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Analyse qualitative de l?abandon de taekwondo de compétition chez les jeunes de haut niveau en tunisie

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par jihed abdouli
Institut Supérieure du Sport et de l'éducation physique GAFSA  - Mastère de recherche en sciences humaines et sociales appliqués aux activités physiques et sportives 2013
  

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2. Histoire de taekwondo :

Revenons à la source et passons en revue l'histoire de ce sport devenu désormais planétaire. D'abord, le terme de Taekwondo : tae signifie pied, kwon signifie poing, et do signifie discipline. Il s'agit donc d'un art martial n'utilisant que les quatre membres du corps humain, l'âme et l'esprit. Les coréens pratiquèrent très tôt différents art martiaux aussi bien comme sport que comme technique d'autodéfense. Ces arts martiaux ressemblant au Taekwondo contemporain remontent au royaume Koguryo (37 av. notre ère - 668). La peinture murale d'une tombe construite à l'époque (maintenant en République populaire démocratique de Corée) montre deux jeunes hommes combattant dans des positions de base. Des découvertes datant du royaume Paikche (18 av. notre ère encourageaient surtout les combats à main nue. Les arts martiaux atteignirent leur apogée durant le royaume Silla (57 av. notre ère - 935), qui unifia la péninsule coréenne en 668, notamment grâce au Hwarangdo, organisation militaire, éducatives et sociale regroupant des jeunes de sang noble, appelé Hwarang. Les chevaliers de cette caste établie par le Roi Chinhung étaient dévoués corps et âme à leur pays. L'esprit martial du Hwarangdo devint la racine de la force nationale et morale de l'ère Silla et persiste aujourd'hui même dans les bases philosophiques du Taekwondo contemporain et des académies militaires des trois armes. Leur code de l'honneur dictait un dévouement sans condition au pays, la piété filiale, une fidélité infaillible envers les amis, la bravoure dans les batailles et la sagesse dans le recours à la violence ou le combat à mort. Comprendre cette philosophie est indispensable si l'on veut apprendre les arts martiaux traditionnels de Corée. Durant la dynastie Koryo (918-1392), l'étude du combat à main nue atteignit une telle popularité que les rois de la dynastie avaient promu de grands combats annuels, les soo-bakgi, organisés par les grands maîtres de l'époque qui établissaient les règles afin de préserver les valeurs sportives et martiales. Hélas, les arts martiaux nationaux connurent une période d'obscurantisme sous la dynastie de Chosun (1392-1910) qui adopta le confucianisme dont les principes accordaient la préférence à la plume sur l'épée. Seule, le Roi Chong-jo eut un intérêt pour les arts martiaux et en 1790, suffisant pour ordonner l'élaboration d'un ouvrage officiel sur tous les arts martiaux alors existant en Corée. Un chapitre de cette oeuvre traitant du combat à main nue sert actuellement de référence pour l'entraînement du Taekwondo. L'occupation nipponne (1910-1945) porta encore plus atteinte aux arts martiaux coréens : le gouvernement colonialiste avait banni toute activité culturelle coréenne, dans le but de détruire le patrimoine culturelle coréen. Mais arts martiaux continuèrent à être pratiqués en secret comme l'expression d'une rébellion silencieuse contre la répression japonaise. Après la libération, les maîtres de ces disciplines se réunirent et créèrent un seul art martial : le Taekwondo.   

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand