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Impact des technologies de l'information et de la communication dans le secteur bancaire camerounais.

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par Michel Cyrille ESSONO
UNIVERSITE DE YAOUNDE II - SOA - DESS en Gestion Bancaire et Etablissements Financiers 2009
  

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B- Les effets des TIC sur la fonction de productivité et sur l'outil informatique

Les technologies jouent un rôle majeur sur la recherche de la productivité qui constitue l'objectif stratégique de la banque. Notre travail consiste de ressortir dans un premier angle, les critères essentiels de la productivité ; dans un deuxième angle, nous allons voir la technologie comme une ressource stratégique de la banque.

1. L'analyse des critères capitaux de la productivité au sein des banques

Avant d'analyser ces critères, nous allons d'abord nous intéresser à la recherche de la productivité qui pendant longtemps, demeure un objectif stratégique de la banque. Les TIC amènent les banques à avoir le désir d'améliorer la productivité qui s'est avéré une raison principale.

D'après les réponses obtenues de l'enquête, le degré d'importance de l'outil informatique dans leur travail est vu sous deux niveaux. Il se trouve que 83% des services interrogés, considèrent que l'introduction des nouvelles technologies affecte une amélioration « très

Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille 78

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur 6ancaire camerounais

importante » de la productivité. En plus de cela, 17% d'entre eux indiquent que la technologie comme étant un outil de travail emporte une amélioration « importante » de la productivité. Cependant, les indicateurs de l'impact de ces TIC sur la productivité ne sont pas malheureusement disponibles. Dans ce contexte, « ...On n'a pas de données chiffrées en termes de pourcentage...Pour ma part, je n'ai pas vu de chiffres » souligne M. Marrakchi, (2000).

De même, nous allons essayer d'analyser les deux critères fondamentaux de la productivité d'un réseau en fonction de l'utilisation ou non de l'outil informatique. Ces critères essentiels sont : - le nombre moyen d'opérations effectuées par jour ;

- le temps moyen consacré à chaque type d'opération.

Les résultats obtenus vont figurer dans le tableau suivant :

Tableau 8 : Critères essentiels de la productivité

Intitulés

Sans l'outil informatique

Avec l'outil informatique

Le nombre moyen d'opérations

effectuées par jour

Nombre d'opérations

%

Nombre d'opérations

%

 

48

Entre 1 et 20

41

 

43

Entre 21 et 80

36

 

9

Plus de 80

23

Le temps moyen consacré à

chaque type d'opération

Temps consacré

%

Temps consacré

%

 

21

Entre 1 et 5 mn

62

 

54

Entre 15 et 30 mn

18

 

26

Plus de 30 mn

20

 

Source : Données recueillies auprès des directions générales des 6anques. Ta6leau éta6li par nos soins.

D'après les résultats obtenus de ce tableau ci-dessus, il se montre tout à coup que la productivité globale des services interrogés s'est améliorée et multipliée par deux. En effet, les effets de l'automatisation des opérations et particulièrement celles traitées par le réseau (opérations de retraits, de versements, de transferts, ou de changes...) sont positives, car, sans l'outil informatique, 48% des services interrogés effectuent seulement entre 1 et 10 opérations par jour, 43% réalisent entre 11 et 50 opérations et 9% d'entre eux pratiquent plus de 50 opérations.

Aussi, le temps consacré à chaque type d'opérations s'évalue respectivement entre 1 et 30 minutes pour un pourcentage de 21%, 30 et 60 minutes avec un pourcentage de 54% et plus de 60 minutes avec 26%.

Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille 79

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication dans le secteur 6ancaire camerounais

En revanche, avec l'outil informatique, le nombre moyen d'opérations que ces services réalisent par jour est multiplié par deux et le temps moyen qu'ils consacrent à chaque type d'opérations est divisé par deux.

D'après ces résultats, il ressort que l'automatisation est favorable à la productivité du réseau puisqu'elle facilite le traitement d'un grand nombre d'opérations qu'il exécutait difficilement auparavant. De plus en plus, elle entraîne l'augmentation du temps commercial disponible par l'utilisation du « gain de temps » en opérations de développement commercial.

2. La technologie comme une ressource stratégique de la banque.

La technologie utilisée tant dans les administrations publiques que dans les banques nécessite des évaluations multiples. En se fondant sur les questions qui suivent : selon vous, la technologie est vue comme une charge pour la banque ou une ressource stratégique de la banque ? Globalement, est-ce qu'il s'agit d'un gain ou d'un perte ? Les résultats de l'enquête sont consignés dans le tableau suivant :

Tableau 9 : Evaluation des charge et ressource stratégique.

Intitulés

Nombres

Pourcentages

Une charge pour la banque

5

12,5

Une ressource stratégique de la banque

25

62,5

Globalement, il s'agit d'un gain

d'une perte

10

25

 

-

total

40

100

 

Source : Données recueillies auprès des directions générales des 6anques. Ta6leau éta6li par nos soins.

En se limitant aux données recueillies auprès des directions générales des banques, 62,5% des dirigeants interrogés considèrent que la technologie est une ressource stratégique de leur banque. Selon ces dirigeants, la technologie est incontournable car sans elle, la banque ne peut pas continuer à fonctionner. La technologie constitue alors un facteur primordial pour l'avenir de la banque car elle contribue, assurément, à améliorer la qualité du service rendu aux clients, à mieux suivre l'activité de la banque, à pouvoir permettre aux décideurs de mieux prendre les décisions adéquates et les plus efficaces en temps réel et mieux gérer les risques liés à la clientèle, au pays et même au change. En outre, la technologie permet aux techniciens de mieux améliorer leurs connaissances et d'agir rapidement et efficacement. Parmi les dirigeants, 25% d'entre eux trouvent que la technologie constitue un énorme gain pour la banque. Selon les cadres et les employés, la banque est une association gagnante entre les capacités des ressources humaines et des moyens

Mémoire rédigé par ESSONO Mickel Cyrille 80

Impact des Tecknologies de l'Information et de la Communication dans le secteur bancaire camerounais

technologiques disponibles pour les utilisateurs qui sont liés ou non à la banque. De plus, ces cadres et employés ajoutent que la technologie est devenue un élément essentiel voire déterminant dans la qualité des prestations rendues aux clients.

Il serait intéressant de souligner que les améliorations de productivité sont importantes pour les banques camerounaises, parce qu'elles sont de nature à renforcer leur performance relative et leur permettre de jouer fortement un rôle moteur dans la consolidation bancaire en Afrique Centrale.

Bien que les TIC jouent un rôle primordial dans la réalisation de performance du secteur bancaire en terme de production, de distribution et d'amélioration de la productivité, est-ce que l'automatisation des services ne risque pas de conduire à des craintes que peuvent éprouver la clientèle, les cadres et les employés, et entraîner la baisse de la productivité ? La motivation du personnel ne serait-elle pas mise en cause en ce qui concerne la carrière, la promotion, la rémunération mais aussi de la reconnaissance du travail effectué ?

De telles questions nous amènent de dégager les limites liées à l'accès et à l'utilisation des TIC dans l'activité bancaire.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery