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La réaction du merm face à  une situation d'urgence en imagerie médicale.

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par Julie Gensous
Lycée Estienne dà¢â‚¬â„¢Orves / Nice / France - Diplôme de Technicien Supérieur en Imagerie Médicale et Radiologie Thérapeuthique 2014
  

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4.2.4. Richard S. Lazarus (1922 - 2002) et Susan Folkman

Il faudra attendre les années 1960-1970, et des travaux, dépassant le modèle linéaire de type « stimulus-réponse » de Selye, pour commencer à mettre en évidence l'importance des perceptions, autrement dit des processus cognitifs, dans la survenue de l'état de stress.

Le modèle transactionnel du stress de Lazarus et Folkman, proposé en 1984, permet de décrire ces processus cognitifs.

Ces auteurs postulent que ce ne sont pas les événements eux-mêmes qui déterminent l'apparition d'un état de stress. Selon Lazarus « le stimulus n'existe pas en soi comme stress, c'est le sujet qui peut ou non l'évaluer comme tel » (Lazarus, 1984), ce qui est déterminant, ce sont les perceptions et le vécu de ces événements. C'est l'évaluation de la situation et des ressources personnelles qui déterminent l'existence, ou non, du stress.

Ils apportent ainsi une définition plus complète de la notion de stress : une transaction entre la personne et l'environnement dans laquelle la situation est évaluée comme débordant les ressources d'un individu et pouvant mettre en danger son bien-être. Il faut comprendre que l'individu peut être responsable de l'importance des agents stressants agissant sur son organisme.

Grâce à ces auteurs nous avons une approche interactionniste cognitive du stress : le stress implique un processus incluant à la fois la personne, l'environnement et leurs transactions.

Selon eux, l'individu confronté à une situation stressante procède à deux types d'évaluation :

? l'évaluation primaire ou stress perçu, consiste à envisager ce qui est en jeu dans la situation : les challenges et les défis amènent des émotions positives tandis que les pertes et les menaces apportent des émotions négatives. Ainsi les réactions au stress dépendent moins du stress objectif (agent déclenchant) que du stress perçu (variable modératrice).

? L'évaluation secondaire ou contrôle perçu consiste à envisager les différentes options pour « manager » la situation, la changer, l'accepter ou l'éviter. L'individu fait l'inventaire de toutes ses ressources personnelles et sociales. Cette perception du contrôle peut être vue, soit comme un processus perceptivo-cognitif transitoire lié au contexte, soit comme une caractéristique stable de la personnalité.

Après ce tour d'horizon non exhaustif, mais le plus complet possible du point de vue des auteurs, attardons nous sur une vision plus physiologique du stress.

GENSOUS JULIE (2012 - 2015) 30

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault