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Theme : la vie communautaire et le problème de la déscolarisation des filles dans la commune de Sinendé.

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par Moussa TAMOU YATAOU
Université Nationale dà¢â‚¬â„¢Abomey-Calavi Bénin - Maîtrise es sociologie-anthropologie 2006
  

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5- REVUE LITTERAIRE

Au nombre des quelques ouvrages et autres rapports consultés sur la problématique de la scolarisation des filles, il faut citer : le rapport de la tenue des Etats Généraux de l'Education en Octobre 1990 à Cotonou, suivie six ans plus tard de l'organisation en Décembre 1996 de la Table Ronde du Secteur de l'Education. Ces deux travaux ont relevé l'absence d'équité au niveau de l'accès à l'éducation en défaveur des filles surtout celles des zones rurales. On note une disparité qui varie selon les aires socio-culturelles. A ce titre, les résultats des recherches de mémoire de maîtrise de OUASSA KOUARO Monique sous le thème : "Scolarisation des filles en milieu rural : approche socio anthropologique (cas de la sous-préfecture de Matéri)" se sont focalisé sur les freins à l'éducation des filles en société `'Berba `'. Ces freins qui sont liés à l'influence des comportements, des pratiques traditionnelles et les difficultés d'adaptation du système scolaire. Dans le même contexte, SOULEYMANE Boubacar sous le thème de : l'Echec scolaire des jeunes filles dans la communauté urbaine de Niamey a relevé les causes de l'échec scolaire dans l'environnement socio urbain de Niamey. En plus des comportements sociaux à l'égard de la fille qui sont encore évoqués par ce dernier, il a été également fait remarquer l'existence des causes particulières à ce type d'environnement social. Il précise que ces causes sont liées à l'adaptation du système aux conditions de survie des populations.

Actuellement, le préjudice que les comportements et pratiques traditionnelles causent à la scolarisation des filles dans la commune de Sinendé, est beaucoup plus le non maintien celles-ci dans le système que la non inscription. Ce dernier aspect (refus de la première inscription) est largement combattue et améliorée au début du cycle primaire par le projet EDUCOM, les ONG ainsi que les autres projets. Actuellement le problème du maintien de la scolarité des filles constituent une préoccupation majeure de tous les acteurs du système scolaire. Ainsi, dans cette nouvelle optique de promotion de l'éducation de la fille, Odile AKPAKA et Léa GABA dans leur recherche sous le titre : les aspects socio-culturels de la fréquentation scolaire des filles au niveau primaire au Bénin ; ont d'une façon générale, mis en exergue les causes fondamentales qui portent obstacle à la scolarisation des filles au Bénin avec un accent particulier sur les comportements des différents acteurs de notre système éducatif face aux questions de l'éducation de la fille. L'échantillonnage qui leur a permis d'arriver à la généralisation des résultats de leurs études ne permet pas de pénétrer l'intimité des comportements sociaux qui sont le reflet des diverses formes de représentations que chaque société a de l'école et de ses acteurs à différents niveaux.

Aux termes de ses recherches pour le mémoire maîtrise sous le thème : les déterminants de la sous-scolarisation des filles dans l'aire culturelle Baatonu : cas de la commune de Gogounou, Sanni Fidèle SINAGOURIGUI écrit : « Pour ce qui est de la société baatonu l'inadéquation entre leurs réalités sociales et l'éducation moderne pèse lourdement sur les parents dans leur décision d'envoyer les enfants principalement les filles à l'école. D'où le faible taux d'inscription des enfants des deux sexes qu'on enregistre dans tout le Baruwu (Borgou-Alibori) en général et dans la commune de Gogounou en particulier ». Les recherches de S. F. SINAGOURIGUI ont porté sur la problématique de la scolarisation chez baatombu de Gogounou avec un accent mis sur la sous-scolarisation des filles. C'est-à-dire le faite de ne pas inscrire beaucoup de filles à l'école. La présente étude quant à elle met l'accent sur les abandons massifs des filles qui ont eut la chance d'être inscrites à l'école chez les baatombu de Sinendé.

En Mars 2001, sous la direction de M. Aimé GNIMADI, le rapport de la Recherche-action sur la scolarisation des filles à Sinendé a clairement défini les différentes sortes de représentations sociales liées à la scolarisation à Sinendé, particulièrement celle des filles. Les différents aspects de ces représentations ont été occultés et mis en relation avec le phénomène de non maintien des filles dans le système scolaire primaire dans la commune de Sinendé. Mais il est à noter que l'impact de ces représentations sociales sur la déscolarisation des filles est variable selon plusieurs contextes dans la même commune. Il varie par exemple d'un milieu à un autre, d'une école à une autre dans le même milieu, d'une classe (promotion) à une autre et surtout d'un ménage à un autre.

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