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Connaissances, attitudes et pratiques de la planification familiale chez les adolescents en milieux scolaires dans la ville de Douala.

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par Briot Bilongo Plong
Université de Douala - doctorat médecine  2013
  

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INTRODUCTION

Thèse de doctorat en médecine présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 2

Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par les adolescents en milieu scolaire à Douala

INTRODUCTION

La population mondiale est de sept milliards d'habitants, ce nombre est en constante augmentation [1]. L'OMS estime qu'un individu sur cinq est adolescent dans le monde et que 85% des adolescents vive dans les pays en développement. Toujours selon la même source, les 2/3 des décès d'adultes sont liés à des conditions ou comportements ayant débuté durant l'adolescence [2]. L'Afrique malgré sa population pauvre n'échappe pas à cette règle, il en est de même au Cameroun où les 15- 24 ans constituent près de la moitié de la population soit 44,6% [3]. L'adolescence est une période de changement dynamique qui correspond à la transition de l'enfance à l'âge adulte et qui est marquée par la maturation affective, physique, et sexuelle. Les habitudes qui sont prises pendant l'adolescence sont lourdes de répercussions chez l'adulte.

A l'échelle mondiale, la puberté apparait à un âge plus précoce qu'avant chez les garçons comme chez les filles[4] ; tandis que les gens tardent d'avantages à se marier, dés lors l'on voit s'allonger la période de temps pendant laquelle, les jeunes adultes sont susceptibles d'avoir des relations sexuelles avant le mariage avec les risques liés aux grossesses indésirées et aux IST( infection sexuellement transmissible) notamment le VIII/SIDA. Au Cameroun 80% des moins de 20 ans sont sexuellement actifs et l'âge du premier rapport sexuel est de 17 ans chez les filles et 18,7 ans chez les garçons. Pour 100 filles de 15 ans, ont compte déjà 7,1 enfants [5].

Les conséquences de cette sexualité naïve sur la population se constatent sur tous les plans. Sur le plan socio- économique, on assiste à un accroissement de la pauvreté du fait des abandons scolaires et des maladies liées à cette sexualité. Sur le plan sanitaire, les grossesses et les accouchements font courir de nombreux risques non seulement aux adolescents mais aussi à leurs enfants. Tout ceci participe du taux de mortalité maternelle du Cameroun qui était de 782 décès pour 100 000 accouchements en 2011, nous éloignant ainsi du 5e objectif du millénaire pour le développement qui est d'atteindre 330 décès pour 100 000 accouchements en 2015 [6]. Or selon OMS un accroissement du planning familial réduirait de 3/4 l'incidence des avortements septiques fléchissant ainsi la courbe de mortalité maternelle [7]. Les adolescents sont plus susceptibles que les adultes à se livrer à des avortements criminels, du fait du manque de moyens et de la stigmatisation, ils sont plus susceptibles que leurs ainés d'être victimes d'avortements septiques, avec le risque de nombreuses complications graves telles que la stérilité ou même la mort. Près de la moitié des nouveaux cas de VIII sont enregistrés parmi les moins de 30 ans, cela traduit des comportements sexuels à risques antérieurs [5].

Afin de sensibiliser pour la vie les adolescents aux risques de la sexualité, pour un changement des comportements à risques, et l'adoption de la planification familiale au quotidien, il faudrait tout d'abord déterminer les connaissances, les attitudes et les pratiques en matière de planification familiale des adolescents : cas du milieu scolaire de la ville de Douala.

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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par les adolescents en milieu scolaire à Douala

1- ENONCE DU

PROBLEME

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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par les adolescents en milieu scolaire à Douala

ENONCE DU PROBLEME

Selon OMS l' avortement septique représentent 13%[7] de la mortalité maternelle, de 1990 jusqu'à 2008 on assiste à une réduction de la mortalité liée à l'avortement septique de 69000 jusqu'à 47 000 correspondant à une réduction de la mortalité maternelle de 546 000 en 1990 jusqu'à 358 000 en 2008 [8].

L'enquête démographique pour la santé au Cameroun de 2011 révèle que, une adolescente sur quatre a déjà commencé sa vie reproductive, 21 % ont eu au moins un enfant et 4 % sont enceintes du premier enfant. Dans une étude réalisée par la population référence bureau dans 11 pays d'Afrique subsaharienne, les auteurs ont trouvé que 38 à 68% des femmes requérant des services hospitaliers à cause de complications des suites d'un avortement, étaient des adolescentes [9].

Le consensus général est que les grossesses des adolescents sont dans la majorité indésirées [10] [11] avec un impact sur tous les plans, contribuant tout en se nourrissant de la pauvreté. L'impact le plus visible de la grossesse non désirée réside dans le domaine psychosocial car il contribue à une perte d'estime de soi, l'abandon scolaire, le rejet par la famille, une destruction des projets de vie et le maintien du cercle de la pauvreté [26].

Des études internationales montrent que les enfants nés de mères adolescentes ont plus de chance de développer des problèmes de santé comparé au reste de la population [13]. Des études aux Etats unis [14] et en Afrique du Sud [15] montrent que le petit poids de naissance est plus fréquent chez les adolescentes et représente le 2e facteur de la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans après le HIV. [16].

Une des principales causes des grossesses non désirées chez les adolescentes, est l'absence de contraception .En Afrique du Sud l'usage de la contraception a représenté une avancé significative dans les premiers signes de déclin du VIH chez les adolescents ainsi que de la fertilité des adolescents [17].

Malgré le fait que la majorité des grossesses chez les adolescents sont indésirées en Afrique du Sud la moitié des adolescents affirme faire des efforts pour les prévenir, de telle sorte que 66% des grossesses sont secondaires à un échec de méthodes de contraception [18]. Le nombre élevé de grossesses indésirées est dû au fait que les adolescents n'ont pas souvent des informations complètes ou correctes en matière de santé reproductive, de planification familiale. Des appréhensions et des facteurs d'ordre socioculturels, économiques et institutionnels limitent leur accès aux services de planification familiale. La plupart des adolescents trouvent en leurs soeurs, frères et les amis, souvent mal informés, les principales sources d'informations dans le domaine de la planification familiale.

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