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Les procédures du contrôle fiscal en droit marocain: rappel et essai d'analyse.

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par Fouad EL OTMANI
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, SETTAT - master en Sciences et Techniques Fiscales 2015
  

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Conclusion de la deuxième partie

L'essentiel des problèmes des procédures de contrôle fiscal au Maroc sont liées à la phase postérieure du contrôle. Les procédures de rectification sont complexes et souffrent d'un problème de rapidité. De plus, la taxation d'office et les procédures relatives à l'application des sanctions n'arrivent pas à assurer l'objectif répressif du contrôle fiscal au MAROC.

En ce qui concerne la gestion administrative de la D.G.I de ses pouvoirs du contrôle fiscal, nous constatons que l'absente de communication entre le niveau central et le niveau régional provoque le grand problème, la cause d'une rectification injustifiée, d'un contrôle fiscal difficilement pratiqué.

En effet, l'indiscipline fiscale au Maroc est une maladie infectieuse, qui touche tous les contribuables et leurs activités professionnelles. De sorte que, le rendement de l'impôt en général et du contrôle fiscal en spécifique reste très faible. Et ce qui veut dire que les procédures du contrôle fiscal au Maroc, malgré l'évolution importante du rendement financier, n'arrivent pas à satisfaire leur finalité budgétaire.

Conclusion générale

En analysant la situation actuelle des textes des lois qui encadrent l'exercice du contrôle fiscal au Maroc dans la première partie. Nous avons constaté que le contrôle fiscal est effectué sous différentes formes. Principalement, sous un contrôle fiscal sur place ou/et un contrôle fiscal sur pièce.

Le contrôle fiscal sur place, qui vise les contribuables personnes professionnelles, est traité dans le premier chapitre. Premièrement, avec une distinction dans ses différent moyens juridiques à savoir la vérification de comptabilité, la vérification ponctuelle et le droit de contrôle de la consistance en matière des revenus agricoles. Deuxièmement, nous avons mit l'accent sur deux point liées à l'exercice d'une une vérification de comptabilité, l'obligation de conservation de la comptabilité par les contribuables et le pouvoir d'appréciation de l'administration.

Dans le deuxième chapitre de la première partie, on a expliqué le contrôle fiscal sur pièce notamment l'examen de l'ensemble de la situation fiscale des contribuables et le droit de contrôle des prix et des déclarations estimatives. Lesquels s'utilisent pour contrôler les personnes particuliers et les actes soumis à l'impôt.

De plus, dans le deuxième chapitre, nous avons abordé les pouvoirs d'investigation qui encadrent le droit d'obtention de l'information fiscale concernant les contribuables par l'administration, puisqu'ils dictent les procédures de droit de communication et échanges d'informations et le droit de constatation. Et si l'on peut dire, les pouvoirs d'investigation sont en principe liés à l'utilisation d'un contrôle sur pièce, car tous les deux s'effectuent depuis le bureau. Mais l'important est que les pouvoirs d'investigation constituent l'outil et le complément principal dans toutes les opérations du contrôle fiscal soit sur place, soit sur pièce.

En effet, en cas des irrégularités ou insuffisances constatées dans le cadre d'exercice du contrôle fiscal, l'administration les modifier, soit par des procédures de rectification, soit par la taxation d'office et de sanction. Considérés comme suites d'une procédure du contrôle fiscal et traités dans la première sanction du premier chapitre de la deuxième partie.

Notons, que nous ne sommes pas limités à évoquer les textes législatifs qui encadrent le contrôle fiscal au Maroc mais nous avons essayés de les analyser, notamment à travers l'illustration du modèle français du contrôle fiscal comme état comparative. Ainsi, avec une concentration sur l'analyse des procédures de rectifications des bases d'impositions, de taxation d'office et de sanction, considérée comme le premier effet ou suite du contrôle fiscal, et qui ont présentées des grands problèmes rendant le contrôle fiscal au Maroc difficilement réalisable.

A ce stade de travail, nous pouvons dire que, théoriquement, le contrôle fiscal au Maroc est un pouvoir légal de contrôler le respect des contribuables face a la loi fiscale, détenu par l'administration fiscale et exercé sous des procédures du contrôle fiscal, des procédures d'investigation et des procédures de rectification. En ce sens en vue, d'assurer le bon fonctionnement du système fiscal déclaratif.

Ensuite, dans la deuxième section du premier chapitre nous avons abordé les garanties et les droits des contribuables face aux pouvoirs du contrôle fiscal, considérée comme effet d'un contrôle fiscal, avec un rassemblement et une analyse des décisions et arrêts de la jurisprudence administrative afin de mieux expliquer les opérations du contrôle fiscal, ainsi d'apporter les principaux vices des procédures du contrôle fiscal au Maroc. En effet, nous avons constatés que les contribuables marocains tendent à frapper les procédures du contrôle fiscal de la nullité, en utilisant leur droit de défense. Ainsi, en réclamant la non justification des rectifications apportées suite au contrôle fiscal.

Arrivé a ce point, le deuxième chapitre de la deuxième partie, notre recherche nous a obliger de chercher la gestion administrative du contrôle fiscal par la D.G.I, pour concrétiser la pratique du contrôle fiscal. Du même, nous avons constatés, dans la première section, que la D.G.I trouve beaucoup de difficultés dans la mise en oeuvre des textes de loi et qu'elle doit maximiser ses efforts en vue d'appliquer un contrôle fiscal optimal, car actuellement les opérations du contrôle fiscal au Maroc sont très faibles.

De plus le critère financier du contrôle fiscal au Maroc, analysé dans la dernière section dudit mémoire, a démontré que les procédures du contrôle fiscal au Maroc, malgré l'évolution importante du rendement financier, n'arrivent pas à satisfaire leur finalité budgétaire à cause de l'aggravation de la fraude et l'évasion fiscale au Maroc.

Pour conclure, La lutte contre l'indiscipline fiscale au Maroc reste faible et très timide, la majorité du peuple de cette nation ne paye pas l'impôt et la minorité des contribuables fraudent l'impôt. La justice, légalité et la commodité de l'impôt au Maroc sont non encore réalisés. D'où une absence de redistribution des richesses qui freine le pays à se développer.

Ainsi, nous concluons ce projet de recherche avec une curiosité non satisfaite, puisque le contrôle fiscal est plus qu'une procédure, plus qu'un texte de la loi. Et qui a encore besoin d'une étude historique, sociologique, politique, concentré sur le fisc et le comptable et avec un essentiel de déterminer la valeur de l'indiscipline fiscale au Maroc.

Cependant, nous pouvons recommander :

- Le L.P.F doit être amandé par d'autres textes réglementaires pour arriver à une procédure du contrôle fiscal compréhensible et valable à chaque catégorie des contribuables. Par exemple le pouvoir de la vérification de comptabilité doit être définit, l'examen de l'ensemble de la situation fiscal des contribuables reste abstrait et ses modalités de mise en oeuvre doivent être actualisées ; le droit de contrôle des prix et des déclarations estimatives doit distinguer entre un contrôle des D.E et un contrôle fiscal I.R.P.F (...)

- Les pouvoirs d'investigation doivent être élargis par un droit d'enquête qui se manifeste sous un contrôle inopiné avec un pouvoir de rectification ; le droit de communication doit suivre celle pratiquée en France, par une distinction entre une demande de renseignements, celles de justifications ou d'éclaircissements.

- les procédures de rectification doivent être simplifiées. par exemple le contribuable soit conteste devant la C.L.T, soit devant la C.N.R.F ; la non réponse doit être considérée comme acceptation de la décision, encadrer l'accord à l'amiable par un texte de la loi ; la recherche de nouveaux moyens de notifications des décisions de l'administration notamment la boite émail pour les personnes morales. De plus, on doit minimiser les délais de ses étapes pour la rendre plus rapide. Ainsi que doter les commissions des moyens matériels et renforcer leur indépendance de la D.G.I

- développer la jurisprudence par la publication des décisions des commissions et des tribunaux.

- Renforcer l'attention accordée au contrôle fiscal dans tous les services de la D.G.I ; augmenter le corps humains dédiés aux services du contrôle ; renforcer la compétence des agents vérificateurs et harmoniser ses méthodes de travail ; faciliter la communication entre les différents le central et le régionale, entre la direction régionale et entre les services de chaque direction ; mettre en place un système d'information de gestion permettant de prendre en charge, analyser, recouper, suivi et traiter les données issues des différent sources d'information(...).

Et pour conclure, c'est à nous tous, en tant que citoyens marocains, de choisir entre le soi et le nous, de contribuer au développement économique du Maroc. Au lieu de le laisser dans un stade critique face aux organismes financiers internationaux.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams