliter en combinaison avec ses membres de la famille, à la réintégration adéquate et à la nouvelle adaptation dans leur communauté.

v Documentation : C'est le fait d'enregistrer toutes les informations nécessaire d'un enfant sur une fiche de documentation.

v Vérification : C'est l'étape dans le processus de DDR, qui consiste à affirmer si réellement le sujet est un enfant ou un adulte ayant oeuvré au sein d'un groupe ou force armée avant de continuer d'autres phases

v Tracing : C'est un processus de recherche familiale et qui vise la réunification familiale d'un enfant. Il est dit positif, s'il y a l'accord qu'on peut déjà réunifier l'enfant ; soit négatif si l'adresse n'est pas retrouvée, soit les membres de la famille ont refusé la réunification de la famille choisie par l'enfant.

v Violation : cessation de l'observance ou du respect dune règle, d'une loi ou d'un engagement.

v Protection : action de mettre une personne ou quelque chose â l'abri de ce qui peut nuire ou de ce qui peut représenter un danger.

II.2.SORTES DE MISERE

II.3. LES ETAPES DE LA REINSERTION

Dans la réinsertion il y a un certain nombre des étapes à suivre pour arriver à ce terme réinsertion dont ils sont :

· Identification : ce terme consiste à identifier l'enfant dans le groupe armé, voir s'il est ESFGA ou non.

· Recherche familiale : consiste à chercher les parents de l'enfant ou son tuteur.

· Réunification : c'est le fait d'enregistrer l'enfant et le mettre dans un centre d'orientation en entendant son retour dans sa famille habituelle.

· Médiation familiale et suivi : est un processus qui vise à conscientiser une famille résistante d'accueilli son enfant.

II.4.CREATION DE LA PAMI ET SES OBJECTIFS

II.4.1. DE LA CREATION

Il est crée a Goma, chef lieu de la province du nord Kivu, conformément a la loi n° 004/2001 portant des dispositions générales applicables aux associations sans but lucratif et aux établissements d'utilité publique une association dénommée « PROGRAMME D'APPUI A LA LUTTE CONTRE LA MISERE »(PAMI en sigle).

II.4.2. DES OBJECTIFS

1. Améliorer la protection des enfants vivant en situation difficile afin de leur permettre un développement harmonieux dans la communauté ;

2. Mobiliser et impliquer les groupes vulnérables dans l'éducation à la prévention des IST et VIH SIDA et la prise en charges des victimes de la pandémie du SIDA ;

3. Renforcer les capacités productives des veuves vulnérables et orphelines indigentes par le montage des micros unités familiales génératrices de revenus.

4. Accroître la sécurité alimentaire dans les ménages des Vulnérables par la multiplication des semences de qualité et la production des micros nutriments ;

5. Faciliter aux ménages vulnérables l'accès aux intrants en vue de l'accroissement de la production agricole et de l'amélioration de leur statut alimentaire et financier ;

II.4.3. SIEGE ET MISSION DE LA PAMI

Le siège de PAMI est établi sur l'avenue de l'unité n°03 Quartier KESHERO, commune de Goma, province du Nord Kivu.

Le rayon d'action de PAMI s'étend sur toute l'étendue de la RD Congo. Son siège social est établi à Goma et ses bureaux de liaison sont installés à Kibumba en territoire de Rutshuru, Sake en territoire de Masisi, Minora en territoire de Kalehe, d'autres sous bureaux peuvent être ouverts à n'importe quel coin de la RDC dans le cadre de l'extension des activités de PAMI.

Il rêve une société dans laquelle les populations jouissent de droits fondamentaux et participent à l'édification d'un Etat de droit.

II.4.4. DE LA MISSION

Il a pour mission de militer pour la protection de l'enfance, et promouvoir les actions susceptibles de réduire la misère qui affectent particulièrement les personnes vulnérables notamment les femmes et les enfants.

II.4.5. FONCTIONNEMENT DE LA PAMI

-l'Assemblée générale se réunit une fois par ans et exceptionnellement en assemblée extra ordinaire, si nécessaire ;

-le conseil d'Administration se réunit chaque trois mois pour évaluer le niveau d'exécution des activités, la gestion Administrative et financière de l'association.

-la coordination gère quotidiennement l'association et assure la réalisation des projets/programmes.

II.4.7. INTERPRETATION DE L'ORGANIGRAMME

· Assemblée Générale : c'est l'organe de décision et d'orientation de la politique d'intervention de PAMI.

· Le conseil d'administration : c'est l'organe de gestion et de l'exécution des décisions de l'Assemblée générale.

· Coordination de programme : c'est l'organe de conception et d'exécution de projets/programmes.

· La commission de contrôle : c'est l'organe de vérification interne de la gestion des ressources de l'Association.

· Audit externe : est l'organe de vérification composée d'un certains nombre de personnes pour la vérification des ressources de l'association.

· Service administratif et financier : le service administratif de l'association gère la finance de l'association

· Programme de protection de l'enfant : ce programme vise à améliorer la vie sociale de l'enfant, en lui facilitant une protection de qualité.

· Programme de sécurité alimentaire et nutrition : ce programme est charger de tout ce qui est nutrition des lieux à la santé de ces enfants une foi quitté les forces et groupes armés, donc gère les aliments de ces enfants.

· Programme genre VIH/SIDA : cet un programme qui est lier a la sante des enfants après avoir quitté les groupes armes.

II.4.8.ROLE DES ORGANES DE LA PAMI

II.4.8.1. LES ORGANES

L'Assemblée Générale : est l'organe suprême de l'Association. Elle se réunit une fois par ans, et peut se réunir de façon extraordinaire quand les circonstances l'exigent. ses attributions sont :

La commission de contrôle : organe de vérification interne de la gestion des ressources de l'Association.

La coordination : la gestion de PAMI a.s.b.l. est assurée par un coordinateur qui exerce le pouvoir lui délégué par le président du conseil d'Administration.

Il est le responsable de l'ensemble des services techniques et administratifs chargés de l'exécution et de la coordination des activités de PAMI a.s.b.l. ainsi des plans d'actions.

II.4.9. QUELQUES REALISATIONS DE L'ORGANISATION

· 30 séances d'animation réalisées dans l'éducation à la paix et autres droits humains ;

· 5000 feuilles d'éducation à la paix produites et distribuées dans la sécurité alimentaire ;

· Projet de culture maraîchère, jardin en faveur de 200 femmes veuves de KA indo et Marengo, projet de multiplication des semences en faveur de 5000 femmes veuves de Rubace et Ruseur,...

· Sensibilisation et éducation pour la prévention du VIH/SIDA dans 45 écoles de Goma, 2000 élèves sensibilisés ;

· Projection des films vidéo sur le VIH/SIDA dans les écoles et dans le marcher de l'air de santé NDOSHO

· Plus de 1200 ESFGA sortis des forces et groupes armés et réunifiés dans leur famille avec suivi régulier et enfin appui social et économique (par Save the Childe).

· Plus de 700 ESFGA appuyés économiquement en AGR, profession, en scolaire,....

· Formation professionnelle de196 enfants, (en coupe couture, ajustage, élevage, agriculture, cordonnerie .....)

· Appui en kit d'installation pour 19 enfants formés dans diverses filières (voir projet PAR 2011finance par UNICEF

· Plus de 162 enfants appuyés en fournitures scolaires pour l'exercice 2011/2012 dans le projet PAR 2011

Tableau N°4. II.4.10. CONNAISSANCE SUR LES PHASES DE DDR/Enfants(synthèse)

Source : Archive PAMI

II.4.11. CONNAISSANCE SUR LES PHASES D'IDTR/ENA (synthèse)

II.4.12. PERSPECTIVE D'AVENIR DU PAMI

PAMI comme programme d'appui à la lutte contre la misère a ses objectifs et il compte dans l'avenir de se doter d'un grand bâtiment comme bureau propre à lui et avoir ses moyens de transports pour bien lui faciliter les tâches compte tenu de ses objectifs qui en rappel sont ceux-ci :

-Améliorer la protection des enfants vivant en situation difficile afin de leur permettre un développement harmonieux dans la communauté ;

-Faciliter aux ménages vulnérables l'accès aux intrants en vue de l'accroissement de la production agricole et de l'amélioration de leur statut alimentaire et financier et autres qui sont en cours d'exécution selon les réalités sécuritaires, législatives et aussi économique de notre pays.

En bref, PAMI a une vision d'élargir sa mission dans toute l'étendue de la République, et pourquoi pas dans tout le continent d'Afrique ?

Chap.III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE

III.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE

Au cours de ce chapitre, nous présentons les resultats de l'enquête que nous avions menée sur terrain, auprès des ESFGA regoroupés dans des CTO, dans leur milieu de travail

III.1.1.Objectif de l'enquête

Notre enquete a comme objectif d'apporter une assistance aux ESFGA et d'aider ces enfants à s'intégrer dans la communauté.

Pour récolter les données nous avons utilisé les techniques d'interviews pour ceux-là qui ne savent pas lire et un questionnaire pour ceux-là qui savent lire.

III.1.1.3. POPULATION ET ECHANTILLON DE RECHERCHE

La taille de notre échantillon est de 70 personnes, dont 40 hommes et 30 femmes.

III.2. PRESENTATION DES RESULTATS D'ENQUETE

Dans ce tableau, nous remarquons que la taille de notre échantillon est composée de70 enquêtés dont 40 hommes soit 57,1% et 30 femmes soit 42,9%

Tableau N°07 : Répartition des répondants par niveau d'étude

Commentaire :Il ressort de ce tableau que 41,4% des répondants soit 29 personnes ont un niveau universitaire, 24,3% soit 17 personnes ont un niveau secondaire, 21,4% soit 15 personnes sont sans niveau d'étude et 12,9% soit 9 personnes sont du niveau primaire.

Tableau N° 08 : Répartition des répondants selon leurs professions

Dans ce tableau nous remarquons que 24,3% représentent 17 Agents humanitaires, 18,6% soit 13 personnes sont des agents de l'Etat, 13 personnes soit 18,6% sont des élèves, 14,3 % soit 10 personnes sont des enseignants, 14,3% sont des étudiants, 7 personnes soit 10,0% sont des militaires.

La lecture de ce tableau nous montre que le quartier Mugunga a été le plus actif â 12, 9% parmi les quartiers cible de notre recherche. Les quartiers Office et Le Volcan ont participé chacun â 10%.

Tableau N°10 : Opinion des répondants sur le méfait de l'utilisation des mineurs dans les forces et groupes armés.

Dans ce tableau 94,3% soit 66 personnes affirment que l'utilisation des mineurs dans les forces et groupes armés a un méfait sur la vie des mineurs, 5,7% soit 4 personnes disent que l'utilisation des mineurs dans les groupes armés n'a aucun méfait.

Tableau N°11 : opinion des enquêtés sur la non utilisation des mineurs dans les forces et groupes armés.

Commentaire : la lecture de ce tableau nous montre que 10% de nos enquêtes soit 7 personnes affirme avoir été sensibilisé â partir de la radio tv, 8,6% soit 6 personnes affirment avoir été sensibilisé par agents FESCO ; 8,6 soit 6 personnes disent avoir été sensibilisé par les agents de l'ONG CAJED ; 7,1%soit 5 personnes disent avoir été sensibilisé par les agents de l'ONG PAMI ; 5,7% soit 5 personnes déclarent avoir été sensibilisé par les ONG internationales

Tableau N°13: opinion des enquêtés sur les comportements des ESFGA dans la communauté

Commentaire :De ce tableau nous remarquons que 58,6% soit 41 personnes affirment que ces enfants sont arrogants dans la communautés,35,7% soit 25 personnes disent que les ESFGA se comportent comme tout autre enfant de la communauté,5,7% soit 4 personnes affirment que ces enfants sont obéissants.

Tableau N°14 : opinion des enquêtés sur la réinsertion des ESFGA dans votre quartier ?

Commentaire: la lecture de ce tableau nous montre que 54,3% soit 38 personnes affirment avoir déjà réinsérer un ESFGA dans la communauté, 45,7% soit 32 personnes n'ont jamais eu l'occasion de réinsérer un ESFGA dans leur quartier

Tableau N°15 : opinion des enquêtés sur le nombre des ESFGA réinsérés par quartiers dans la ville de Goma.

Commentaire : De ce tableau nous lisons que 161 ESFGA ont été réinsérer dans les quartiers de la ville, dont le quartier NDOSHO a reçu 26 ESFGA soit 3,7%, MABANGA 20 ESFGA, soit 28%, MUGUNGA 18 ESFGA, soit 25,7%, HIMBI 17 ESFGA soit 24,2%. Ce sont ces quartiers qui ont reçus un grand nombre des ESFGA parmi tant d'autres.

Tableau N° 16 : opinion des enquêtés sur la cause de retour des ESFGA dans les forces et groupes armés

-64,3% soit 45 personnes affirment que l'insécurité est la cause principale du retour des ESFGA

-11,4% soit 8 personnes disent que le recrutement forcé et la pauvreté en est la cause du retour des ESFGA

-5 ,7% soit 4 personnes affirment que d'autres causes n'ont pas été évoquées

Tableau N° 17. Opinion des enquêtés sur l'appui des ONG a la réinsertion socio économique des ESFGA

Commentaire : De ce tableau nous voyons que 57.1% soit 40 personnes ont affirmé qu'il faut que ces ONG ont un financement pour la réinsertion socio économique des ESFGA ; 28.7% soit 20 personnes disent qu'il faut un retrait de tous les groupes armés dans la foret pour que la réinsertion socio économique des ESFGA soit efficace ; et 14.2% soit 10 personnes affirment qu'il faut une sensibilisation permanente pour que la réinsertion socio économique soit efficace.

Tableau n°18 opinion des enquêtés sur la contribution des ONG pour la paix au N/ K

Commentaire : La lecture de ce tableau nous montre que 60% d'enquêtés soit 42 Personnes affirment que le programme de sensibilisation et le retrait des mineurs dans les groupes armées contribueraient à la paix au nord Kivu, 21,4% soit 15 personnes disent qu'il faut ravir les armes aux groupes armés, 14,4% soit 10 personnes disent qu'il faut déclarer la guerre aux chefs des groupes armés, 4,2% soit 3 personnes déclarent qu'il faut accorder des cadeaux aux chefs des groupes armés.

CHAP. IV. PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES SUR L'ENCADREMENT DES ENFANTS SORTIS FORCES ET GROUPES ADRMES.

IV.1.CONTEXTE ETJUSTIFICATION DU PROJET

Dès lors que la place des enfants n'est pas indiquée dans les forces et groupes armés sa démobilisation devient un besoin de la communauté. L'urgence des interventions tant pour les défenseurs des droits de l'homme en générale et spécialement ceux des enfants que les acteurs de développement mettent en oeuvre pour sauvegarder la vie des enfants. Ceci devient presque un impératif d'autant plus que la survie et la stabilité des communautés en dépendent

Cette situation qui frappe aussi la ville de GOMA n'est pas traité différemment que ce qui se vit ailleurs. Les quelques initiatives prises en faveur des ESFGA n'ont pas souvent soutenu ces enfants à se prendre réellement en charge. Les investigations menées dans quelques organisations de GOMA ont démontré que les raisons qui ont poussé ces Enfants à s'enrôler dans les forces et groupes armés étaient, entre autres, le souci de sauver le pays qui venait de tomber en guerre. D'autre part, les ONG et agences de protection qui font sortir ces enfants des forces et groupes armée et les réunifient dans leurs familles que le retour de ceux-ci constitue des charges supplémentaire â ces familles généralement vulnérables ou pauvre.

C'est pourquoi la réinsertion socio-économique est une réponse donnée non seulement aux enfants mais aussi â leur famille dans le cadre de lutter contre la pauvreté.

C'est pourquoi, le renforcement de leurs capacités économiques parait plus indispensable sinon, la crainte de les voir retourner dans le service militaire serait bien évidente. C'est dans ce cadre précis et pour prévenir à ce qui est paru possible que le présent projet est envisagé.

IV.2.OBJECTIF ET BUT DU PROJET

IV.2.1. OBJECTIF GLOBAL

Ce projet aura comme objectif d'améliorer la vie sociale des ESFGA dans la ville de Goma afin de se prendre eux même en charge dans la société.

IV.2.1.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

- Assurer la réintégration socio professionnelle des ESFGA dans la ville de Goma

IV.2.2. BUT DU PROJET

Ce projet se propose comme but de contribuer à l'auto-prise en charge des enfants sortis de forces et groupes armés dans la ville de Goma

IV.3. CADRE ET NATURE DU PROJET

Ce projet va intégrer les ASFGA et améliorer leur niveau de vie. Ce projet a un caractère socio-économique car il vise la réintégration de ces enfants par l'apprentissage des métiers pratiques qui sera utile pour la société en général et pour eux-mêmes en particulier.

IV.5.DUREE DU PROJET

IV.6.BENEFICIAIRES

Quant à ce qui concerne les bénéficiaires, il sied de signaler qu'ils sont subdivisés en deux catégories dont :

· Les Bénéficiaires directs : Les bénéficiaires directs sont les enfants sortis de forces et groupes armés que l'on vise dans les actions à réaliser sur le terrain par le projet.

· Les bénéficiaires indirects : c'est toute la population de la place qui aura à profiter des réalisations des travaux de ces enfants â travers une approche communautaire ; car en effet, le projet vise à appuyer 40 ESFGA au total.

IV.7.STRATEGIES GLOBALE DU PROJET

La sensibilisation de la communauté sur la problématique de la réinsertion des ESFGA et l'identification des enfants non encadrés seront faites par des calicots au lieu public, des émissions radio diffusées et par des réunions qui seront organisées dans chaque milieu pour faire appel aux enfants concernés par ce projet. Les ESFGA auront les occasions de définir leur projet de vie juste avant l'apprentissage. Dans des séances d'échange chaque enfant concerné pourra déterminer le métier de son choix r à pratiquer. Une formation d'alphabétisation fonctionnelle sera faite après avoir évalué le niveau d'étude de chaqu'enfant pour voir la capacité intellectuelle requise.

La formation proprement dite commencera selon le choix exprimé par chacun de ses enfants durant 6 mois tout au plus, selon le cas. A l'issu de l'apprentissage, ce projet devra octroyer à chacun de ces enfants formés un kit de réinsertion en espèce ou en nature. Ce kit sera octroyé en groupe des ESFGA selon la nature de la filière choisie.

En fait, pour justifier la formation suivie en métier, ce projet va octroyer des certificats de fin de formation (en métier) et des attestations de vulnérabilité pour les facilités l'exercice de leurs activités professionnelles.

La réinsertion familiale et communautaire de ces ESFGA sera faite par une médiation pour les enfants qui ne sont pas acceptés dans leur famille. Cela pour permettre à l'enfant de bien exercer son activité. L'accompagnement technique sera fait par le chef de chaque service une fois le mois pour apprécier l'évolution des activités entreprises par les ESFGA.

IV.8. ETUDES DE FAISABILITES, OPPORTUNITE DU PROJET

IV.8.1. FAISABILITE DU PROJET

Ce projet est faisable parce qu'il découle des besoins exprimés par les ESFGA. Techniquement, il est faisable, car il y a des ONG locales, nationales et internationales qui oeuvrent dans ce domaine pour aider les ESFGA en besoin. Sur le plan financier, ce projet sera faisable du fait qu'il y aura une assistance qui sera demandée à un bailleur des fonds tel que la SAVE THE CHILDREN, UNICEF interviennent dans ce domaine d'apprentissage et réinsertion des ESFGA.

IV.8.2. OPPORTUNITE ET PERTINANCE D'UN PROJET

La pertinence de ce projet repose dans le fait que la situation des ESFGA reste préoccupante et que le besoin d'être appuyé sur le plan socio-économique est important. Pour la plupart, les bénéficiaires de ce projet n'ont pas reçu une formation quelconque et/ou n'ont pas reçu d'appui particulier.

FONCTIONNEMENT

a) Assemblée Générale : Elle est l'organe suprême de l'organisation, dirige tous les services, vote toutes les lois et règlement et est réunie sur proposition des membres.

b) Conseil d'Administration(C.A) : Le conseil d'Administration(C.A) est l'organe de conception, d'administration et de gestion de l'organisation.

c) Coordination du projet : La coordination du projet est l'organe d'exécution quotidienne des activités du projet et travaille sous la responsabilité du conseil d'administration. Elle est occupée par un licencié en Technique de développement Communautaire (TDC).

d) Service d'appui à la réinsertion socioprofessionnelle : Il est obligé de faire des descentes sur terrain pour suivre les activités de ces ESFGA réinsérer dans différents filières de métier .sous son ordre il a des animateurs. Ce service sera assuré par un licencié en paix et développement.

e) Service Administratif et financier : Ce service gère les finances du projet et a sous son ordre la logistique, la comptabilité, la caisse et le secrétariat .ce service sera géré par un licencié en Technique de développement Communautaire(TDC).

IV.9.1.PHASES DU PROJET

Selon la formation multisectorielle en métiers pratiques, ce projet mènera les activités suivantes :

- Assurer un accompagnement technique des ateliers mis en place par ces ESFGA dans leurs communautés.

IV.10. RESULTAT ATTENDU

· De ce projet, nous pensons confirmer qu'au moins 35 enfants seront capables de se prendre en charge eux-mêmes et servir aussi leurs familles.

IV.12. CHRONOGAMME D'ACTIVITES/DIAGRAMME DE GANT

ACTIVITES

1ere ANNEE

2 è ANNEE

Sensibiliser la communauté sur la problématique des ESFGA

Identifier les ESFGA non encadré dans la communauté

Appuyer les ESFGA à définir leurs projets de vie

Assurer l'alphabétisation fonctionnelle des ESFGA

Assurer les formations professionnelles suivant les filières de choix et octroyer des matériel de formations, appuyer le maître artisan formateurs

Octroyer des kits de réinsertions aux ESFGA suivant leurs filières

Assurer un accompagnement technique des associations mises en place par les ESFGA dans leurs communautés

Suivi des activités

Evaluer le projet

IV.13.BUDGETISATION

N°	ATIVITES	UNITE	QUANTITE	COUT UNITAIRE en $	COUT OTAL en $
01	Calicot	Pièces	15	15	225
02	Emission radio	Présentation/semaine	30	10	300
03	Prime des réunions	Forfait	30	100	3000
04	Sous total	/////////////////////	//////////////////	//////////////////	3525
05	Fiches /identifications	Pièces	120	1	120
06	STYLOS	Boîte	6	7	42
07	Carnet de bord	Pièce	120	3	360
08	Lattes	Pièce	20	0,5	60
09	Crayon	Boîte	4	5	20
10	Gommes	Boîte	120	5	600
11	Sous total	/////////////////////	//////////////	//////////////////	1202
12	Cahier douzaine	Pièce	56	6	336
13	Craie (boite de 20 pièces)	Boîte	30	5	150
14	Tableau	Nombre	3	10	30
15	Ardoise	Pièce	15	3	45
16	Sous total	///////////////////////	///////////////	///////////////////////	561
17	Kits de réinsertion	Nombre	40	150	6000
18	Sous total	//////////////////////////////	/////////////	////////////////////////	6000
19	Suivre les activités du projet	Nombre	0	0	0
20	Evaluer le projet	Nombre	2	150	300
21	Sous total	//////////////////////////////	/////////////	/////////////////////////	300
22	TOTAL	/////////////////////////////	///////////////	/////////////////////////	11588

n°	Libellé	Quantités	Prix unitaires en $	Prix total $
01	Scie saint joseph	10	6	60
02	Rabot en bois	10	7	70
03	Rabot métallique	10	10	100
04	Ciseaux	10	5	50
05	Equerre	5	6	30
06	Mètre roulant	5	5	25
07	Col en bois	10	5	50
08	Serre à joint	4	100	400
09	Rappeuse	3	10	30
10	Vilebrequin	4	100	400
11	Le marteau métallique	6	10	60
12	Maillet	5	5	25
13	Pince	5	8	40
14	Clous de 4cm	10 kgs	3	30
15	Clous de 6cm	10 kgs	3.5	30.5
16	Clous de 8cm	10 kgs	4	40
17	Clous de 10cm	10kgs	5	50
18	Les planches/ panneau	50	4	200
19	Les chevreaux	100	3	300
20	Les madriers	100	10	1000
	TOTAL	§§§§§§§§§§§§§§§§	§§§§§§§§§§§§§	4790,5

Tableau N°22 .SALAIRE DU PERSONNEL DU PROJET

Source : Barème salarial du centre

Tableau n°23.ACHAT DES MATERIELS DE BUREAU

Désignation	Qté	Uté	P.U en $	P.T en $	Fonds sollicités	Apport local
Bâtiment	1	Pièces	-	15000	-	15000
Table bureau	6	Pièces	-	240	-	240
Chaise de bureau	16	Pièces	-	300	-	300
Armoires	6	pièces	-	300	-	300
Etagère	6	pièces	-	120	-	120
Ordinateur et accessoire	2	pièces	800	1600	1600
Classeurs	8	Pièces	5	40	40
Fardes chemises	50	Pièces	0.5	25	25
Stylos	3	Boîte	6	18	18
Papiers duplicateurs	5	Rame	6	30	30
Agrafeuse	4	Pièces	10	40	40
Perforateurs	4	Pièces	10	40	40
Lattes	6	Pièces	0.5	3	3
Signataire	1	Pièces	60	60	60
Verni correcteur	3	Pièces	5	15	15
Cahier ministre	4	Pièces	3	12	12
Machine calculatrice	2	Pièces	10	20	20
Marqueur	4	Pièces	0.5	2	2
Encre correcteur blanc	3	Pièces	5	15	15
Total				17880	1920	15960

Source : papeterie Bon marché.

Tableau n°24 .BUDGET SYNTHETIQUE

IV.21.CADRE LOGIQUE DU PROJET

Titre : projet de renforcement de capacité sur l'encadrement des ESFGA dans le quartier KESHERO

LH LV	RESUME NARRATIF	INDICATEURS OBJECTIVEMENT VERIFIABLES	MOYENS DE VERIFICATION	HYPOTHES
OBJECTIF GLOBAL	Contribuer à l'auto prise en charge des ESFGA dans la ville de Goma	40 ESFGA se prennent en charge par des métiers du point de vu socio-économique à KESHERO à la fin du projet en 2014.	-Rapport d'activité -rapport d'évaluation -Visite sur le terrain
OBJECTIFS SPECIFIQUES	Renforcer la capacité d'auto-prise en charge des ESFGA dans la ville de Goma à travers la réinsertion socioprofessionnelle des ESFGA dans la ville de Goma	-40 ESFGA encadrées par le projet ont initiée leurs propres petites et moyennes entreprises (PME) dans la ville de Goma et ses périphéries en 2014.
BUT	Encadrer les ESFGA dans l'apprentissage des métiers	40 ESFGA seront capables d'apprendre un métier pour son auto prise en charge dans la ville de Goma en 2014.	Les brevets de formation, registre des présences	Que les ESFGA apprennent efficacement le métier
EXTRANTS	-Les ESFGA identifiés -la communauté sensibilisée sur la problématique des ESFGA -Personnel recruté -Les ESFGA identifiés -La formation professionnelle aux ESFGA assurée -Fourniture de bureaux achetés -Matériels de la menuiserie et couture achetés -Formation organisée -centre équipé -suivi fait -Evaluation fait	40 enfants encadrés et le centre d'encadrement situé à KESHERO disponible au mois de janvier jusqu'au mois de mars 2014 -80% de la communauté sont sensibilisés sur la problématique des ESFGA tout au long du projet -15 animateurs sont recrutés au mois de février 2013 -40 ESFGA identifiés du 1er février au 30 mars 2013 à Goma. -40 ESFGA sont formés en métier pour une période allant du mois de juillet jusqu'au mois de décembre 2013. 90% des matériels et fournitures du bureau achetés au mois d'avril 2013 -Les matériels pour la couture et la menuiserie acheter est disponible au centre au mois de janvier et février en 2014. -Les formateurs sont disponibles au centre de puis le mois de juillet jusqu'au mois de décembre 2013. -Un centre d'encadrement des ESFGA équipé et implanté dans le Q. KESHERO en 2014. -Le suivi fait pendant toute la période du projet. -6 Séances d'évaluation organisées pendant la période des projets à KESHERO.	Fiche d'identification, photos du bâtiment -Rapports des amateurs, photos, témoignage des bénéficiaires. -Le contrat de travail et photos des agents. -Rapport du recrutement des agents. -cahier des notes, listes de présences, photos. -listes de présence, brevet à la fin de formation -Factures, Fiches de stock - Factures ; fiche de stocks, Bon de commande. -Rapport des formateurs et des animateurs. - Facture d'achat, fiche de stock. - Cahier de préparations de formateurs -Rapport d'évaluation des formateurs -Photos des ESFGA - Le rapport et les différentes factures.	Que les enfants à encadrer et le centre d'encadrement socioprofessionnel soient disponibles. -Que les matériels de sensibilisation soient disponibles. -Que les bénéficiaires acceptent la sensibilisation. - Que les ESFGA acceptent la formation et l'applique -Que les fournitures de bureaux soient disponibles au marché avec un prix abordable. - Que les matériels de formation soient disponibles et adaptés. -Que les formateurs soient à la hauteur de leur tache. -Que les ESFGA se donnent à la formation. - Qu'il soit en mesure de contenir toute les machines. - Que les formateurs soient à la hauteur de leur tâche -que les ESFGA acceptent la formation. - Que les actions soient exécutées -que le critère d'évaluation soit donné -que les différentes méthodes d'évaluation soient prises -que les évaluateurs soient à la hauteur de leur tache. -Que toutes les conditions soient réunies pour l'évaluation. -que toutes les activités soient exécutées
INTRANTS	-Recruter le personnel - Acheter les matériels de la coupe et couture. - Acheter les matériels de sensibilisations. - Acheter les matériels de la menuiserie, coupe et couture et fourniture de bureaux	- Salaire du personnel 19200 $ - Equipement de l'atelier de couture 186000$ - Frais 11588 $ - Coût de l'équipement de la menuiserie : 4790,5 $ - Cout de l'équipement de la coupe et couture : 186000$ -cout de fourniture de bureau : 1920 $ total : 192710,5 $ Apport local : 16460 $ Total général : 239458,5 $	-Différents rapports comptables Fonds sollicités : Qui représente 72,1% Apport local : Soit 27,9%	- Que le financement ne soit pas détourner. - Que les matériels soient achetés et déposés au dépôt - Que toutes les activités soient exécutées.

V.22. INDICATEUR D'EVALUATION DU PROJET

-40 ESFG sont sensibilisés pendant un mois

-démarrage des activités du projet

2 .PENDANT LE PROJET

-40 ESFGA suivent la formation ; 87,2% sont assidus et actif à l'apprentissage

3. APRES LA FORMATION

35 ESFGA ont été formés et lancés sur le marche d'emploi

-5 ESFGA ont abandonnés encours de formation pour des réseaux diverses

IV.23. RENTABITE DU PROJET

-Sur le plan social le projet à réintégrer 35 ESFGA dans la société ils sont capables de se prendre en charge ainsi que leurs familles

-sur le plan économique le projet va se pérenniser par la vente des meubles et des produits de la couture réalisé par ses enfants.

-par la création des ateliers personnels ses enfants parviendront à former d'autres personnes.

-ainsi il y aura des possibilités des mariages, la réintégration familiale, l'auto-prise en charge et de stabilités sociales. CONCLUSION

Nous voici au terme de notre formation du premier cycle de graduat à l'institut Supérieur d'Administration et de Développement (ISAD). Notre réflexion a porté sur la Nécessité d'une ONG d'Appui à la réinsertion socio-économique des Enfants Sortis des Forces et Groupes Armées au nord Kivu de 2009-2011.pour aborder notre sujet, nous nous sommes servis des méthodes : comparatives, descriptives, historique et statistique. Quant aux techniques, nous avions recourus aux techniques documentaires, d'observations, d'interview et des techniques d'observations participatives.

A travers les méthodes et techniques cités ci- haut, notre recherche voudrait répondre à deux questions principales de notre problématique que voici :

1. Ces ONG d'appui interviennent-elles efficacement dans la réinsertion socio économique des ESFGA ?

2. Quelle est la contribution de ces organisations à l'établissement de la paix au Nord-Kivu ?

1° Les ONG d'appui interviendraient efficacement dans la réinsertion socio économique des ESFGA dans la mesure où les moyens seraient disponibles et les groupes armés détruis sur terrain. Cette hypothèse a été confirmée à 57,1 % dans le tableau n°16

2° Ces ONG contribueraient à la paix au Nord-Kivu par leur programme de sensibilisation et dans la mesure où les mineurs sont retirés dans les groupes armés.

Cette hypothèse a été confirmée à 60% dans le tableau n°17 par nos enquêtés.

Pour confirmer nos hypothèses de recherche nous nous sommes fixés comme objectif :

-d'apporter notre assistance aux problèmes de la réinsertion socio-économique des ESFGA au Nord-Kivu

-Identifier les problèmes auxquels ces enfants confrontés à la misère font face pour leur intégration familiale.

Nous avons subdivisé notre travail en quatre chapitres hormis l'introduction et la conclusion générale.

-le deuxième chapitre a porté sur les généralités conceptuelles et théoriques

-le troisième chapitre a traité sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des resultats d'enquête

Nous ne pensons que la mise sur pied d'un projet socio professionnel pour encadrer ses ESFGA répondant à la grande préoccupation de retirer ces derniers dans le rang des groupes armés. Ce projet d'encadrement est un cadre par excellence pour contenir ses ESFGA. Nous ne prétendons pas avoir abordés tous les aspects de ce sujet et non plus avoir accompli un travail fini et parfait ; c'est pourquoi le complément d'autres chercheurs serait une contribution essentielle.

Nous pensons avoir ouvert une piste aux différents chercheurs qui pourront s'intéresser à ce sujet qui reste encore jusque la peut explorer. C'est ainsi que nous restons ouverts à toutes les questions et critiques objectives en vue de faire avancer la science.

SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

A l'issu de résultat de cette recherche et eu égard à l'ampleur du problème, nous avons songé à formuler quelques recommandations dans le but de contribuer à la résolution de cette problématique de réinsertion socio- économique des ESFGA.

ü De monter des projets adaptés aux réalités du terrain, c'est-à-dire gérer la problématique de réinsertion des ASFGA en tenant compte des besoins ressentis ainsi que les éventuels échecs dû â des stratégies inappropriées.

ü D'impliquer les bénéficiaires de leurs programmes dans l'identification des problèmes et des pistes de solutions dans le processus de réinsertion.

ü De profiter des opportunités qui leur sont offertes comme l'apprentissage d'un métier, les études,....accueil familiale des ESFGA

ü De prendre en compte le souci qu'ont les ONG de s'occuper d'eux et s'abstenir de retourner dans les forces et groupes armés.

ü D'éviter un quelconque enrôlement dans l'armée, mais plutôt continuer les études.

ü Comprendre que l'utilisation des enfants dans les forces et groupes armés est condamnable par la loi.

1 .BETH.VERHEY, atteindre les filles, étude sur les filles associées aux forces et groupes armés en RDC, Save the children, novembre 2004.

6. FRANCOIS DEPELTEAU, la démarche d'une recherche en science sociale, Québec, P.U.L.

7. Vade-mecum de l'animateur/superviseur sur le travail IDTR (Save the children)

1. SHERIA NFUNDIKO, la réinsertion sociale des enfants sortis des forces et groupes armes et construction de la paix, U.O.B/ BUKAVU 2008-2009

2. SHUKURU BATACHOKA, la problématique sociopolitique de la démobilisation des combattants U.E.A / BUKAVU 2005-2006

* ¹ SHERIA NFUNDIKO dans son travail inutilé « la réinsertion sociale des enfants sortis des forces et groupes armés et construction de la paix à BUKAVU : Analyse des approches organisationnelles »

* ²SHUKURU BATACHOKA «La problématique sociopolitique de la démobilisation des combattants au sud Kivu, cas des démobilisés de la CONADER, Mémoire inédit U.O.B, FSSPA, 2005-2006 »

* ³ Vade-mecum de l'animateur/superviseur sur le travail IDTR (Save the children uk)

* ⁴Beth. VERHEY, Atteindre les filles, Etude sur les filles associées aux forces et groupes armés en RDC, Save the children, novembre 2004.

* ⁵ Propos du prof NTUMBA LWABA, coordinateur de l'UE PNDDR, tenu en juin 2008 lors du lancement de la campagne de démobilisation des enfants dans les groupes armés

* ⁶ Madeleine Grawitz, les méthodes des sciences sociales, 3^ème éd paris, 1991. P. 22

* ⁷ .François Depelteau, la démarche d'une recherche en science sociale, Québec, P.U.L. 2000.P.100

* ⁸ Madeleine GRAWITZ, « Méthode en science sociale »paris,3^ème éd. Dalloz 1993 .P.365

* ⁹ Madeleine Grawitz « Méthode en science sociale » paris,3^ème éd. Dalloz 1993. P.364

* ¹⁰ Rey, Robert micro : « dictionnaire de la langue française »éd. France 1978, page 1306

* ¹² Division de l'urbanisme et habitat, données récoltées au moyen d'un recensement forcé et surveillé en mars 2003 sous le règne du RCD/Goma