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L'influence des relations publiques sur le capital marque. Bilan de la situation du gestionnaire du réseau public d'électricité.

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par Maxime Sutra
UT1 Toulouse - Master 1 Marketing 2016
  

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3. La confiance

i. La recherche de fidélisation

Bien qu'elle ne soit pas considérée dans les définitions, comme une composante du capital marque, la confiance entretient des liens très proches avec ce dernier.

En marketing, la notion de confiance apparait lorsque la logique relationnelle prend le pas sur le marketing transactionnel. En réponse au développement croissant de la concurrence, les entreprises vont modifier leurs stratégies pour « attirer, maintenir et développer les relations avec les clients» (Berry, 1983) et non plus seulement vendre. Cette logique s'inscrit dans une démarche à long terme et cherche à établir une relation continue afin de fidéliser les consommateurs, contrairement à la logique transactionnelle pour sa part, à court terme.

Des études récentes en marketing14 ont prouvé qu'il est généralement 7 fois plus coûteux de recruter un nouveau client que de vendre à un client existant et que 98% des clients mécontents ne le font jamais savoir et quittent l'entreprise. Qui plus est, une étude de Sage France nous apprend que 68% des clients qui quittent une entreprise le font par manque de communication.

L'ensemble de ces éléments ont donc permis placé la confiance au centre de la relation, cette dernière pouvant également impacter les composantes du capital marque. Pour preuve, dans sa thèse sur la confiance dans le domaine alimentaire, le professeur Paul-Emmanuel Pichon (2006)15 mentionne que « si la confiance participe à la réduction du risque dans les relations industrielles et inter -

14 http://www.conseilsmarketing.com/e-marketing/quels-leviers-utiliser-pour-developper-la-fidelite-de-ses-clients

15 Perception et réduction du risque lors de l'achat de produits alimentaires en grande distribution : facteurs d'influence et rôle de la confiance; Paul-Emmanuel Pichon; 2006

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organisationnelles, il y a tout lieu de penser qu'elle peut jouer un rôle semblable dans les relations consommateur-organisations. »

Patricia Gurviez et Michaël Korchia (2002)16 ont défini la confiance du consommateur comme une « une variable psychologique qui reflète un ensemble de présomptions accumulées quant à la crédibilité, l'intégrité et la bienveillance que le consommateur attribue à la marque ». A travers, le terme « présomptions accumulées » on comprend que la confiance s'établit sur les relations passées du consommateur avec l'entreprise. A travers ces variables, c'est le jugement de la fiabilité de la marque qui est susceptible de déclencher ou non, un sentiment de confiance et donc, impacter l'avenir de la relation. Pour que sa fiabilité soit jugée positivement, l'entreprise se doit d'établir une relation personnalisée avec ses consommateur, d'être à leur écoute et donc de nouer des liens de confiance. Ces éléments ne sont pas sans rappeler les objectifs des relations publiques, un puissant vecteur capable de créer cette confiance.

Un degré de confiance élevé aura tendance favoriser la fidélité du consommateur, mais également à renforcer l'image de marque, la notoriété, la qualité perçue et dans le meilleur des cas, la confiance pourra inciter le consommateur à prendre position en faveur des intérêts de la marque. La question à se poser est alors, à travers quels éléments une entreprise peut-elle créer ce sentiment de confiance?

ii. Les orientations de la confiance

La confiance du consommateur peut se fonder sur deux éléments, la confiance interpersonnelle, c'est à dire basée sur les relations humaines et/ou la confiance institutionnelle, basée sur la réputation de l'entreprise (Young et Wilkinson, 1989)17.

16 Proposition d'une échelle de mesure multidimensionnelle de la confiance dans la marque; Patricia Gurviez et Michaël Korchia; 2002

17 The Role of Trust and Co-operation in Marketing Channels: A Preliminary Study; Young et Wilkinson, 1989

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Jean Frisou (2000)18 définit la confiance interpersonnelle « l'ensemble des croyances confortant le client dans la certitude que les intentions et les comportements de son partenaire d'échange produiront les résultats attendus ». Cette définition n'est pas sans rappeler celle des relations publiques qui se fondent sur une compréhension mutuelle et la recherche de réciprocité afin d'établir une relation gagnant-gagnant. Le personnel de contact, que ce soit la force de vente (relation marchande) ou simple de salarié (relation non marchande) est donc un puissant vecteur capable d'établir ou non ce sentiment de confiance. Chow et Holden (1997)19 concluent que la confiance vis-à-vis du vendeur influence directement la stratégie d'achat et le comportement de l'acheteur. La confiance interpersonnelle est donc indéniable pour nouer des relations d'avenir à long terme.

Pour Bennamour (2000)20 la confiance institutionnelle se définit comme « la confiance existant entre un individu et une organisation en tant que personne morale, mais se différencie de la confiance interpersonnelle qui se situe uniquement au niveau des individus ». Elle est une « volonté délibérée de compter sur la fiabilité et la bienveillance d'une partie en qui l'on croit, et ce dans une situation risquée » .

Contrairement à la confiance interpersonnelle, la confiance institutionnelle ne s'appuie pas sur les relations avec le personnel de contact, par conséquent nous pouvons penser que les éléments qui influencent cette volonté de compter sur la fiabilité, sont ceux du capital marque. A savoir, un degré de notoriété élevée qui réduit le risque perçu, notamment au moment de la phase d'achat. En effet, le consommateur a tendance à être rassuré par les marques qu'il connait. Mais également par l'image de marque, qui si elle est positive, réduira elle aussi le risque perçu et favorisera le développement d'un degré de confiance envers l'institution.

18 J. Frisou (2000), « Confiance Interpersonnelle et Engagement: Une Réorientation Béhavioriste », Recherche et Application en Marketing, vol. 15, n°. 1.

19 The Impact of Customer Relationship Management on Customer Loyalty: Chow et Holden; 1997

20 Orientation relationnelle versus transactionnelle du client : développement d'une échelle dans le secteur bancaire français. Une étude exploratoire; Yasmine Benamour; 2000

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En conclusion nous pouvons donc dire que ces différentes composantes du capital marque vont, si elles sont utiliser correctement, renforcer les relations entre l'entreprise et ses clients, mais également réduire le risque perçu par ces derniers.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault