Memoire Online - à‰tude sur les ménages de la commune de mont Ngafula. Cas de Kinsuka.

Travail de Fin de Cycle présente en vue de l'obtention du Grade de Gradué en Sciences Agronomiques.

DEDICACE

Que ce travail soit un signe d'amour que j'ai toujours manifesté à votre égard.

AVANT-PROPOS

Notre intérêt pour le « Pluri » se traduit également dans notre vie universitaire et nous tenons à remercier la multitude de personnes qui ont gravité à un moment ou à un autre autour de notre travail en apportant chacune sa richesse singulière. Cette partie certes courte, voudrait remercier ces personnes qui nous portent dans leurs coeurs. Que toutes y reconnaissent notre gratitude à leur endroit.

Il est de notre devoir de remercier vivement tout le corps professoral du premier cycle de la faculté des sciences agronomiques pour son dévouement et sa disponibilité durant toute la période de notre formation.

Nous remercions le professeur MUTEBA KALALA Damien-Joseph qui est Directeur de ce travail pour nous avoir accompagné dans notre parcours de formation et permis de mener cette recherche jusqu'à son terme malgré ses multiples occupations.

Nous ne pouvons achever ces remerciements sans une pensée pour l'affection que nous a témoignée notre famille dont ma mère : LIEVINE MUYAYA, mon père SYLVIN BELENGE mes soeurs Sylvie BELENGE, Sandra BELENGE, gracia BELENGE à mes frères Jordy BELENGE, gloire BELENGE, mon bras droit Christian MULEMBAKANI et ma jumelle Beth BELENGE d'avoir cru en nous.

INTRODUCTION GENERALE

I. PROBLÉMATIQUE

L'accès aux produits alimentaire reste un défi pour l'importante frange de la population d'Afrique. Ces difficultés sont souvent accentuées après les guerres civiles qui font perdre aux populations leurs moyens de production et une croissance de la population élevée (Kankondi et al 2001).

Le recensement scientifique du 1^er Juillet 1984 est le travail le plus solide qui ait jamais été réalisé sur la population du Congo, les résultats établissent que le taux de la croissance de la population était alors supérieur à 3% par an. Vers 1970 il y a eu un recensement administratif qui fut réalisé avec un soin particulier, les données montrant qu'à 2023 la République démocratique du Congo atteindra 100 millions d'habitants (Léon de saint Moulin, 2011).

Actuelle La République démocratique du Congo est composée d'environ 75507308 d'habitants. Du point de vue démographique, elle occupe la quatrième position après l'Égypte et avant Afrique du Sud. (CIA 2014). La ville de Kinshasa compte 11% de la population nationale et 34% de la population urbaine de la République Démocratique du Congo. La ville de Kinshasa est peuplée à cause de l'Exode rurale. Suite à de différentes guerres a connu le pays. (Muteba, 2014).

Compte tenu de nombre monstrueux de la population actuelle de la ville province de Kinshasa suite à l'Exode rural et des importations élevés de denrées alimentaire qui favorise une chute de production agricole locale. Ensuite certaines ouvertures qui font alimenter la ville province de Kinshasa comme les produits proviennent de LUFU qui influence le marché suite à son prix non exorbitant. Sur ce nous estimons que le mode de consommation alimentaire de la population subira certain modification par rapport aux années antérieurs. Peu de chercheur se base sur le rythme ou le mode de consommation alimentaire, ce pour quoi nous avons résolu d'analyser le mode de consommation alimentaire du quartier 7 dans commune de N'djili.

Parmi les communes de district de TSHANGU, la commune de N'djili est considérée comme la plus "évoluée". Parce qu'une partie de cette commune a été construite selon les normes d'urbanisation par l'Office National de Logement ce qui n'est pas le cas avec les autres communes de la TSHANGU, l'accès à l'électrique y est aussi relativement. On y trouve également un bon nombre d'édifices tant privés que publics, de routes asphaltées , d'écoles, d' hôpitaux, etc. C'était à cause de tous ces éléments que nous avons considéré la commune de N'djili comme cadre d'étude favorable pour mener la présente étude basée sur l'analyse des modes de consommation alimentaire des ménages.

II. HYPOTHESES

Etant donné que la population congolaise est sans cesse croissante, il est probable que les ménages du quartier 7 à N'djili soient composés par un grand nombre d'habitants . Dans ces conditions, c'est la pauvreté qui sera leur caractéristique principale.

Comme la population est élevée nous estimons que c'est niveau de revenu influencera les modes de consommation alimentaire et non les préférences des personnes.

Compte tenu des importations élevés est incontrôlé des denrées alimentaires dans la ville province de Kinshasa, les produits agricoles locaux sont devenus couteux par rapport aux produits importés, sur ce les ménages du quartier 7 de la commune de N'djili auront tendance à consommer des aliments importés que des aliments locaux

III. BUT ET OBJECTIFS

Le présent travail a pour but de caractériser les modes de consommation alimentaire des ménages dans de commune de N'djili précisément dans le quartier 7

Ø Décrire et Analyser les différents modes de consommation alimentaire des ménages.

IV. METHODOLOGIE DE L'ETUDE ET DELIMINATION

Pour mener cette étude, il a été procédé d'abord par la recherche documentaire portant sur les thématiques en rapport avec la sécurité alimentaire, l'agriculture, la consommation des ménages, etc.

Ensuite, les enquêtes sous forme des suivis des ménages ont été réalisées pour collecter les données nécessaires à l'élaboration de cet travail.

La présente étude se limite du point de vue spatial, à la ville de Kinshasa. Les enquêtes ont été réalisées au quartier 7 dans la commune de N'djili. Sur le plan temporel, l'étude s'est étendue du mois d'avril au mois de Juin 2015. C'est au cours de cette période que les différentes données exploitées dans ce travail ont été collectées à travers une série d'enquêtes.

V. INTERET DE L'ETUDE

Le présent travail permet de donner des informations sur les modes de consommation alimentaires des ménages. Ces informations pourraient intéresser les chercheurs aussi bien que les décideurs.

VI. SUBDIVISION ET STRUCTURE DE L'ETUDE

Le travail est subdivisé en 3 chapitres, hormis l'introduction et la conclusion.

CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTÉRATURE

1.1. DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS

1.1.1. Ménage

Un ménage est considéré comme un individu ou groupe d'individus vivant ensemble, considérés en tant qu'unité socio-économique (ANONYME, 2009).

1.1.2. Consommation

Selon MERENNE (1981), la consommation est l'usage fait des produits, elle désigne également la dépense ou l'utilisation d'une énergie ou d'une source d'énergie. Selon l'usage le plus courant.

1.1.3. La consommation alimentaire

Elle est définie selon la F.A.O. comme un ensemble des aliments accessibles à un groupe de population, quelle qui en soit l'origine (production locale ou importation). (F.A.O. 1987).

1.1.4. Aliment

L'aliment une substance non toxique qui comporte de nutriments donc nourrissante susceptible de satisfaire l'appétit donc appétence et habituellement consommée dans la société considérée, donc coutumière (MUTEBA, 2014).

1.1.5. Nutriment et nutrition

Les aliments fournissent l'énergie nécessaire à la vie. Toutefois, le corps ne peut les utiliser directement. Il doit d'abord les transformer en toute petite partie qu'on appelle des « NUTRIMENTS ». Cette étape s'appelle la digestion. Elle commence dans la bouche quand on mastique les aliments. Elle se poursuit dans l'estomac et se termine dans les intestins, d'ailleurs à cet endroit que les nutriments passent dans le sang qui les distribue dans toutes les partie du les principaux nutriments sont : l'eau, les protéines, les glucides, les lipides ainsi que les vitamines et les minéraux (Landry et el 2012). La nutrition désigne les processus par les quels un être vivant transforme des aliments pour assurer son fonctionnement.

1.1.6. Pauvreté des ménages

La pauvreté caractérise la situation d'un individu qui ne dispose pas des ressources réputées suffisantes pour vivre dignement dans une société et sur contexte, la société lui fournit une assistance, ou devait lui fournir une assistance pour tenir rang (ELODIE W. 2008).

Cette notion est aussi compliquée, car elle dépend de l'approche que l'on considère. On parle d'une part de la pauvreté absolue définie comme l'insuffisance ou le manque d'un niveau de revenu jugé minimum pour vivre (soit 1$/jour). Au niveau international, et d'autre part de la pauvreté relative définie en comparant la distribution des revenus entre les riches et les pauvres (KANKONDE et TOLLENS, 2001).

Les ménages pauvres ou fragiles sont ceux occupant bien souvent les logements les plus dégradés et les moins performants, comme ceux qui habitent les communes rurales ou des quartiers périphériques excentrés. Par contre ceux qui habitent les communes urbaines, des logements confortables, sont qualifiés des ménages riches (INSEE, 2006).

1.2. FACTEURS INFLUENCANTS LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE

On distingue 3 grands types de facteurs qui influencent la consommation alimentaire : les facteurs culturels, les facteurs sociaux et les facteurs personnels.

1.2.1. Facteurs culturels

Les facteurs culturels sont ceux issus des différentes composantes liées à la culture ou l'environnement culturel à laquelle appartient le consommateur. La culture et l'environnement sociétal : La culture est déterminante lorsqu'il s'agit de comprendre les besoins et les comportements d'un individu. Tout au long de son existence, un individu est influencé par sa famille, ses amis, son environnement culturel ou encore la société qui vont lui « enseigner » des valeurs, des préférences ainsi que des comportements propres à leur culture commune.

Les sous-cultures : une société est composée de plusieurs sous-cultures au sein desquelles les individus peuvent s'identifier. Les sous-cultures sont des groupes d'individus partageant des valeurs basées sur une expérience commune ou un mode de vie similaire sur le plan global. Les sous-cultures sont les nationalités, les religions, les groupes ethniques, les classes d'âge, le genre de l'individu, etc.

1.2.2. Facteurs sociaux

Les facteurs sociaux font partie des facteurs qui influencent la consommation alimentaire de manière importante. Ils se classent en 3 catégories : les groupes de référence, la famille ainsi que les rôles et statuts sociaux. Les groupes de référence et groupes d'appartenance : Les groupes d'appartenance d'un individu sont les groupes sociaux auquel il appartient et qui auront une influence sur lui. Les groupes d'appartenance sont habituellement liés à son origine social, son âge, son lieu de résidence, son travail, ses activités, ses loisirs, etc. Le degré d'influence peut varier en fonction des groupes et des individus.

1.2.3. Facteurs personnels

Les décisions et comportements d'achat sont bien évidemment aussi influencés par les caractéristiques propres à chaque consommateur.

Age et mode de vie : un consommateur n'achète pas les mêmes produits ou services à 20 ans ou 70 ans. Son mode de vie, ses valeurs, son environnement, ses activités, ses loisirs et ses habitudes de Consommation évoluent tout au long de sa vie.

1.3. EVOLUTION DE LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE

L'alimentation humaine a évolué à travers les âges et elle continue d'évoluer de plus en plus vite sous l'impulsion de très nombreux facteurs. Selon l'évolution des MCA est déterminée par la dynamique du développement des forces productives et des modes de production. Les caractéristiques de l'offre alimentaire (quantités, qualités, prix des produits) et des besoins nutritionnels, ainsi que les niveaux de disponibilité des revenus et du temps des USEC dépendent de cette dynamique. (MUTEBA 2014).

CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDES ET METHODOLOGIE DU TRAVAIL

2.1. MILIEU D'ETUDE

2.1.1. Présentation de la commune de N'djili

A. Situation géographique

La commune de N'djili est située dans la partie Est de la ville de Kinshasa, elle a une superficie de 11.400 km2. Sa population est estimée à plus ou moins 442.138 habitants avec une densité moyenne de 13.773 habitant/km2. La commune de N'djili comporte 13 quartiers parmi lesquels 7 sont urbanisés et 6 non-urbanisés. La commune de N'djili constitue par sa situation géographique le pôle d'attraction de la zone Sud de la ville de Kinshasa. Elle est bornée au Nord par l'intersection de l'axe du boulevard Lumumba qui la sépare de la commune de Masina. A l'Est, par la rivière Tshangu, à l'affluent d'un caniveau qui le sépare de la commune de Kimbaseke. Au Sud par l'axe Kumbi, jusqu'à l'intersection de l'avenue Président Mobutu et de la trajectoire de rue Kulbi, jusqu'à la rivière N'djili. A l'Ouest par la rivière N'djili jusqu'à l'intersection avec l'axe du boulevard Lumumba qui la sépare des communes de Kimbanseke et Matete (Lelo et Tshimanga, Op.cit.).

Le quartier 7 a une superficie de 0,866 Km², il compte 9 rues et une route principale appelée avenue commerciale. La population est de 13442 habitants dont 3323 nationaux et 119 étrangers. Le quartier comprend 10 rues dans son ensemble et 716 parcelles.

B. Situation socio-économique

La commune de N'djili vit de ses recettes provenant essentiellement de l'étalage dans les marchés, aussi avec celles en provenance des chambres froides, boutiques, maisons de couture, des différents ateliers, des maraîchers, etc. Cette commune n'est pas une entité industrielle mais elle est réputée pour la qualité supérieure de ses mécaniciens automobiles qu'on appelle « bana N'djili », qui sont capables de réparer un véhicule au point de le rendre de nouveau neuf. La commune a donné son nom à l'aéroport international qui porte son nom, cependant situé dans la commune de NSELE. Le tribunal de paix de Kinshasa, le parquet de grande instance ainsi que le tribunal de grande instance de Kinshasa ont des extensions à Ndjili. Cette commune est une zone de santé qui comporte 13 aires de santé dont 11 sont couvertes. Elle compte 62 écoles maternelles, 326 écoles primaires et 225 écoles secondaires. La commune est approvisionnée en légumes, fruits et manioc par les sites de CECOMAF créés en 1953.

C. Climat, sol et végétation

La commune de N'djli subit des conditions générales du climat de la ville de Kinshasa appartenant au type Aw4. Selon la classification de Koppen, il s'agit d'un climat tropical chaud et humide, caractérisé par deux saisons, la saison pluvieuse et la saison sèche. Elle présente un sol sablonneux quand bien même dans quelques endroits on trouve des terres argileuses. La végétation de ladite commune est constituée généralement des arbres fruitiers composés des Manguiers, Avocatier, Pommiers etc.

2.2. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

La présente étude a nécessité, plusieurs alternatives préliminaires avant sa mise en place. En effet, ces préalables consistant en des étapes suivantes : la recherche documentaire, la pré-enquête, l'échantillonnage, l'élaboration du questionnaire d'enquête, les enquêtes sur terrain, suivi des ménages, le dépouillement des données, l'analyse et le traitement des données, enfin la rédaction du travail final.

En terme de recherche documentaire, l'étude a consisté en une consultation des documents sur la situation alimentaire du pays. Après la documentation, il était question de passer à la pré-enquête qui préalablement précédée par une prise de contacts avec les dirigeants des ménages.

Concernant les enquêtes sur terrain, ont été réalisées sur base d'un choix raisonné sur les ménages. 10 ménages ont été choisis sur base d'indicateurs extérieurs pouvant permettre de faire une idée sur ces ménages bien que ces indicateurs étant susceptibles de fournir des informations erronées.

Une fois les 10 ménages ont été identifiés et choisis, il a été procédé au suivi proprement dits. Pour cela, chaque ménage a été suivi pendant 8 jours à raison 2 fois par semaine. Avec les 10 ménages suivis, 80 suivis ont été réalisés.

Les informations recueillies ont été enregistrées dans une fiche élaborées à cet effet. La fin de la collecte des données, les informations ont été codifiées et analysées à travers les logiciels SPSS 21 et Excel 2007.

CHAPITRE III. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

3.1. CARACTERISTIQUES DE PROFILS DES MENAGES

3.1.1. Taille de ménage

Ménages	Taille de ménage
1 Ménages	9
2 Ménages	6
3 Ménages	10
4 Ménages	7
5 Ménages	4
6 Ménages	5
7 Ménages	6
8 Ménages	6
9 Ménages	7
10 Ménages	8
Total	68
Moyenne	6,8000
Médiane	6,5000
Mode	6,00
Ecart-type	1,81353
Minimum	4,00
Maximum	10,00

Les ménages enquêtés donnent comme information ci-après. Dans l'ensemble des ménages enquêtés, le nombre total est de 68 personnes avec une moyenne de 7 personnes par ménage et une médiane de 7, ensuite la mode est de 6. Le minimum dans le ménage est de 4 personnes avec un maximum de 10 personnes.

3.1.2. Profils des chefs de ménages et des conjoints

Caractéristiques	Effectifs	Chez de ménages	Conjointe
1. Genre
Masculin	28	90	0
Féminin	35	10	100
Total	63	100	100
2. Etat civil
Marié	9	90	88,9
Veuf (Ve)	1	10	11,1
Total	10	100	100
3. Age
30ans	39	67,9	57,1
30 à 40 ans	12	7,1	28,6
40 à 50 ans	5	10,8	5,7
51 à 60 ans	4	7,1	5,7
+60 ans	3	7,1	2,9
Total	63	100	100

Le tableau ci-haut permet de faire les observations suivantes : le résultat obtenu permet de dire que les chefs de ménages sont en majorité du genre masculin. Dans ces ménages, la femme joue à la fois le rôle de mère et de gestionnaire au quotidien du ménage. La plupart des individus se retrouve dans une classe d'âge de moins de 30 ans, au fur et à mesure que l'âge avance le nombre des individus diminue progressivement aux seins de ménages.

3.1.3. Niveau d'instruction

Le niveau d'instruction est un facteur pouvant influencer les modes de consommation alimentaire dans les ménages. Les résultats de ceux enquêtes montrent qu'un grand nombre de chefs des ménages ont fait les études supérieur/Université tandis que la plupart de conjoints ont fait les études secondaire soit elles n'ont pas étudié.

Le tableau 3. Présente le niveau d'instruction et Activité professionnelle

Caractéristiques	Chef de ménages	conjointe
1. Niveau d'instruction
Pas étudié	0	1
Primaire	0	1
Secondaire	3	6
supérieur/Université	6	2
Total	9	10
2. Activité professionnelle
Travailleur formel	7	0
sans emploi	0	7
Artisan	3	3
Total	9	10

Ce tableau révèle également que les chefs de ménages sont en majorité dans le secteur formel. Très peu pratique de métiers artisanaux. Mais un constat se dégage quant à l'activité professionnelle des conjoints. En effet la majorité de conjoints sont de sans emploi.

3.2. PRATIQUES ALIMENTAIRES ET MODES DE CONSOMMATION ALIMENTAIRE.

3.2.1. Préparation culinaire

Le tableau 5 ci-dessous présente les différentes préparations culinaires ainsi que l'heure de ces préparations.

A partir des informations de ce tableau on observe qu'en moyenne, le repas du matin se prennent aux environ de 9 heures, cela permet aux ménages d'abolir le repas du midi faute d'insuffisante de revenu ou de moyen financier.

Le repas du soir est essentiellement organisé à 17h dans les ménages. Le nombre de préparations culinaires dans les ménages est de deux repas par jour, donc le matin et le soir. La préparation culinaire est une activité préalable à l'organisation des repas au sein des ménages.

L'heure de préparations des petits déjeuners	Fréquences
7 heures	8
8 heures	19
9 heures	39
10 heures	14
Total	80
L'heure de préparations des repas du soir
15 heures	10
16 heures	23
17 heures	26
18 heures	12
Apres 19 heures	9
Total	80

3.2.2. Aliments de base les plus consommés et leurs dépenses (fc) hebdomadaire dans les ménages enquêtés

1° Les résultats du premier ménage

	céréales	racines et tubercules	Légumes	viande	poissons	fruits	boisson	Dépense journalier
1	1800	1500	1500	0	1500	0	1100	7400
2	2400	900	500	3000	0	0	800	7600
3	2500	1500	1000	4000	0	0	500	9500
4	1800	1500	500	4500	0	0	900	9200
5	2500	1500	1600	0	1500	0	1000	8100
6	2800	1000	1000	0	2500	0	500	7800
7	2500	1200	2000	4500	0	0	500	10700
8	2300	800	1500	0	3000	0	1800	9400
Total	18600	9900	9600	16000	8500	0	7100	69700

Le premier tableau indique que la consommation des céréales occupe la première position en prix qui est de 18600 FC. Les céréales sont consommées sous plusieurs formes (pain, fufu, spaghetti, bouillir etc.) au sein du ménage. Les céréales peuvent être le maïs, les semoules, les riz etc. Les racines et tubercules (les pommes de terre, le manioc, les patates douce, le tarot et autres). La consommation de la viande dans ce ménage occupe un prix élevé que les légumes.

2° Les résultats du deuxième ménage

Jour	céréales	racines et tubercules	légumes	viande	poissons	Fruits	boisson	Dépenses journalier
1	2000	0	2350	0	1000	0	800	6150
2	1500	100	2500	0	1000	0	1100	6200
3	2000	1500	2000	0	1500	0	1000	8000
4	2000	1500	1000	6500	0	0	850	11850
5	1300	1000	2000	2500	0	100	900	7800
6	1800	1000	2000	0	1500	100	1000	7400
7	1500	1200	1500	5500	0	0	900	10600
8	1300	800	2500	0	2000	0	800	7400
Total	13400	7100	15850	14500	7000	200	7350	65400

Dans le tableau ci-haut la consommation de légumes est de 15850 FC cela est dû à un jardin potager dans la parcelle. La consommation de la viande (vivre frais) est 14500 FC. Le coût des céréales est de 13400 FC.

3° Les résultats du troisième ménage

Jour	céréales	racines et tubercules	légumes	viande	poissons	Fruits	boisson	Dépenses journalière
1	1100	1000	2500	0	2000	0	900	7500
2	1400	900	1000	0	2500	0	100	5900
3	1800	1500	2500	2500	0	100	600	9000
4	1900	1500	3300	3500	0	500	900	11600
5	2300	1000	1000	2100	0	0	1500	7900
6	1800	1000	3000	0	0	0	1000	6800
7	1500	1200	1000	0	2800	0	1100	7600
8	1300	800	1500	0	3000	150	900	7650
Total	13100	8900	15800	8100	10300	750	7088	64050

Dans le tableau ci-haut la consommation de légumes est de 15800 FC. La consommation de la viande de poissons (vivre frais) est 10300 FC, suivi des céréales dont le coût a été estimé à nt de 13100 FC, les céréales, les racines et les tubercules sont consommées en plusieurs formes au sein du ménage.

4° Les résultats du quatrième ménage

Jour	céréales	racines et tubercules	Légumes	viandes	poissons	Fruits	boisson	Dépenses journalier
1	300	1000	1500	3500	0	0	400	6701
2	1000	1500	2500	0	2000	0	700	7702
3	1000	1500	1000	4500	0	0	600	8603
4	300	1000	2000	3000	0	300	500	7104
5	800	1000	1000	0	3500	400	500	7205
6	500	1200	2500	0	2800	0	700	7706
7	500	800	1000	3700	0	0	500	6507
8	1500	0	3800	0	1000	0	300	6608
Total	5900	8000	15300	14700	9300	700	4200	58136

Le tableau ci-haut nous montre la consommation des légumes dans ce ménage est beaucoup plus importante par rapport à d'autres aliments, les prix réservé aux légumes est de 15300 FC, les légumes les plus consommés dans le ménage est le pondu (les feuilles du manioc). Les autres dépenses par ordre décroissant sont: les viande, les poissons, de racines et tubercules et des céréales.

5° Les résultats du cinquième ménage

Jour	céréales	racines et tubercules	Légumes	viande	poissons	Fruits	boisson	Dépenses journalier
1	2300	0	3800	0	0	0	400	6500
2	1500	1000	3500	0	1000	0	300	7300
3	1500	1500	500	3000	0	500	500	7500
4	2000	1500	500	4000	0	0	500	8500
5	1300	1000	700	0	2500	0	400	5900
6	1800	1000	2000	2550	0	500	300	8150
7	1500	1200	1500	2800	0	0	700	7700
8	1300	800	2000	1000	0	0	400	5500
Total	13200	8000	14500	13350	3500	1000	3500	57050

Le tableau ci-haut nous montre que la consommation des légumes est élevée avec un montant hebdomadaire de 14500 FC, les légumes les plus utilisés dans ménages c'est le pondu (les feuilles du manioc). La consommation de la viande et des céréales viennent respectivement en deuxième et troisième position. Mais la consommation des poissons est faible avec un montant hebdomadaire de 3500 FC.

6° Les résultats du sixième ménage

Jour	céréales	racines et tubercules	Légumes	viande	poissons	Fruits	boisson	Dépenses journalier
1	2000	1000	4000	0	0	0	400	7400
2	1400	900	1000	0	2500	100	500	6400
3	1600	1000	1500	0	2500	100	300	7000
4	2000	1500	1000	3500	0	0	600	8600
5	2000	0	3150	0	1000	0	500	6650
6	1500	1000	1000	2500	0	500	400	6900
7	1000	1500	2500	2700	0	0	400	8100
8	1400	750	1500	0	1500	0	400	5550
Total	12900	7650	15650	8700	7500	700	3500	56600

Le table ci-haut nous montre que la consommation des légumes sont importante suivie de céréales, dans ce ménage la consommation du pondu et le riz est fréquent suivant leur ethnie.

7° Les résultats du septième ménage

Jour	céréales	racines et tubercules	légumes	viande	poissons	Fruits	boisson	Dépenses journalier
1	2300	0	1800	0	0	150	100	4350
2	1500	1000	1000	0	1000	500	500	5500
3	1500	1500	1000	3000	0	0	400	7400
4	200	1500	1000	4000	0	250	700	7650
5	1300	1000	1600	0	2500	0	1000	7400
6	1800	1000	500	2550	0	0	1300	7150
7	1200	1200	1000	2800	0	100	900	7200
8	1300	800	2600	1000	0	500	1250	7450
Total	11100	8000	10500	13350	3500	1500	6150	54100

Le tableau ci-haut explique que la consommation de la viande, des céréales, des légumes et des racines et tubercules sont plus importants en prix par rapport aux fruits, poissons et boissons.

Jour	céréales	racines et tubercules	légumes	Viande	poissons	fruits	boisson	Dépenses journalier
1	1500	1500	1600	0	1500	0	800	6900
2	1300	1000	2000	2500	0	200	800	7800
3	1300	1000	1000	2100	0	0	500	5900
4	1300	1000	2000	3000	0	500	1000	8800
5	1300	1000	3000	1500	0	0	600	7400
6	1300	1000	1000	0	2000	600	600	6500
7	2000	0	3150	0	1000	300	700	7150
8	1300	1000	2000	0	2500	100	1000	7900
Total	11300	7500	15750	9100	7000	1700	6000	58350

Le tableau ci-haut démontre que les légumes sont des aliments les plus consommés, le montant de consommation par semaine étant de 15750 FC. Après les légumes viennent des céréales dont le coût est de 11300 FC, parmi les céréales utilisées nous avons les maïs et les riz qui sont les plus consommées. La consommation de la viande est beaucoup plus élevée que la consommation des poissons.

9° Les résultats du neuvième ménage

Jour	céréales	racines et tubercules	légumes	viande	poissons	fruits	boisson	Dépenses journalier
1	1300	750	1500	0	750	200	900	5400
2	1300	800	2000	0	1500	100	500	6200
3	1300	800	1500	2000	0	0	700	6300
4	1300	800	1500	0	3000	300	500	7400
5	1300	800	2500	0	1000	500	500	6600
6	1300	800	1500	0	0	0	400	4000
7	1300	800	2000	1000	300	0	500	5900
8	1300	800	1000	2400	0	0	500	6000
Total	10400	6350	13500	5400	6550	1100	4500	47800

Le tableau ci-haut démontre que les légumes sont des aliments les plus consommés, son coût de consommation hebdomadaire étant de 13500 FC, ils sont suivis des céréales dont le coût est évalué à 10400 FC.

Jour	céréales	racines et tubercules	légumes	viande	poissons	fruits	boisson	Dépenses journalier
1	1300	750	500	4000	0	100	500	7150
2	1300	1000	500	0	2800	0	500	6100
3	2500	0	3200	0	1000	0	1000	7700
4	1300	1000	500	4850	0	0	900	8550
5	1400	1000	500	4500	0	0	800	8200
6	1300	1000	500	0	3000	0	300	6100
7	1300	750	2500	2500	0	100	500	7650
8	1300	1000	1500	3500	0	0	100	7400
Total	11700	6500	9700	19350	6800	200	4600	58850

Le tableau ci-haut nous montre la consommation de la viande (vivre frais) occupe la première place avec un montant de 19350 FC .Les céréales dont le montant par semaine est de 11700 FC occupent la deuxième place.

3.2.3. Synthèse de suivi

Le tableau 11 ci-après présente la synthèse des principaux aliments consommés ainsi que les dépenses y afférentes dans les 10 ménages suivis chacun pendant 8 jours.

11. Synthèse des dépenses alimentaires dans les 10 ménages les 8 jours

Ménages	céréales	racines et tubercules	Légumes	viande	poissons	fruits	boisson	Dépense journalier
1	18600	9900	9600	16000	8500	0	7100	69700
2	13400	7100	15850	14500	7000	200	7350	65400
3	13100	8900	15800	8100	10300	750	7000	63950
4	5900	8000	15300	14700	9300	700	4200	58100
5	13200	8000	14500	13350	3500	1000	3500	57050
6	12900	7650	15650	8700	7500	700	3500	56600
7	11100	8000	10500	13350	3500	1500	6150	54100
8	11300	7500	15750	9100	7000	1700	6000	58350
9	10400	6350	13500	5400	6550	1100	4500	47800
10	11700	6500	9700	19350	6800	200	4600	58850
Total	121600	77900	136150	122550	69950	7850	53900	589900

Il ressort de l'analyse des résultats de suivis de tous les 10 ménages les informations suivantes:

La synthèse des consommations alimentaires de 10 ménages suivis pendant 8 jours permet de tirer les conclusions suivantes:

S'agissant des aliments d'accompagnement d'origine végétale, il s'avère que les légumes particulièrement le pondu qui sont les plus consommés. Les céréales sont plus consommées que les racines et tubercules.

Les aliments d'origines animales les plus consommés sont les " vivres frais" ces derniers étant très disponibles sur les marchés et à des prix très abordables. Les vivres frais les plus consommés sont les viandes et leurs dérivées.

Les boissons consommées durant les 8 jours d'enquête dans les dix ménages ont couté 53900 FC.

La consommation des fruits ne sont pas une coutume ou une habitude au sein des ménages. La consommation des fruits est fortement influencée par la saison, car à Kinshasa, les producteurs des fruits ne disposent presque pas des matériels pouvant permettre la conservation de ces produits agricoles. C'est ainsi que les fruits qui sont disponibles en saison sèche ne seront plus en saison pluvieuse et inversement.

CONCLUSION

Le présent travail a permis de faire une analyse de mode des consommations alimentaire dans la commune de N'djli plus précisément dans le quartier 7.

La méthodologie suivie pour élaborer cette étude a été basée sur une série d'enquêtes de suivi des ménages. 10 ménages ont été choisis sur base des critères pouvant indiquer sur leurs états d'aisance matérielle et financière. Chaque ménage choisi a fait l'objet d'un suivi en 8 passage. Au terme de l'analyse les principaux résultats obtenus ont été les suivants:

Dans les ménages enquêtés, la majorité donc 7 sur 10 ménages sont des ménages jeunes car ils se trouvent dans un intervalle d'âge de 30 à 50 ans. S'agissant de leur niveau d'instruction, il a été trouvé que les chefs de ménages ont un niveau supérieur ou universitaire, et ils ont de travail formel (salarié) très peu d' artisans. Les conjointes, pour la majorité sont limités seulement aux études secondaires et elles restent à la maison sans travailler. Cela est dû à un niveau d'instruction très bas pour les unes ou suite au refus de travailler de la part de leur maris.

Dans les ménages les dépenses alimentaires varient en fonction de nombre de personnes au sein du ménage. La consommation alimentaire est belle et bien variée, les analyses ont montré la consommation des viandes (vivre frais) sont importantes. Les produits importés d'origine animale prennent de la valeur dans les marchés que les produits locaux dont les prix sur le marché parait de plus en plus exorbitant.

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8. Léon de saint Moulin, 2011. Atlas de l'organisation administrative de la République Démocratique du Congo. 2^éme édition revue et amplifiée, CEPAS-Kinshasa.

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10. Merene, Emile. 1981. Dictionnaire de termes géographique. FEGEPRO, Bruxelles.

11. Muteba kalala, 2014. Caractérisation des modes de consommation alimentaire des ménages à Kinshasa : Analyse des interrelations entre modes de vie et habitudes alimentaires, Kinshasa.

12. Sen A. (1981). Poverty and famines. An essay on entitlement and deprivation. Oxford: University Press.

à‰tude sur les ménages de la commune de mont Ngafula. Cas de Kinsuka.

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

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BELENGE MBO Christian