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Impact des technologies de l'information et de la communication dans le secteur bancaire camerounais.

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par Michel Cyrille ESSONO
UNIVERSITE DE YAOUNDE II - SOA - DESS en Gestion Bancaire et Etablissements Financiers 2009
  

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B- Les services bancaires par l'entremise des TIC au Burkina Faso et la Tunisie

Par les services bancaires il est regroupé un ensemble de possibilités généralement offertes par les banques et accessible en Extranet ou via Internet : on peut citer par exemple la consultation de comptes, les dépôts, virements bancaires et toutes les autres opérations autorisées.

1. Les achats et ventes en ligne au Burkina Faso

Les achats et ventes en ligne où la pratique du commerce électronique n'a pas de définition universellement acceptée. Cependant, on s'accorde sur la distribution, la commercialisation, la vente des produits et services par des moyens électroniques. Les banques burkinabées réalisent les achats en ligne : en 2005, 16% d'entre elles affirment avoir acheté un produit par Internet. Seulement 25% de ces entreprises bancaires résident hors de Ouagadougou. Les raisons évoquées sont essentiellement le manque d'informations et de formation, le coût élevé à l'Internet et le problème de sécurité.

Mémoire rédigé par E S SONO Michel Cyrille 64

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

En outre, la vente en ligne ne concerne que 9% des entreprises enquêtées dont la grande majorité se trouve à Ouagadougou (Diniz E., 1998). Elle a été effectuée par quelques hôtels, agences bancaires, de voyage et de tourisme qui offrent des services adaptés à la vente en ligne45.

Suivant une étude réalisée, les principaux objectifs visés par la pratique du commerce électronique par les banques, par ordre d'importance46 sont : l'élargissement de leur marché géographique (73%), l'atteinte de nouveaux consommateurs (68%), l'accélération de leurs processus commerciaux (68%), l'amélioration de la qualité de leur service 64%). Ils viennent en suite dans une proportion moyenne, la volonté pour les entreprises bancaires de fidéliser (59%) leurs clients, d'améliorer leur image (55%) et de réduire les coûts de commercialisation (55%).

2. Les services bancaires par Internet en Tunisie

L'analyse des 8 sites Web bancaire de banques tunisiennes se fonde sur les précédents cadres de pointage développé dans la littérature (Diniz, 1998; Sahut, 2001; Paynter & Chung, 2002). Cette étape exploratoire vise à évaluer les progrès de banque tunisienne sur le Web et le type de services offerts. Quatre critères ont été utilisés pour évaluer les sites Web bancaire: l'interactivité, le contenu, la technique et de service (services d'information et IB47). "Le site Web les résultats de l'évaluation indiquent l'Internet / l'offre d'une banque de manière objective" (Chung & Paynter, 2002)48. Six entretiens avec les chefs de projets Internet dans 6 de ces 8 banques ont été menées pour analyser et comparer les stratégies liées à IB. L'illustration faite, montre que les sites Web bancaire en Tunisie est orientée vers l'information (57% du critère d'information sont utilisées). Les banques commerciales donnent la priorité à moyen direct de communiquer avec les clients (dans des lieux ou par téléphone)49. Ce manque d'interactivité50 montre que dans le secteur bancaire tunisien, les sites Web ne sont pas faits pour conserver un client à distance, mais de l'aider à établir un contact physique direct avec la banque.

45 Notons que hormis Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, aucune entreprise d'une autre localité n'effectue de vente en ligne.

46 CCI-BF, enquête EUTIC 2006

47 IB est l'Internet banking.

48 Chung W., J. Paynter (2002), "Une évaluation de IB en Nouvelle-Zélande", Actes de la 35e Conférence internationale de Hawaï sur System Sciences (HICSS-35'02).

49 http://www.arraydev.com/commerce/jibc

50 AYADI Achraf, (2006), « Technologiques et organisationnels préalables à la mise en oeuvre bancaires par Internet: Cas d'une banque tunisienne », Journal of Services bancaires par Internet et du commerce, avril, vol. 11, n ° 1, pp. 120

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

Les entrevues ont confirmé cette tendance et les chefs de projet ont expliqué que les banques tunisiennes ne sont pas sûres de la rentabilité de l'Internet comme un canal de distribution. L'utilisation d'outils avancés reste limitée, comme les cookies (qui sont automatiquement utilisés pour identifier et suivre les préférences d'un client connecté). Technologies destinées à la téléphonie mobile (SMS, WAP) sont fournis que par B651. En dépit de leur accessibilité et leur disponibilité pour les banques, les technologies de l'Internet sont faiblement exploitées pour développer de nouvelles façons d'interagir avec les clients. Toutes les banques proposent un niveau de base de l'information, et seuls ceux qui proposent un accès à IB compte peuvent être concernés par l'utilisation de l'Internet comme un canal transactionnel. Aux États-Unis et du marché bancaire français, le pourcentage de l'interactivité en poste au niveau de base sont proches de 100% ce qui n'est pas valable pour le cas tunisien (Diniz, 1998; Sahut, 2001). L'enquête sur l'utilisation montre un important écart entre les meneurs et les suiveurs (B6 et B7 ont un score de 65%, alors que B4 et B5 ont seulement 29%). Les dirigeants de B6 sont fait pour sa IB accès complet et à ses caractéristiques techniques (cadres, des biscuits, des plug-ins, JavaScript, les alertes par SMS et WAP accès mobile). B4 et B5 ont très pauvres statiques sites qui n'ont pas d'accès au compte. La lenteur souvent remarqué au temps de chargement des sites montre bien l'inadaptation de l'infrastructure de communication (les lignes téléphoniques ne sont pas adaptées à l'échange de données) et le sous-dimensionnement du système de traitement de l'information des banques (incapacité à traiter des flux importants de l'information). En fait, toutes les banques ont gardé l'architecture centralisée mise en place au début des années 80. Il est indiqué que presque toutes les banques envisagent de réorganiser leurs systèmes d'information et d'adapter leur logiciel et matériel des technologies reconnues au niveau international. En outre, des entretiens ont montré que seule une banque a créé une unité indépendante pour gérer son site Web (B2), qui est une preuve de peu d'engagement sur Internet.

Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille 65

51 B est l'abréviation de la banque 6.

Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille 66

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

L'essor et la généralisation rapides des TIC ont une incidence directe et spectaculaire dans de la vie des entreprises. Il résulte de cette revue de la littérature que les TIC jouent un rôle primordial dans la productivité organisationnelle et commerciale des entreprises bancaires. Le progrès technologique débouche sur les gains de productivité grâce à l'innovation en matière de produits ou de processus. En particulier, l'adoption et l'application des TIC aux activités financières, à la production, à la distribution et à la productivité ont aidé les entreprises et principalement les banques à devenir plus performantes ou efficaces grâce à des processus innovants, et ont débouché sur les produits ou services entièrement nouveaux. Les TIC réduisent considérablement le risque de crédit, le temps de traitement des opérations bancaires et le problème de file d'attente en agence.

En outre, les TIC ont rendu possible l'explosion des grandes transactions financières interbancaires essentiellement, grâce à la mise en place de nouveaux protocoles de paiement en ligne et de systèmes de règlement brut en temps réel. En fait, pour les paiements courants, les moyens électroniques employés sont notamment les cartes bancaires, les GAB/DAB, les services bancaires par téléphone et les services bancaires mobiles.

Les cas empiriques montrent que le secteur bancaire en France, a vu sa productivité croître de 5,5% l'année, et au Japon, les services financiers par Internet évoluent progressivement malgré l'attachement des ménages aux paiements en espèces. Ces technologies ont permis aux banques de fournir des services bancaires mobiles aux populations vivant dans les zones reculées (le cas échéant de l'Afrique du Sud). Elles facilitent également de faire des achats et vente en ligne (Burkina Faso). Les services bancaires peuvent utiliser le protocole d'Internet ou d'autres protocoles de communication et jouent un rôle relativement plus important dans les pays en developpement.

Mémoire rédigé par E S SONO Michel Cyrille 67

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry