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à‰tude cap sur l'utilisation des préservatifs dans la lutte contre les IST et VIH en milieu universitaire.

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par Marcel BAHATI RUSIMBUMBUKA
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Goma (ISTM) - Licence 2014
  

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I.3. GENERALITES SUR L'INFECTION A VIH ET SIDA14

L'épidémie d'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) frappe actuellement tous les pays du globe mais revêt une gravité particulière dans les pays

14 Prof MAKELELE, cours de pathologies infectieuses et parasitaires, D1 UNIGOM, inédit.

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en voie de développement, ébranlant des structures sanitaires fragiles et s'ajoutant encore aux problèmes de santé, endémique en ces régions.

3.1. Historique

Les premiers cas d'infection au VIH, diagnostiqués rétrospectivement, remontent au début des années 1960, et l'épidémie actuelle s'est probablement développée à bas bruit durant les années 1970.

Le premier isolement du virus responsable d'être cultivé à partir d'un prélèvement date de 1976, mais l'histoire du Sida débute en Juin 1981.

A cette date les épidémiologistes centrés de lutte contre les maladies (CDC), basé à Atlanta aux USA, inquiets d'une demande anormalement élevée de Pentamidine, médicament qu'ils sont les seuls à pouvoir délivrer, enquêtent et découvrent une épidémie de pneumopathie à Pneumocystis carini chez les adultes antérieurement sains et n'ayant comme trait commun que l'homosexualité.

Peu de temps après, la survenue d'autres manifestations d'immuno-déficience ainsi que les Sarcomes de Kaposi est décrite dans la même population. Un déficit de l'immunité cellulaire est mis en évidence chez ces patients et la maladie prend son nom définitif de SIDA (Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise), AIDS en anglais. L'affection est ensuite reconnue en Europe. D'autres groupes à risques sont identifiés (transfusés et toxicomanes).

En 1983, un virus est identifié par les virologistes français puis américains qui porte le nom de virus de l'immunodéficience humaine.

En 1986, un 2e virus est cultivé à partir des patients originaires de l'Afrique de l'ouest, le VIH2.

3.2. Aspects fondamentaux

? Agent responsable :

Les VIH 1 et VIH2 appartiennent à la famille des rétrovirus. Les rétrovirus sont des virus à ARN caractérisés par la présence d'une enzyme, la transcriptase reverse ou inverse, permettant de synthétiser un ADN double brin à partir de l'ARN viral, dans la cellule infectée.

Cet ADN néoformé s'intègre de manière stable dans l'ADN chromosomique de la cellule devenant alors un provirus. Ce provirus se comporte comme un gène de la cellule infectée et soit reste silencieux en se contentant d'être transmis aux cellules filles à chaque mitose, soit exprime et est transcrit en ARN messager, traduit en suite

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en protéines virales, pour donner naissance à des particules virales identiques au virus infectieux de départ.

? Morphologie :

Les VIH sont des virus enveloppés de 80 à 120mm de diamètre, ayant une forme sphérique cernée par une enveloppe faite d'une couche lipidique à la surface de laquelle sortent des boutons. Cette enveloppe est limitée intérieurement par une membrane (ou matrice, protéique).

En Europe, ou au coeur de la sphère, la présence d'un barreau conique, la particule interne ou noyau (« CORE » des anglo-saxons) recouvert d'une couche protéique, il contient 2 copies de l'ARN viral et la transcriptase inverse.

? Organisation génétique :

Le génome compte plus de 9700 nucléotides. Le gène « gag » (pour groupe antigène) et « env » (pour enveloppe) codent pour les protéines structurales respectives du noyau et de l'enveloppe. Le gène « pol »(pour les différentes enzymes virales qui sont la proteaseP10 et la transcriptase reverse ou inverse sous deux formes P64/P67 et P51/P68, l'endonucléase/intégrase P34. le gène enveloppe code pour un précurseur de PM de 160 KD(GP160) clivé dans le cytoplasme en 2 glucoprotéines :

- d'enveloppe externe (GP110) qui correspond aux boutons hérissant la surface du virus.

- Transmembranaire GP41 pour le VIH1 de GP32 à GP41 pour le VIH2. la plupart des autres gènes (gène tat, rev, nef, vif, vpr) se retrouvent à la fois chez VIH1 et VIH2. En revanche le gène VPU n'est présent que chez VIH1 et le gène VPS chez VIH2. Ces gènes sont des gènes régulateurs.

1. Le gène tat (transactivateur) augmente l'expression des gènes viraux. La protéine tat est amplificateur extraordinaire de réplication puisque des cellules qui la possèdent produisent 1000 fois plus des gènes viraux que les cellules infectées mais dépourvues de gène tat fonctionnel du fait d'une mutation.

2. Le gène rev exerce une fonction de régulation différentielle.

3. Le gène nef (negative regulator factor ou facteur de régulation négative) serait responsable de la latence.

4. Le gène vif (virion infectivity factor ou facteur déterminant le pouvoir infectieux du virus) intervient dans la réplication virale. La protéine vif

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augmente l'effectivité du virus c- à- d contamination facile ou augmente la contagiosité.

? Réplication virale

La fixation et encrage des virus sur les récepteurs cellulaires est la première étape du cycle viral. Les structures de surface du VIH y jouent un rôle primordial et les glucoprotéines d'enveloppe sont directement impliquées dans le mécanisme de fixation et de fusion. Le récepteur des virus est l'antigène CD4 auquel se lie la GP110, ceci explique que la cible essentielle du VIH soit les lymphocytes portant l'Ag CD4 (lymphocytes CD4 ou T4) mais le virus est capable d'infecter d'autres cellules (monocytes, macrophages, lymphocytes B transformés par le virus d'Epstein barr, cellules de Langerhans de la peau). La glucoprotéine transmembranaire participe alors à la fusion entre l'enveloppe virale et la membrane cellulaire. L'étape suivante est l'intégration génomique. Après que le noyau viral ait été introduit dans la cellule, il est décapsudé et l'ARN du virus est libéré dans le cytoplasme, le brin d'ARN est copié en ADN intermédiaire « simple brin » grâce à une polymérase, on obtient un hybride à ARN-ADN, une ribonucléase intervient pour détruire l'ARN d'origine et la polymérase produit alors un second brin d'ADN en utilisant le premier comme matrice. Polymérase et ribonucléase sont souvent désignées sous le nom de transcriptase reverse ou inverse.

L'ADN double brin migre vers le noyau et une troisième enzyme : l'intégrase intervient, ce qui permet l'intégration de la copie d'ADN du génome viral dans le génome cellulaire sous forme de provirus. L'information virale se répliquant chaque fois que la cellule se divise, le provirus reste silencieux ou entre dans le cycle productif.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard