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Le privilège de l'agriculteur en matière d'obtention végétale.

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par pape adama ndiaye
université Assane Seck de Ziguinchor - Licence 2013
  

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Paragraphe 2 : La disparition de l'exception par un contrôle technique

Cependant, ce problème, ayant examiné le cadre juridique international on constate premierement qu'il est insuffisant pour protéger les savoirs traditionnels contre la biopiraterie. L'OAPI étant insuffisant d'abord parce qu'elle n'établit pas le mécanisme pour la protection des savoirs traditionnels autrement dit le droit des agriculteurs et ensuite parce qu'elle est un instrument copié de droit international de l'environnement lui-même non efficace. En plus pour certains il y aurait un conflit potentiel entre l'OAPI et l'ADPI. L'inefficacité de protection des agriculteurs provient fondamentalement de deux ordres de faits. Le premier réside dans la nature de l'objet à être protège, l'environnement est un bien commun reparti entre frontières politiques de sorte que le non respect des obligations contractées dans une convention de la part d'un pays représentera difficilement un dommage immédiat à un autre. L'absence d'un dommage concret et immédiat neutralise l'intérêt de demander le respect des obligations. La deuxième raison découle de la première : en l'absence de raison pour une réponse immédiate et dure. L'environnement ne provoque pas l'urgence de l'application des mécanismes juridiques internationaux coercitifs, nécessaires pour éviter des conflits imminents et graves. Cette situation de temporisation s'exprime de plusieurs manières : ces accords n'ont aucune implication des agriculteurs, ils ne prévoient même pas en règle générale des systèmes de règlements des différents entre agriculteurs et obtenteurs. De plus leurs dispositions mèneraient difficilement à des différents, étant donne que généralement elles sont extrêmement génériques et ouvertes à tous genres exceptions de façon à ne pas dépasser les limites d'un registre de bonne intention. Puisqu'ils les agriculteurs ne perçoivent pas le droit international de l'environnement comme source de conflit, les états s'exemptent de la création d'une organisation mondiale de l'environnement, qui serait chargée d fonctions de réglementation et d'arbitrage

A. Les limites relatives aux propres terres de l'agriculteur

Cette limite concernant des semences de ferme posée par l'UOPV de 1991 est contestée par les pays en voie de développement pour qui il conviendrait de l'élargir aux communautés locales. La sécurité alimentaire de ces communautés locales dépend notamment du partage de semences de ferme. Des lors, la possibilité d'exiger le paiement d'une taxe pour conserver des semences destinées à la replantation ne peut avoir que des répercussions néfastes sur les petits agriculteurs ruraux et nuire à l'équilibre social. L'insécurité alimentaire et la dépendance économique par rapport aux obtenteurs seraient les deux conséquences pour les agriculteurs n'ayant pas le plus souvent les moyens financiers de se procurer de nouvelles semences sur un marché. Il s'avère nécessaire de permettre un partage de ces semences de fermes entre agriculteurs appartenant à une même communauté locale au titre de l'entraide agricole en prévoyant la délivrance de licence obligatoire. Cette licence pouvant être fondées lorsque les variétés végétales ne sont pas disponibles à des conditions commerciales raisonnables, en cas d'urgence nationale et en cas d'utilisation publique non commerciale. Encore faut-il pour cela que le pouvoir exclusif des autorités étatiques de définir les semences de fermes ne soit pas relatif.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway