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Performance prévisionnelle de modèles de taux de change fondés sur la valeur actualisée.

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par Yves Oscar O. KADJO
Universite du Quebec a Montreal (UQAM) - MAÎTRISE ECONOMIQUE 0000
  

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. (2.1)

CHAPITRE II

LES TRAVAUX EMPIRIQUES SUR LE TAUX DE CHANGE

Le taux de change est une variable macroéconomique importante. Cependant, sa modélisation et sa prévision comportent bien des difficultés. Plusieurs modèles empiriques ont donc été considérés. Ces modèles pourraient être répartis en modèles structurels et en modèles non structurels dont la modélisation fondée sur la valeur actualisée. De nombreux auteurs se sont alors penchés sur la performance empirique de ces modèles. Ainsi, dans ce chapitre, nous étudierons d'abord la performance des modèles structurels de taux de change. Ensuite, nous nous intéresserons à la performance des modèles de taux de change fondés sur les valeurs actualisées.

* *

( ) ( ) ( i i * )

s m m

= -- -- ço y -- y + 2 --

2.1 La performance des modèles structurels

La classe des modèles structurels est diversifiée. Cette section analysera certaines approches macroéconomiques de détermination du taux de change qui sont souvent employées.

2.1.1 Prédictions des modèles monétaires de taux de change

Les modèles monétaires de taux de change comportent deux grandes variantes, dont celle à prix flexible qui fut étudiée par Frenkel (1976) et Bilson (1981). Ces modèles peuvent être représentés d'une manière générale comme suit :

14

Cette formalisation empirique découle de la log-linéarisation du modèle théorique de l'équation (1.15):

(2.2)

En posant , , , , on obtient

approximativement l'équation (2.1).

Les auteurs ont donc contraint à l'unité le coefficient du terme . Dans leur

spécification, ils ont aussi contraint le taux de change réel en imposant la

parité absolue des pouvoirs d'achat. En plus, les auteurs ont fait abstraction des coûts de transport ou des différentiels de taxation entre les pays.

L'équation (2.1) prédit premièrement qu'un revenu relatif plus élevé induit une monnaie plus forte. Le mécanisme explicatif est qu'un revenu relatif plus élevé induit une demande de monnaie relative plus importante citeris paribus. La seconde prédiction est qu'un taux d'intérêt élevé induit une monnaie plus faible. Cela s'explique par le fait qu'un taux d'intérêt plus élevé implique une demande de monnaie relativement plus faible. Dans le modèle de Mundell-Fleming, des revenus plus élevés impliquent des importations plus élevées, toutes choses égales par ailleurs, et par conséquent une monnaie plus faible.

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