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Protection internationale de réfugiés sud soudanais vivant en république démocratique du Congo par le HCR.

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par Alain ONDIA MUKOKO
Université du CEPROMAD Bunia. - Licence en Droit public 2015
  

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   2.3.3.LA DISCRIMINATION

Dans toutes les activites du HCR, la discrimination est prohibée. Comme le souligne Jean-Marie WOEHRLING, « une discrimination réside dans une méconnaissance non justifiable du principe d'égalité et, par suite, l'action contre les discriminations ne peut se distinguer significativement de la mise en oeuvre du principe d'égalité ».Le sens du terme « discrimination » est à l'origine neutre, synonyme du mot « distinction », mais il a pris, dès lors qu'il concerne une question sociale, une connotation péjorative, désignant l'action de distinguer de façon injuste ou illégitime, comme le fait de séparer un individu ou un  groupe social des autres en le traitant moins bien

    2.4.4.LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE AU SUD SOUDAN

  2.4.4.1.LES CONFLITS ARMES

Le  15  décembre  2013, des combats éclatent dans la capitale Juba, entre les partisans de SalvaKiir et ceux de Riek Machar, faisant ressurgir de vieilles dissensions entre les différents clans de la rébellion ayant mené le pays à l'indépendance, le  Mouvement populaire de libération du Soudan, sur fond de rivalité ethnique : d'un côté les  Dinkas (ethnie de SalvaKiir, élevé dans la religion  catholique) et de l'autre les  Nuers (ethnie de Riek Machar, élevé dans la religion presbytérienne).

 Selon le HCR, ''les violences qui ont éclaté au Soudan du Sud en décembre 2013 ont fait peser un fardeau supplémentaire sur une sous-région déjà très instable, en proie à d'incessants conflit et déplacements de population.'' On dénombre environ 1,3 million de déplacés internes et plus de 450 000 nouveaux réfugiés sud-soudanais, qui ont fui en Ethiopie, au Kenya, en Ouganda et au Soudan. Le contexte demeure instable, aggravant encore une situation humanitaire déjà critique, poursuit le HCR. 

Il y a pourtant urgence. D'après les Nations unies, la guerre civile a déjà fait près de 50 000 morts et 2,5 millions de déplacés. Près de huit millions de Soudanais du Sud, soit 70 % de la ' population, sont menacés par l'insécurité alimentaire. Les effets du conflit se ressentent même loin du front, les prix des denrées de base (farine, riz, haricot, huile) ont triplé pour certains en un an. Le Soudan du Sud est fragmenté entre les seigneurs de guerre. SalvaKiir et de Riek Machar exercent une faible autorité sur leurs troupes.

  Ainsi, Kiir n'a aucun véritable pouvoir sur le chef d'état-major de son armée »constate un observateur. Le territoire est aussi divisé en groupes armés, indépendants les uns des autres, issus d'ethnies rivales, alliées, selon les circonstances, à Kiir ou à Machar. « Faction du Tigre », « Faction du Cobra », « Arrow Boys »... ces milices ethniques dirigent des régions entières, s'opposent à la pénétration du pouvoir central et rendent illusoire le projet du Soudan du Sud uni et stable.

Ces combattants sont aussi responsables d'exactions massives dans les provinces qu'ils contrôlent comme les épouvantables crimes attribués aux Shilluk de la « Faction du Cobra » commandés par le général Johnson Olony, dans la région de Malakal, dans l'État du Nil de l'Est.

De ces conflits armés, des massacres ethniques sont commis par les deux camps. Des crimes non seulement de guerre mais aussi contre l'humanité sont commis : des cas des viols, de recrutement des enfants... Des milliers des femmes sont également enlevées, violées et réduites à l'esclavage sexuel Selon un rapport de l'ONU publié le 11 mars 2016, plus de 1 300 viols ont été enregistrés en  2015 dans un seul État du pays, des soldats gouvernementaux ont été autorisés à « violer les femmes en guise de salaire »L'Unicef estime que `'plus de 13000 enfants ont été enrôlés de force par les belligérants''.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo