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Système de collecte des déchets ménagers solides à  Bobo Dioulasso . à‰tat des lieux, perspectives et projection de rentabilité.

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par Blaise BONOU
AUBE NOUVELLE Bobo Dioulasso ( Burkina faso) - Master Professionnel, sciences de gestion, option Comptabilité , Controle et Audit 2016
  

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Section 2/Analyse des résultats relatifs aux potentialités révélées et étude

De rentabilisation d'un projet virtuel d'exploitation

A contrario du premier volet de l'analysedescriptive des résultats où la démarche consistait à tirer différents enseignements des données recueillies auprès des ménages, entre autres, ce second volet est d'essence prospective. Aussi, comprend-il deux points :

· Le premier abordel'étatdes potentialités, en termes de dispositionsd'esprit, expriméespar les ménages de l'échantillon et qui pourraient être exploitées ;

· Le second point présente une étude de rentabilité, « en avenir incertain », de l'activité de collecte de déchets ménagersà Bobo, sur la base des potentialités enregistrées au premier point.

2.1.Analyse descriptive des potentialités révélées par les enquêtes -ménages

Les enquêtes - ménagesrévèlent des potentialités de plusieurs ordres .recensées,respectivement, au niveau des Tableaux 18,19, 20 ,21 et 22.

Tableau 18 :Réponses des ménages prêts à « payer Plus » pouraméliorer le

service de collecte des ordures ménagères

Réponses

Sexe

oui

Non

Sans avis

TOTAL

F

51

1

0

52

M

42

2

4

48

TOTAL

93

3

4

100

251593216

Source :Résultats des enquêtes, janvier - mars, 2015

Face à la question de savoir si les ménages seraient « prêts à payer plus », pour financer l'amélioration de la qualité du service de collecte des déchets ménagers solides, trois (3) réactions se dégagent du Tableau 18 : celles de ceux qui «  acceptent », qui «  rejettent radicalement » et de ceux qui« ne répondent pas ».En effet, quatre vingt treize pour cent( 93 %) des ménages, dont cinquante cinq pour cent (55% )de femmes et quarante cinq pour cent (45%) d'hommes répondent par «  oui » .Troispour cent(3%) des ménages , dont trente trois pour cent (33 %) de femmes et soixante sept pour cent (67 %) d'hommes rejettent l' idée ,en répondant par « non ». Enfin, quatre pour cent (4%) des ménages de l'échantillon, composés, exclusivement, d'hommes,ne se prononcent pas ; ils sont « sans avis ».

Si l'on s'intéresse aux réactions, au sein du groupe de sexe féminin, uniquement, il ressort que cinquante une (51)femmes sur cinquante deux (52)seraient disposées à faire l'effort de « payer plus », soitquatre vingt dix huit pour cent (98%).Le groupe de sexe masculin n'est pas en restecar quarante deux (42)hommessur quarante huit(48),c'est-à-dire quatre vingt sept virgule cinquante pour cent (88%) seraient prêts à accepter cette idée. Seulement quatre virgule dix sept pour cent (4 %) des hommes refuseraient sans équivoque de « payer plus » et huit virgule trente trois pour cent (8%) seraient « sans avis ». S'agissant de ces derniers, différentesoptionspourraient être envisagées : soit ilsdemeurent irrécupérables, par la suite, soit leurs attitudes pourraient être considérées comme étant la manifestation d'une hésitation. Dans ce cas, unebonne communication couplée à la concrétisationdu servicede qualité promis, pourraientlever leurs doutes.Il serait, par conséquent, important que ce qui est dit ou promis soit réalisé.

Tableau 19 : Montants mensuels potentielsd'abonnement(en FCFA) acceptés

pouruneamélioration du service de collecte et sexe des ménages

251596288 Montants

mensuels

potentiels

acceptés

Sexe

<500

[ 500 ;1000[

[1000 ;1500[

[1500 ;2000[

> 2000

sans

avis

TOTAL

F

9

16

21

5

0

1

52

M

2

16

15

9

0

6

48

TOTAL

11

32

36

14

0

7

100

Source :Résultats des enquêtes, janvier - mars, 2015

NB / Les montants ci-dessus indiqués sont mensuels.

Graphe 8 :Histogrammedes montants mensuels( en FCFA) potentiels

d'abonnementacceptéset parsexe

Source :Auteur, 2015

Il se dégage du Tableau 19ou du Graphe 8une dispersion incontestable des ménages, entre plusieurs options de « montants potentiels d'abonnementacceptés », aux fins dedonner,une autre envergure, à la qualité du service de collecte des déchets ménagers solides à Bobo-Dioulasso.

Dans l'ordre,la classe modale du« montant potentiel accepté»ou, encore, celle quele plus grand nombre de ménagespréfèrerait,est celle de [1000 ;1500[ FCFA. En effet, trente six pour cent ( 36 %) de l' échantillon , dont cinquante huit pour cent(58 %) de femmes et quarante deux pour cent ( 42 %) souhaiteraient que l' abonnement soit facturé dans la fourchette de prix ci devant indiqué ; ce qui équivaudrait à un coût moyen de mille deux cent cinquante(1250) FCFA par mois.Comparé au coût moyen d'abonnementactuel qui tourne autour de huit cent soixante quinze (875) FCFA (Cf. Tableau 6.2., page 62),on noterait, alors, une augmentation significative de trois cent soixante quinze (375) FCFA, c'est-à-dire de quarante trois pour cent (43 %). Ensuite, la proposition de payer dans l'intervalle [500 ; 1000[FCFArecueille,auprès de trente deux pour cent (32 %) de l'échantillon des ménages, avec une répartition paritaire parfaite de cinquante pour cent (50%) de femmes et d'hommes.Le troisième groupe ,le plus important,de ménages est formé de ceux qui accepteraient payer dans l'intervalle [1500 ; 2000[FCFA. Ils représentent quatorze pour cent (14 %) du total des ménages enquêtés.

En agrégeant les effectifs de la classe modale à ceux de cette dernière, on obtiendrait cinquante pour cent (50 %) de ménages disposés à « aller au-delà » des prix habituels ; ce qui pourrait être l'expression d'une véritable révolution mentale, étant donné que,le facteur prix, dans un environnement économique en souffrance, comme celui de Bobo-Dioulasso, est à gérer avec délicatesse. Enfin, on remarque, aussi, qu'aucun ménage ne serait disposé à payer plus de deuxmille (2000) FCFA et que onze pour cent (11 %) de l'échantillon seraient satisfaits de pouvoir payer moins de cinq cent (500) FCFA. Sept pour cent(7 %) des ménages gardent un mutisme complet,vis-à-vis de la question. De ce dernier fait, Il serait,judicieux de travailler à convaincre les sept pour cent(7%) dubitatifs, afin de relever l'effectif potentiel de ménages qui pourrait être acquis à l'idée du « payer plus, pour que l'on puisse faire mieux »

Tableau 20 : Réponses et sexe des ménages prêts à accepter une entreprise

publiqued'enlèvement des ordures

251594240 Réponses

Sexe

oui

Non

Sans avis

TOTAL

F

37

7

8

52

M

39

2

7

48

TOTAL

76

9

15

100

Source :Résultats des enquêtes, janvier - mars, 2015

Dans la même lancée que ci-devant, le Tableau 20 indique que soixante seize pour cent (76 %) des ménages, dont quarante neuf pour cent(49 %)de femmes et cinquante et un pour cent(51 %) seraient « prêts à accepter une entreprise publique » formelle comme partie prenante ,à part entière ,de l'activité de collecte des déchets ménagers solides à Bobo-Dioulasso. Neuf pour cent (9%) des ménages seraient réfractaires à cette éventualité, avec un fort contingent de femmes, c'est-à-dire soixante dix huit pour cent (78 %) et vingt deux pour cent (22%) d'hommes. Enfin, quinze pour cent (15 %) des ménages restent à convaincre car ne s'étant pas prononcés.

La lecture horizontale du Tableau20 nous renseigne que trente sept(37)femmes sur cinquante deux(52), soit soixante onze pour cent (71%) seraient intéressées par la mise en place d'une entreprise publique formelle. Cette information estintéressante, à plus d'un titre, à partir du momentoù la question des déchets, est ,au plan culturel, plus l' «  affaire des femmes » que celle des hommes dans la société Burkinabé, en général et dans la cellule familiale, en particulier.Quatorze pour cent (14%) de femmes rejettent l'idée et quinze pour cent (15 %) d'entre elles sont « sans avis ».Quant aux hommes, ils sont trente neuf (39) sur quarante huit (48) ,soit quatre vingt un pour cent (81%) à «  accepter » l'idée d'une entreprise publique de collecte de déchets. Cette acceptation serait un atout supplémentaire, parce qu'il apporterait aux femmes la caution utile à une synergie familiale, pour faire face, àla « nouvelle donne » éventuelle des coûtsd'abonnement auprès d'une entreprise publique.Quatre pour cent (4%) d'hommes seraient hostiles à l'immixtionde l'Etaten tant qu'exploitant direct de l'activité des déchets ménagers solides. Enfin, dans ce groupe, quinze pour cent (15%) des hommes demeurent « sans avis ».

Tableau 21 :Réponses et sexe des ménages ayant souscrit à d'autresabonnements

251597312 Réponses

Sexe

Oui

Non

TOTAL

F

18

34

52

M

22

26

48

TOTAL

40

60

100

Source :Résultats des enquêtes, janvier - mars, 2015

Tableau 22 :Nature des autres abonnements et sexe des ménages

251598336Nature des abonnements

Sexe

Canal

ONATEL

Neerwayamultivision

Plus d'un abonnement

Aucun autre

abonnement

TOTAL

F

17

0

0

1

34

52

M

19

1

1

1

26

48

TOTAL

36

1

1

2

60

100

Source :Résultats des enquêtes, janvier - mars, 2015

Les Tableaux 21et22montrent, à suffisance,qu'il existe au sein des ménages enquêtés,des dispositions d'espritfavorables, non seulement à des souscriptions auprès d'une entreprise publiqued'exploitation des déchets ménagers, mais, surtout, à un barème de prix relativement plus « élevé », en comparaison avec celui utilisé, actuellement.En effet, quatre vingt treize pour cent (93 %) des ménages (Cf. Tableau 18, page 77) sont réceptifs à la proposition d'une augmentation de prix,pour un meilleur service de collecte.

De même,quarante pour cent (40 %) des mêmes ménages, comptes non tenus de leurs sexes, confirment d'autres souscriptions auprès d'opérateurs de services divers : Canal plus, ONATEL, NeerwayaMulti visionsetc.En outre, cette capacité pourrait prendre racine sur le statut professionnel des ménages, étant donné que quarante huit pour cent (48 %) des ménages enquêtés (Cf.Tableau 10, page 66) ont un revenu régulier, puisqu' étant des salariés du public et du privé.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius