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Gestion des risques environnementaux dans le projet camwater phase ii à  Douala.

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par Daniel ESSAPO
Université de Douala -  MASTER EN ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE 2014
  

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1.3 Après la Mise en OEuvre du Projet dans les Sites

Les séquelles du projet étaient caractérisées par un environnement dégradé. C'est le cas de la zone de « trois morts » sur l'axe Agip au rond-point Deido, Mboko à village dans l'arrondissement de Douala 3ème Akwa-nord au niveau de la carrière et la zone ouest de Logbessou à Douala 5ème.

L'obligation de faire passer le tracé des canalisations d'après l'étude de faisabilité sur la voirie dans certaines zones a eu un impact considérable sur le trafic urbain dans la ville particulièrement dans les zones d'Agip au rond-point Deido et Akwa-nord vers Bonamoussadi. Les emprises des routes étant saturés par des réseaux souterrains comme les

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ceux des câbles à haute tension d'électricité, des câbles téléphoniques en fibre optique, les réseaux de tuyaux de distribution d'eau potable ... ont contraint l'exécuteur du projet, dans certains endroits malgré le coût financier élevé, de détruire en déviant les tranchées au coeur de la chaussée ou en délocalisant les riverains par rapport au tracé.

C'est donc une population désemparée par le fait qu'elle a perdu de sa clientèle pour ceux qui font le petit commerce sur les trottoirs et des riverains contraints a changé d'espace de vie à cause des habitations détruites par le projet, des axes routiers qu'on devrait réhabiliter en pleine saison des pluies pour ne pas bloquer le trafic urbain. C'est souvent une atmosphère délétère caractérisée par des conflits entre les populations riveraines et les équipes d'ouvriers sur le terrain que la ville de Douala a vécu pendant la pose des canalisations dans les différents sites. Cet état des lieux causé par « CAMWATER Phase II » relativement négatif pour certaines personnes frustrées pour avoir perdu leurs activités au bord de la route ou tout simplement parce que celles-ci ont été compromises pendant la période des travaux a porté des fruits aujourd'hui. Car avec l'ouverture des vannes de la station de Yato le 10 Décembre dernier pour desservir la ville après plusieurs tests des installations, c'est déjà la satisfaction de quelques populations en cette fin d'année 2014 qui ont remarqué une certaine amélioration de la quantité d'eau dans leurs ménages comme l'estimait si bien le Directeur Générale de CAMWATER dans un entretien à CRTV Littoral. Cela a engendré un certain optimisme en attendant de la fin des travaux avec l'apport des nouveaux châteaux d'eau en cours de finalisation à Nyala, Koumassi et Logbessou ainsi que des forages urbains de Deido et ceux complémentaires de Massoumbou.

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