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Inventaire des mauvaises herbes dans la culture cotonnière dans le terroir de Kounandia.

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par Sidpakissidé Marius COMBOIGO
Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso - Licence 2014
  

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REMERCIEMENTS

Nos remerciements vont spécialement :

· A Monsieur Moumouni OUANDAOGO, formateur à la SOFITEX-Dédougou, pour son accueille dans sa structure ;

· A Monsieur Taddée S. MEDA, Agent Technique Coton de Karo, mon maitre de stage pour son accompagnement, et ses conseils ;

· Aux personnels de la SOFITEX-Dédougou pour leur hospitalité ;

· A Monsieur Soumaïla NEBIE, formateur SOFITEX-BOBO pour son appui ;

· A l'Institut du Développement Rural (IDR) et aux enseignants pour la formation ;

· A ma famille et à mes camarades étudiants de l'IDR pour leur soutien multiforme.

Liste des figures

Figure 1 : température moyenne mensuelle de la ville de Dédougou (d'après la station météorologique de Dédougou, 2013) 2

Figure 2 : pluviométrie moyenne mensuelle (d'après la station météorologique de Dédougou, 2013) 11

Figure 3: proportion des espèces à usages et sans usages 18

Figure 4 : répartition des espèces en fonction du type d'usage. 18

Liste des tableaux

Tableau 1 : ensemble des opérations culturales appliquée sur le champ 2

Tableau 2 : Nombre d'espèces suivant les grands niveaux taxonomiques. 17

Listes des annexes

Annexes 1 : Les noms locaux des espèces et significations.

Annexes 2 : listes des espèces adventices en culture avec le cotonnier.

Annexe 3 : Résistance des mauvaises herbes aux herbicides.

Annexe 4 : Fiche d'enquête ethnobotanique.

Sigles et abréviations

ü AFPP-CEB : ASSOCIATION FRANÇAISE DE PROTECTION DES PLANTES- COMMISSION DES ESSAIS BIOLOGIQUES

ü ATC : Agent Technique Coton

ü BT : Bacillus thuringensis

ü CC : Correspondant Coton

ü CCI : Centre du Commerce International

ü CIRAD : Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.

ü FAO : Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

ü MECV : Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie

ü PCD : plan communal de développement

ü PIB : Produit Intérieur Brut

ü SOCOMA : Société Cotonnière du Gourma

ü SOFITEX : Société Burkinabé des Fibres et Textiles

Introduction

Le coton est l'une des cultures industrielles les plus importantes du monde. Il est cultivé dansplus de 70 pays sur une surface estimée à 2,5 % des terres arables, faisant de lui l'une des plus importantes cultures en terme de superficie totale. Plus de 100 millions d'unités de productionfamiliales sont directement engagées dans sa production. Son commerce est pratiqué par plusde 150 pays développés ou non, qui y tirent un revenu important. (MIDINGOYI, 2008). Le coton joue un rôle de poids dans le développement économique de l'Afrique : 37 pays africains sur 53 produisent du coton et 30 en exportent. (CCI, 2015)

Le Burkina Faso, à l'instar des autres producteurs ouest africains a son économie largement basée sur le coton. En effet le coton est l'une des principales sources de revenus pour une grande partie des populations burkinabè (30%) ; l'activité cotonnière représente en moyenne 65% des revenus monétaires des ménages ; le coton est du même coup un secteur capital pour la lutte contre la pauvreté. (MECV, aout 2011).Bien qu'étant le secteur agricole le mieux organisé, la coton-culture au Burkina rencontre d'importantes contraintes qui l'empêche de jouer pleinement son rôle de levier de développement. En effet, la faible fertilité des sols, les aléas climatiques, la présence de ravageurs redoutables, la faible valorisation technologique, et l'accroissement progressif des coûts de production constituent les véritables freins à l'émergence de ce secteur. En outre, les adventices « mauvaise herbes » constituent à elles seules le principal frein majeur au développement et à la productivité du cotonnier. Ces adventices concurrencent directement le cotonnier pour l'eau, la lumière, les engrais. C'est ainsi que pour combattre ou contrôler ces mauvaises herbes les producteurs emploient de ressources et de moyens considérables. Malheureusement une très grande partie de ces méthodes de lutte demeure faiblement efficaces. La mécanisation des cultures, autorisant les sarclages mécaniques, n'apporte pas de solution satisfaisante car le sarclage mécanique ne permet pas de nettoyer les lignes elles-mêmes de culture et favorise au contraire la multiplication des espèces vivaces ou à multiplication végétative. Par contre, le désherbage chimique autorise les plus grands espoirs pour arriver enfin à maîtriser les mauvaises herbes. Or, l'utilisation des herbicides nécessite de pouvoir reconnaître, et ce le plus tôt possible, les espèces que l'on doit éliminer, afin d'appliquer l'herbicide le plus apte à maîtriser ces espèces, sans dommage, bien sûr, pour la culture considérée.( H. MERLIER et J. MONTEGUT,1989 ). Pour mieux maitriser les adventices il est donc indispensable de les identifier car toute plante n'est pas mauvaise herbe. Ainsi donc, pour mettre en place une bonne gestion des mauvaises herbes, il faut avoir une connaissance approfondie des enherbements, notamment de leur composition floristique, de leur diversité, de l'écologie et de la biologie des espèces qui les composent. Cette démarche amène à connaître de façon précise les facteurs écologiques et agronomiques qui vont influencer le développement des espèces ou des communautés adventices. Ainsi, il devient possible d'agir sur ces facteurs pour maintenir l'enherbement d'une parcelle en dessous d'un seuil de nuisibilité globale. (CIRAD, 2001). C'est dans le cadre de la lutte contre ces mauvaises herbes que cette étude, intitulée : « Inventaire des mauvaises herbes de la culture cotonnière dans le terroir de Kounandia », a été menée par la SOFITEX pour documenter les noms scientifiques, les noms locaux et leurs significations ainsi que les savoirs locaux. La présente étude s'inscrit dans la perspective d'identifier des adventices dans la culture cotonnière. Pour maitriser l'enherbement dans la culture du coton, il est donc obligatoire de connaitre la flore adventice qui s'y développe.

Objectifs assignés à notre l'étude sont :

Ø Identifier les mauvaises herbes en culture avec le coton;

Ø Faire une synthèse des savoirs locaux surles mauvaises herbes répertoriées.

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