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Analyse des déterminants de l'offre du café dans la région naturelle de Kirimiro (1990-2012).

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par Jules BARANDERETSE
Université du Burundi - Licence en Economie Rurale 2014
  

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II.2.1.2. La politique des prix agricoles au Burundi

La politique des prix agricoles échappe en grande partie à ceux qui sont censés la mener. Le système de prix joue un rôle fondamental aussi bien dans l'économie en général que dans l'agriculture en particulier. La politique des prix agricoles est souvent la plus importante mesure à court terme qu'un gouvernement puisse prendre pour influencer la structure de la production et par conséquent celle de la distribution des revenus (Sinamenye, 1988).

Mais aussi, il s'agit d'un instrument extrêmement difficile à manier judicieusement en raison de nombreuses ramifications de ses effets et du grand nombre d'incertitudes qui peuvent compromettre sa réussite.

II.2.1.3. La politique des prix des cultures d'exportation

Pour l'agriculteur burundais, les cultures d'exportation n'ont pas pratiquement la valeur d'usage. Elles sont exclusivement produites pour le marché. Les cours de ces produits sont déterminés sur les marchés mondiaux et le paysan n'a aucune emprise sur ce prix. Toutes fois, de toutes les cultures d'exportation produits ici au Burundi, le café fait l'objet d'une politique de prix assez suivie compte tenu de l'influence des ressources du café sur les recettes publiques, la balance des paiements, les revenus monétaires du monde rural, etc.

Ainsi, au début de chaque campagne café, le gouvernement arrête l'échelle mobile des prix qui indique la répartition des recettes du café entre les différents intervenants dans la filière. Le prix au planteur est donc obtenu à partir du prix FOB de DAR ES SALAAM après la déduction des frais de transport, d'assurance et fret, d'usinage et de conditionnement ainsi que les droits de douane.

Dès lors que le prix FOB DAR-ES-SALAAM est une donnée sur laquelle l'Etat n'a aucune emprise, le prix au producteur apparait comme un prix résiduel que l'Etat s'efforce de maintenir plus ou moins constants.

Mais compte tenu de l'inflation et de la détérioration des termes de l'échange, le pouvoir d'achat du producteur continu à se dégrader de temps en temps. Une politique incitative des prix des produits agricoles d'exportation peut entrainer une hausse de la production. Comme le montre Sinamenye (1988), la valorisation du coton à partir de 1976-1977 a entraîné un relèvement des superficies, du nombre de planteurs et en conséquence de la production.

Néanmoins, d'autres facteurs que le prix sont pris en compte par l'agriculteur, notamment le coût de production, les conditions climatiques, les prix relatifs par rapports à d'autres cultures et surtout les cultures vivrières. Ces dernières du fait du relèvement continu par le jeu des lois du marché, exercent une grande concurrence sur la production des cultures de rente.

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