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L'humour, inné ou acquis. Vers une formation des manipulateurs en électroradiologie médicale ?

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par Etienne CORDIER
Institut Supérieur Technologique Montplaisir - DTS Imagerie médicale et radiologie thérapeutique 2016
  

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D. L'HUMOUR AUPRÈS DES SOIGNANTS

L'

humour n'a pas uniquement sa place auprès des patients. Les soignants le pratiquent également entre eux pour égayer leur quotidien : « Notre métier n'est pas simple au

quotidien alors si on se prend la tête... Mieux vaut en rire ! ». La question qui se pose est la suivante : quels sont les bénéfices apportés au soignant et à ses collègues quant à l'emploi de l'humour dans son travail ? Les répondants semblent unanimes : la bonne humeur est un élément essentiel à la fois pour diminuer les tensions, favoriser une bonne ambiance, et améliorer productivité et motivation (Cf. Annexe 12). Dès lors, une atmosphère enthousiaste et conviviale provoque nécessairement des répercussions sur le moral des soignants. Travailler dans la bonne humeur, c'est accorder plus d'attention à son patient et contribuer à une prise en charge optimale.

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ETIENNE CORDIER - Promotion 2013/2016

La dix-septième question du complément d'enquête consistait à analyser si la pratique de l'humour était modifiée en fonction du service. Les réponses à cette question sont extrêmement variables. De nombreux manipulateurs s'accordent à dire que le lieu d'exercice n'influe pas sur l'usage de l'humour dans la relation soignant/soigné. Seule la personnalité du patient ou du manipulateur influencerait l'emploi de l'humour dans les soins : « L'humour est universel quelque soit la spécialité : `on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui' ». Si pour certains le patient est réellement le « facteur déclenchant », pour d'autres, les différences entre modalités impliquent nécessairement une prise en charge du patient différente et donc une approche humoristique modifiée : « Les services sont différents, leur objectifs et le temps de présence avec le patient le sont aussi... ». Cependant, pour une même modalité, les avis divergent également (Cf. Annexe 13).

Avant d'entamer la question de former ou non à l'humour, il convient de définir si l'humour est davantage assimilé à une faculté innée ou acquise par les soignants. L'humour est-il considéré comme une prédisposition naturelle propre à chaque individu ? Avons-nous appris à rire et à faire rire au travers de notre éducation ? Pouvons-nous améliorer notre approche humoristique des soins par l'expérience de vie ? Autant d'interrogations qui semblent rester sans réponse catégorique, les avis étant majoritairement partagés (Cf. Annexe 14).

Certains des soignants considèrent l'humour comme une faculté innée de l'Homme, mise en place auprès du patient par son seul instinct naturel. D'autres évoquent un apprentissage à l'humour concevable, et accessible peu importe la personne. Ce serait par l'expérience et les situations de vie que l'on apprendrait à manier cet outil. Personne ne semble en être complètement dépourvu. Chez certains individus, leur rapport à l'humour est juste différent du nôtre, plus lointain. En ce sens, l'humour serait une « technique relationnelle » à adopter dans sa pratique, voire à perfectionner, par le biais d'une éventuelle formation.

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