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Analyse économique de la commercialisation de l'ananas au Bénin

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par Boni Damien YABI
Université d'Abomey-calavi/ Faculté des Sciences Agronomiques - Diplôme d'Etudes Approndies 2014
  

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1.2. Théories d'analyse du système de commercialisation

1.2.1. Théorie néoclassique

La théorie néoclassique est la théorie fondamentale ayant abordé le problème de l'efficacité des marchés. Elle est basée sur la notion de concurrence parfaite qui n'est satisfaite que lorsque les conditionsd'applicationsont remplies(effectif important des acteurs, transparence, homogénéité, circulation de l'information, offre et demande atomiques,....).

Dans une situation de concurrence pure et parfaite, les acteurs subissent les prix. Les vendeurs d'un produit peuvent vendre au prix courant la qualité qu'ils souhaitent mais ils ne peuvent pas influencer le prix. Cependant, dans la réalité, lorsqu'il y a des rendements croissants, les grandes entreprises ont normalement un avantage sur les petites. Les entreprises les moins performantes seront progressivement remplacées par les plus compétitives entraînant ainsi un fonctionnement efficace du système de commercialisation sous la seule action des forces du marché.

Des critiques ont été alors faites par plusieurs auteurs en défaveur de la validité et de la fiabilité de cette théorie. Ainsi, Harris (1979), pense que la notion de concurrence parfaite est irréaliste ou du moins inadaptée à l'analyse des marchés vivriers d'Afrique et que les données de prix sur lesquelles reposent les analyses sont sujettes à de nombreuses controverses car elles donnent lieu à diverses interprétations et qu'il y a non-intégration des phénomènes socio-historiques et politico-institutionnels dans l'analyse.

Selon Lutz (1994), toutes les conditions stipulées par ce modèle ne peuvent être atteintes simultanément, et donc l'application de ladite théorie serait difficile. Pour aller plus loin, Jone (1974), cité par Pédé (2001), révèle que le concept et les conditions de la compétition parfaite ne servent qu'à déterminer comment un marché est inefficace, mais ils ne permettent pas de savoir le degré d'inefficacité du marché et estime qu'on a besoin des critères opérationnels pour se prononcer sur la mesure dans laquelle un marché est efficace.

Cette théorie a permis d'apprécier le mouvement des divers acteurs du système.

1.2.2. Théorie de la nouvelle économie institutionnelle

Cette théorie met un accent particulier sur le fonctionnement du marché et sur les coûts de transaction. Elle postule que ce sont les institutions qui coordonnent les transactions dans un système de commercialisation. Ces institutions ayant pour mission de réduire l'incertitude en établissant un environnement stable, mais pas nécessairement efficace, facilitent les interactions humaines. C'est ainsi que certaines règles et lois, tant formelles qu'informelles, existent dans les systèmes de commercialisation pour assurer une plus ou moins bonne conduite des différents acteurs intervenant, et dans le but de minimiser les différents coûts de transaction notamment ceux liés au transport, à l'entreposage et aux autres frais commerciaux.

L'environnement institutionnel doit pouvoir favoriser le développement économique, faciliter les processus d'échange et permettre un meilleur arrangement des principes de transactions.

Au fait, cette théorie revêt à nos jours deux pensées. On distingue l'ancienne et la nouvelle économies institutionnelles.

Pour Williamson (2000) et Hodgson (1998), cités par Pédé (2001), l'ancienne économie institutionnelle se fonde essentiellement sur la notion du comportement, tandis que le néo-institutionnalisme va au-delà de cette idée et s'intéresse à la manière dont les changements institutionnels peuvent conduire à l'efficience économique et à la minimisation des coûts, de même au calcul des coûts de transaction.

Cette approche permet d'étudier les stratégies des firmes dans un contexte précis mais n'offre pas un cadre global à l'analyse sectorielle et nécessite une grande quantité des données nécessaires (Moreau, 1997).

Cette théorie a permisde cerner les différents facteurs socio-institutionnels, culturels et économiques qui déterminent le chiffre d'affaire, la consommation intermédiaire, les charges variables et fixes ainsi que lavaleur ajoutée réalisées par chaque acteur dans le système de commercialisation de l'ananas.

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