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Analyse des déterminants de l'adoption des semences améliorées au Niger. Cas du mil.

( Télécharger le fichier original )
par Abdoul Naser YAHAYA Moussa
PTCI (Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire) a là¢â‚¬â„¢Université Ouaga II - Diplôme dà¢â‚¬â„¢Études Approfondies (DEA) en Économie, option Économie et Politique Agricoles 2014
  

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3.2. Méthodes et outils d'analyse des données

Les méthodes d'analyse utilisées, dans le but d'atteindre les objectifs fixés par cette étude, sont à la fois quantitatives et qualitatives. La méthode quantitative concerne la statistique descriptive (la moyenne, l'écart-type et les fréquences) a été utilisée pour décrire les caractéristiques des producteurs enquêtés. Toutefois, elle a été complétée par une méthode qualitative afin de pouvoir expliquer certains faits d'ordre sociologique, économique et institutionnel. L'analyse des données a été effectuée à l'aide des logiciels EXEL 2013 et STATA version 12 et le traitement de texte réalisé avec le logiciel WORD 2013.

3.3. Caractéristiques des producteurs enquêtés

Les caractéristiques socioéconomiques et institutionnelles des producteurs du mil sont présentées dans le tableau 1.

Tableau 1 : Caractéristiques socioéconomiques et institutionnelles des producteurs

Caractéristiques

Moyenne

Ecart-type

Minimum

Maximum

Variables quantitatives

 
 
 
 

Taille du ménage

8.9

2.56

5

15

Age du chef de ménage

51.48

9.03

34

70

Expérience de la culture

15.04

5.50

6

31

Superficie cultivée

7.71

3.6

3

18

Revenu hors culture (CFA)

32000

13400

6000

65000

Variables qualitatives

Adoptants

 

Non adoptants

Adoption (%)

70

30

Appartenance à une organisation

paysanne (%)

72

28

Sexe du chef de ménage (%)

72.2

27.8

Utilisation de la traction animale (%)

69.7

30.3

Alphabétisation (%)

58.7

41.3

Accès au Crédit (%)

88.8

11.2

Disponibilité de Semence (%)

68.75

31.25

Accès à l'engrais (%)

67.5

32.5

Source : Auteur à partir des données de l'enquête (2013)

DEA-Master/NPTCI Page 18

DEA-Master/NPTCI Page 19

L'analyse des résultats statistiques montre que dans l'échantillon retenu 70% des producteurs utilisent les semences améliorées du mil contre 30% qui utilisent les variétés ordinaires. L'âge moyen des producteurs enquêtés est de 51 ans. Cette moyenne cache des disparités entre les enquêtés. En effet, le plus jeune des producteurs a 34 ans et le plus âgé a 70 ans.

Le nombre d'année d'expérience dans la culture du mil est en moyenne de 15 ans. En effet, cette expérience varie entre 6 ans et 31ans au maximum. La taille moyenne des ménages est de 9 personnes par ménage, avec un maximum de 15 personnes. Quant aux revenus non agricoles, les exploitants enquêtés gagnent de 6000 à 65000 CFA soit une moyenne de 32000 CFA par mois. L'augmentation de ce revenu peut avoir un effet négatif sur l'adoption des semences améliorées. Les superficies cultivées représentent en moyen 7,7 ha et la superficie cultivée par les producteurs enquêtés représente 63,5% de la superficie totale cultivable. Cette variable peut fortement influencer le rendement agricole.

Concernant le sexe, 72% des producteurs sont des hommes contre 28% des femmes. Dans la sous population des adoptants, les hommes et les femmes représentent respectivement 74,29% et 25,71%. Il ressort de l'analyse du tableau que 58,7% des adoptants ont suivi des cours d'alphabétisation contre 41,3% pour les non adoptants. En outre, la statistique montre aussi que environ 72% des producteurs adoptants intègrent une OP contre 28% qui mènent leurs activités en dehors de toute organisation paysanne. Cette situation montre l'importance des organisations paysanne comme un cadre d'accès aux semences.

Pour ce qui est de l'accès au crédit, 88,8% des producteurs adoptants les variétés améliorées déclarent avoir eu un crédit contre 11,2% pour les non adoptants. Cela prouve donc que l'accès au crédit constitue un facteur déterminant dans l'adoption des variétés améliorées. Quant à la disponibilité de la semence, 68,75% des producteurs adoptants déclarent avoir accès aux semences améliorées contre 31,25% pour les non adoptants. L'absence de la semence constitue à priori un obstacle à l'adoption des variétés améliorées du mil. Plus de la moitié (66%) des producteurs enquêtés utilisent la traction animale pour l'agriculture contre 34% qui n'utilisent pas. Dans la sous population des adoptants 69,7% déclarent utiliser la traction animale. La traction animale apparaît comme une technique adaptée à l'agriculture familiale. Enfin pour l'accès à l'engrais, la majorité des producteurs adoptants soit 67,5% ont utilisé des engrais contre 32,5% pour les non adoptants. Cette situation peut s'explique par le fait que les variétés améliorées exigent l'utilisation intensive des engrais.

DEA-Master/NPTCI Page 20

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