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Contribution à  l'amélioration des conditions de travail du personnel du port autonome de Cotonou.

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par Maurile Iréné T. WHANNOU
Universite dà¢â‚¬â„¢Abomey-Calavi - Maîtrise 2012
  

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DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL ET DU CADRE METHODOLOGIQUE

Cette deuxième partie, subdivisée en deux chapitres, prendra en compte le cadre méthodologique et la présentation de la structure de recherche. Dans le chapitre3, nous présenterons la structure de recherche et le cadre méthodologique de l'étude. Quant au chapitre4, il nous permettra de prendre connaissancedes résultats obtenus au cours de cette étude.

CHAPITRE3: Présentation dela structure d'accueil.

v Historique et Présentation de la structure.

Au cours de cet exercice, nous ferons la présentation du Port Autonome de Cotonou et un bref historique du Port de Cotonou.

I. Historique du Port de Cotonou

Avant l'existence du Port de Cotonou et jusqu'à la fin du 19ème siècle, les échanges commerciaux et maritimes se faisaient en deux points du Littoral : Grand-Popo et Ouidah. En ces points, l'embarquement et le débarquement de marchandises et des passagers s'effectuaient par transbordement sur des pirogues qui assuraient la liaison entre les navires mouillant en rades foraines et le rivage. On enregistrait alors beaucoup de pertes (y compris des pertes en vies humaines) et d'avaries.

En Décembre 1891, le wharf fut construit à Cotonou. C'était une parcelle métallique avancée dans la mer jusqu'au-delà de la zone perturbée par la barre ; ainsi les opérations pouvaient se faire dans une eau relativement calme. Cette porte d'accès maritime supplanta rapidement Ouidah et Grand-Popo en raison de la sécurité et de la rapidité qu'elle offrait pour le transbordement. Une flottille de huit (08) chaloupes et vingt-six (26) barcasses faisaient la navette entre les navires ancrés en rade et l'aplomb des grues à l'extrémité du wharf.

Cet ouvrage, d'une longueur de 400 mètres, a subi des améliorations en 1910, 1926, 1928, puis en 1950 et a permis d'assurer le trafic en progression. En effet, en dix(10) ans, on a assisté à un doublement du trafic qui devrait atteindre 304.000 navires en 1960. Il s'imposa l'idée solution moderne à ce problème. Devant cette incapacité du wharf à répondre aux exigences du trafic, les autorités coloniales françaises de l'époque ont confié diverses missions, surtout la réalisation de plusieurs études, au Bureau Central d'Etudes des Equipements d'Outre Mer (BCEOM) et à la Société Grenobloise des Etudes d'Aménagement Hydraulique (SOGREAH) de 1952 à 1959 pour pouvoir trouver de meilleures solutions.

Le 10 juillet 1952, Pelnard-considère, l'ingénieur de BCEOM conclut que le meilleur remède à apporter réside dans l'établissement d'un Port en eau profonde enraciné sur la côte. L'examen approfondi des différentes solutions (Port à accumulation de sable, Port à transit artificiel de sable ou Port îlot) a abouti, pour des raisons économiques et politiques, au choix du Port à accumulation de sable, en eau profonde à Cotonou.

Ce type de Port a la propriété de créer un plan d'eau calme et d'arrêter le sable du transit Littoral grâce à l'ouvrage de protection Ouest. Il permet d'utiliser la zone de remblai gagnée sur la mer pour des extensions du port vers l'Ouest. A l'Est par contre, il fallait prévoir des ouvrages pour lutter contre l'érosion.

Avec l'évolution rapide du trafic, l'idée de construire un Port en eau profonde devint une réalité. De novembre 1959 à juin 1965, les travaux relatifs à cette première partie ont été réalisés. Ainsi, les activités du Port de Cotonou ont effectivement démarré le 1er Décembre 1964 et ce dernier a connu l'accostage du premier navire dénommé « FOCH » à ses quais le 30 décembre 1964. Ceci marqua la cessation des activités du wharf. Quant à l'inauguration officielle du Port de Cotonou, elle a eu lieu le 1er Août 1965. Initialement dimensionné pour les besoins du Bénin et du Niger, le Port de Cotonou devint très vite le Port du Burkina- Faso, du Mali et le Port de désengorgement ponctuel de Lagos. Cette situation a entrainé une évolution rapide du trafic qui dévoilait au grand jour l'étroitesse des installations portuaires. Le projet d'agrandissement du Port a été étudié avec la collaboration du Bureau Central d'Etudes pour les Equipements d'Outre-mer (BCEOM). Cette étude, terminée en 1974, connut trois (03) à quatre (04) années d'attente pour les différentes procédures de mise en forme, de négociation économique, financière et technique. L'objectif du projet était de doubler la capacité des installations du Port de Cotonou. Il s'agissait de passer d'une capacité théorique de quatre cent mille (400 000) tonnes de marchandises à une capacité d'un million (1.000.000) de tonnes. Ainsi, les travaux de la première extension lancés en Mars 1979 ont pris fin en 1983 pour répondre à l'accroissement du trafic.

Puis, d'Octobre 1989 à Juin 1991, d'importants travaux de réhabilitation et d'entretien des infrastructures ont été réalisés, y compris un programme complémentaire important d'assistance technique. L'extension du parc à conteneurs devint une réalité et la mise en place d'un système VTS (Vessel Trafic System) permet la surveillance des installations portuaires et leurs abords par radars avec faisceaux hertziens.

Après la première extension qui a doublé les capacités de traitement du trafic, le Port Autonome de Cotonou s'est attelé à l'amélioration de la productivité et des services.

La vocation régionale du Port de Cotonou s'est confirmée avec le maintien du trafic à un niveau appréciable et s'est par ailleurs concrétisée avec la construction des entrepôts sous douane par les autorités des pays voisins sans littoral (Niger, Mali, Burkina-Faso).

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus