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Rites traditionnels en pays Degah. Regard anthropologique sur le Gbà¶nnචdans le village de Motiamo.

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par KOUASSI MALIRET KOUAKOU
EFAC/INSAAC - Master professionnel 2015
  

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II- LE CONTEXTE DU PROJET

1- Le contexte de réalisation

La Déclaration universelle de l'UNESCO sur la diversité culturelle adoptée le 02 novembre 2001, reconnaît la diversité culturelle comme un « patrimoine commun de l'humanité ». Même la communauté scientifique a pris conscience du risque d'uniformisation de la culture dans une société globalisée, ou l'évolution technologique s'oppose à l'expression de la diversité culturelle. Ainsi la lutte pour la sauvegarde des cultures menacées devient un devoir citoyen. A l'heure actuelle de la mondialisation, l'on est en droit de se poser des questions sur le devenir des cultures minoritaires comme le DEGAH. En effet, nous assistons depuis quelques années à un mouvement des populations DEGAH vers les grandes villes où les zones forestières du sud. Ces populations désormais loin de leurs villages se trouvent confrontées à un problème de repères culturels. En outre, ces pratiques ancestrales et traditionnelles spécifiques à l'identité DEGAH souvent même reniées, doivent faire face au désintéressement de certaines populations et dépositaires de nos traditions qui s'adonnent à des pratiques plus modernes. Par ailleurs, le manque d'actions de promotion en faveur de notre peuple fait qu'il semble être ignoré dans la gestion des affaires de la région du Gontougo et du pays. Pourtant il dispose de ressources, de compétences et d'activités dont l'exploitation peut contribuer de manière significative et remarquable au développement de la Côte d'Ivoire et à la cohésion dans le pays. L'engagement de chaque couche de notre société est alors indispensable pour rectifier le tir. A l'analyse, les occasions pour les ressortissants DEGAH de redorer avec leurs repères et leur identité sont rares, alors que les niveaux de responsabilités sont nombreux. UNIDEGAH qui est la plus grande association représentative des DEGAH de Côte d'Ivoire se sent alors interpellée vis-à-vis de ses responsabilités et de son but qui est avant tout de promouvoir l'ethnie DEGAH. L'organisation de cette semaine nationale des DEGAH est la matérialisation de ses ambitions de promouvoir et de valoriser la culture DEGAH, mais aussi de voir le peuple DEGAH prendre la place qui lui convient à juste titre au sein de la société ivoirienne.

2- Le choix du lieu

La semaine nationale des DEGAH a pour cadre d'exécution Abidjan. A côté de ce lieu principal, elle pourra se tenir dans d'autres localités de l'intérieur du pays à forte concentration de ressortissants DEGAH, à Bondoukou ou encore dans l'un des trois villages DEGAH du pays. Ce choix se justifie par le fait qu'en plus d'accueillir plus du tiers des DEGAH du pays, mais aussi et surtout la majorité des cadres, étudiants et tous les membres du bureau de UNIDEGAH, Abidjan, la capitale économique et administrative de la Côte d'Ivoire offre une plus grande cible pour une meilleure visibilité des actions envisagées à travers le pays. On a par exemple l'accès facile aux médias et à bien d'autres moyens de communication. Aussi, en plus d'être le lieu de rassemblement et le plus facile d'accès à tous en terme de moyens de transport, de routes, d'infrastructures et de réceptifs hôteliers, la ville d'Abidjan dispose surtout d'espaces réceptifs publics et de salles de spectacles à grandes capacités d'accueil. Quant aux localités de l'intérieur, y tenir un tel évènement rapproche davantage les DEGAH du reste du pays, les associe pleinement aux actions de développement de nos villages et contribue au renforcement de la cohésion entre eux et les autres peuples. Enfin, à Bondoukou ou dans l'un de nos trois villages, on est au contact des danses traditionnelles des chants, des contes, de la musique du terroir, de toutes les pratiques culturelles et tout ce qui est spécifique au peuple DEGAH que nous entendons promouvoir.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon