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Les collections "femmes" de Jeanne Lanvin 1909 -1946 et leurs inspirations artistiques.

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par Clémentine BROSSEAU
Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - Master 1 recherche dà¢â‚¬â„¢histoire de là¢â‚¬â„¢art 2014
  

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Conclusion.

Malgré ses origines modestes, Jeanne Lanvin est une femme qui se cultive tout au long de sa vie. Dès que son entreprise le lui permet, elle voyage à la découverte de pays encore inconnus comme en Orient ou dans certains pays d'Europe368. Dans ses voyages, elle apprend de nouvelles techniques de couture, ramène des tissus et observe les tenues des locaux. Ces voyages l'entrainent aussi en Italie, lui permettant d'observer de ses propres yeux les oeuvres des maîtres du Quattrocento qu'elle apprécie tant. La couturière possède une bibliothèque composée d'ouvrages littéraires, scientifiques ou d'art ce lui permet de continuer à étudier ses oeuvres préférées dans son bureau. Cette bibliothèque est son lieu de création et d'inspiration369. Le processus créatif de la couturière se résume à ce bureau où regorgent des milliers d'images. La couturière ne sachant pas dessiner, elle puise son inspiration au moyen des images qu'elles trouvent dans ses livres, et explique ses modèles aux modistes. Jeanne Lanvin côtoie le monde artistique grâce à sa fille musicienne, mais aussi par l'intermédiaire de ses collaborations avec le théâtre. La couturière apprécie par-dessus tout l'art allant jusqu'à ouvrir un département « décoration » avec Armand-Albert Rateau. Jeanne Lanvin est aussi une collectionneuse d'art pointue et se constitue une collection composée d'oeuvres de Pablo Picasso, d'Auguste Renoir ou d'Edgar Degas. Elle utilise ce goût de l'art pour confectionner ses modèles, réinterprétant dans ses collections des motifs de l'Art déco ou encore d'Henri Matisse. La couturière s'inspire également de motifs orientaux pour les broderies, de couleurs fétiches d'artistes pour inventer ses propres couleurs ou encore de vêtements peints par les artistes du Quattrocento pour créer ses propres modèles. Les inspirations de la couturière sont diverses et se retrouvent dans la plupart de ses caractéristiques comme la coupe, les broderies et les couleurs. Cependant, l'artiste dont elle s'inspire principalement est le peintre italien Fra Angelico. De ce peintre, elle réinterprète le bleu, les vêtements des personnages et les anges370.

Les inspirations des arts plastiques dans ses modèles sont difficiles à définir, elles sont présentes dans toute l'étendue de ses collections371. Dans le travail de Jeanne Lanvin, il est impossible de dire qu'une inspiration correspond à une unique collection. La couturière s'inspire des arts plastiques, cependant ce ne sont pas ses seules sources d'inspirations. En effet, Jeanne Lanvin reprend certaines caractéristiques des vêtements liturgiques comme les

368 PICON, Jérôme, Op. Cit., p. 101.

369 Ibid., p. 104.

370 MERCERON, Dean L., Op. Cit., p. 20.

371 Ibid.

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manches longues, ou même des motifs rappelant sa famille comme les marguerites, faisant référence au nom d'origine de sa fille372. Le style Lanvin ne peut donc pas se résumer à l'influence des arts plastiques, ni même aux autres influences. Jeanne Lanvin est aussi connue pour ses « robes de styles » ou ses robes au style romantique373. Le style Lanvin est difficile à définir pour les historiens de la mode, il est à la fois d'un grand classicisme, mais également d'une grande originalité par certaines inspirations. De plus, Jeanne Lanvin elle-même refuse de se cantonner à un seul style et résume son oeuvre ainsi :

« Depuis des années, le public de mes collections s'est plu à reconnaître « un style Lanvin ». Je sais que l'on en a beaucoup parlé, et cependant je ne me suis jamais attaché à un genre et n'ai jamais cherché à accentuer un certain style déterminé. Je m'efforce au contraire, chaque saison, de saisir l'impondérable qui vogue dans l'air, influencé par les événements, et d'en tirer, d'après ma conception personnelle, une réalisation traduisant mon idéal passager.

Une création reflète nécessairement les formes artistiques emmagasinées dans la mémoire, celles qui semblent les plus vivantes, les plus neuves, et les plus complexes à la fois.

Loin de vouloir me répéter et me soumettre à une idée préconçue, je me fie à mon instinct et m'abandonne à mon inspiration. Si j'aime la mesure, je n'admets pas plus l'excès que l'étriqué : je redoute la pauvreté de ligne et la sécheresse autant que le faste lourd et choquant.

Justement parce que la mesure est une nécessité pour moi, j'ai toujours réagi contre ce qui masculinise la femme, recherchant par des formes variées et des détails toujours nouveaux à ajouter une grâce et un charme de plus à la féminité. Ceci ne m'empêche pas de concevoir des ensembles très sport, qui répondent aux gestes violents des jeux actuels. J'admire trop la vie ardente et jeune pour sacrifier systématiquement, par amour de la « robe », par exemple, la jupe-culotte ou le knicker.

Si mon interprétation accuse un genre, un style, elle n'est ni volontaire ni réfléchie. Prenons l'exemple de deux peintres du passé et du présent. Sans comparaison prétentieuse, et seulement pour rechercher l'explication de ce mot « style », posons-nous à leur propos la même question. Renoir a-t-il cherché ou subi son style ? Christian Bérard a-t-il le souci de créer du Christian Bérard ? Très naturellement le caractère apparaît dans toute création artistique, et je dirai même que c'est ce caractère émanant de l'individu, malgré lui, qui crée le personnage et le signale à l'attention de tous.

Lorsque l'on a l'esprit orienté vers la création constante, tout ce que l'oeil enregistre se transforme et s'adapte pour cette création, quelle qu'elle soit. Le travail se fait naturellement en soi, il devient un instinct, une vérité, une nécessité, un autre langage.

Le style « Lanvin » est donc simplement l'ensemble des grandes lignes qui caractérisent mes modèles et que l'on retrouve chaque saison, mais dissimulées sous un rythme nouveau, sous un mode imprévu qui est d'ailleurs simplement la mode dont la recherche et l'embellissement ont rempli ma vie »374.

Cette citation de Jeanne Lanvin explique toute son oeuvre et son processus créatif. Mais surtout, la couturière explique que les influences artistiques sont, pour elle, naturelles.

372 MERCERON, Dean L., Op. Cit., p. 170.

373 GROSSIORD, Sophie (dir.), Op. Cit., p. 83.

374 « Le style » par Jeanne Lanvin. Vogue, 1945. PICON, Jérôme, Op. Cit., p. 322-323.

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Jeanne Lanvin meurt le 6 juillet 1946, à l'âge de soixante-dix-neuf ans375. À la suite de son décès, c'est sa fille Marie-blanche de Polignac qui prend la relève de la maison Lanvin en devenant président-directeur général de Jeanne Lanvin SA et de Lanvin Parfum SA. En 1950, elle décide d'engager le couturier Antonio Canovas del Castillo pour réaliser les créations, et la maison devient Castillo-Lanvin jusqu'en 1963. Jusqu'en 2001 se succèdent de nombreux couturiers : Jules François Crahay (1964-1984), Maryll Lanvin (1981-1989), Claude Montana (1990-1992), Dominie Morlotti (1993-1996), Ocimae Versolato (1996-1997) et Cristina Ortiz (1997-2001)376. Les années 1990 marquent un tournant dans la maison, avec la fin de la Haute Couture par la maison Lanvin en 1993 et le choix de se concentrer sur le prêt-à-porter féminin de luxe, les accessoires, les départements « Homme » et « Sport »377. De la mort de Jeanne Lanvin jusqu'en 2001, la maison de couture connaît une succession de créateurs dont les noms ne se sont pas associés à la maison Lanvin, hormis celui d'Antonio Canovas del Castillo. C'est en 2002 avec la désignation du créateur Alber Elbaz que la maison Lanvin retrouve une figure emblématique. C'est un couturier né en 1961, d'origine israélo-américaine, qui s'est formé à la Shenkar College Engineering and Design378. Il travaille pour des maisons de Haute Couture comme Guy Laroche ou la ligne de prêt-à-porter féminin « Saint-Laurent rive gauche » de la maison Yves Saint-Laurent ; des années formatrices dont il déclare : « Chez Laroche, j'ai découvert la femme française, et, chez Saint-Laurent, j'ai appris la volonté d'atteindre la perfection »379. Dès son arrivée à la maison Lanvin, il dessine en plus des vêtements, une collection de bijoux, de chaussures et de sac à main. Son travail pour la maison Lanvin lui fait remporter de nombreux prix, dont l'International Fashion Award du CFDA en 2005 et 2006, le prix du Couture Council Award for Artistry of Fashion en 2007. Ces honneurs reflètent le succès de la maison Lanvin depuis la nomination d'Alber Elbaz comme directeur artistique. Le créateur redonne ses lettres de noblesse à la plus ancienne maison de Haute Couture française encore en activité, et reprend dans quelques-unes de ses collections des caractéristiques propres à Jeanne Lanvin380. Tout d'abord, comme l'ancienne créatrice, il souhaite effacer les limites entre les âges, créer des tenues mettant en valeur la femme et l'habiller de la tête aux pieds381. Puis, Alber Elbaz continue dans ses collections d'utiliser les trois couleurs « créées » par Jeanne Lanvin, le « bleu Lanvin », le

375 PICON, Jérôme, Op. Cit., p. 326-327.

376 MERCERON, Dean L., Op. Cit., p. 366.

377 Ibid.

378 Ibid., 310-311.

379 http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/conferen/donnedieu/aelbaz.html. Consulté de 05 mai 2015.

380 MERCERON, Dean L., Op. Cit., p. 310-311.

381 Ibid.

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« Vert Vélasquez » et le « Rose Polignac » (ill. 52), tout en les déclinant dans différentes nuances. Le créateur aime les vêtements légers, il réinterprète les robes du soir de Jeanne Lanvin avec des tenues monochromes, drapées et fluides. De plus, Alber Elbaz comme Jeanne Lanvin vouent un culte aux broderies. Pour les siennes, il utilise des perles, des paillettes, des sequins ou encore des strass. Il réutilise aussi les rubans, les broderies et les perles, aimées de Jeanne Lanvin, pour les accessoires382. L'héritage de Jeanne Lanvin reste encore présent dans la maison Lanvin. Le « bleu Lanvin » est encore utilisé pour les shopping bags. Alber Elbaz a aussi restitué deux départements appréciés de la fondatrice, celui de la mariée avec la collection Blanche et celui de l'enfant avec la ligne Petite383. Les références exotiques et aux arts plastiques aimés de Jeanne Lanvin sont cependant peu présentes dans les collections d'Alber Elbaz. En effet, le créateur perpétue les codes de la fondatrice de la maison Lanvin en s'efforçant de ne pas tomber dans la copie et en prenant des libertés.

Jeanne Lanvin, en s'inspirant des arts plastiques, s'inscrit dans une lignée d'autres couturiers faisant des ponts entre art et mode. En effet, dans la première partie du XXème siècle, les échanges entre les arts plastiques et la mode sont courants. Tout d'abord, grâce aux expositions universelles mêlant différentes disciplines et permettant à des décorateurs, des architectes ou des stylistes de travailler ensemble. Dans ces années, des créatrices marquent leurs temps, comme Elsa Schiaparelli considérée comme une artiste avant-gardiste pour ses créations384, avec des amis comme Salvador Dalí qui lui crée un tissu représentant un homard pour l'un de ses modèles. La couturière invente des vêtements pleins de fantaisies, introduisant dans la mode la dimension symbolique et s'amusant à détourner les fonctions des vêtements. L'exemple le plus connu de son travail est l'escarpin transformé en chapeau. De plus, la plupart des couturiers du début du XXème siècle reprennent les motifs géométriques de l'Art déco, notamment Paul Poiret. L'Art déco est aussi présent dans les vêtements des années 1920, notamment dans la coupe en biais, sa forme dépouillée ou son tissu dont Madeleine Vionnet est la principale représentative. Lorsque la question de l'influence des arts plastiques et de la mode est posée, la plupart des analyses se portent essentiellement sur la seconde partie du XXème siècle, et majoritairement sur un couturier, Yves Saint-Laurent. Ce dernier est le symbole même de la quintessence entre art et mode. Ce couturier né en 1936 et mort en 2008 est l'un des créateurs les plus révolutionnaires de cette seconde partie du XXème

382 MERCERON, Dean L., Op. Cit., p. 310-311.

383 MERLE, Sandrine, « Que reste-t-il de Jeanne Lanvin ? », Les Échos, Octobre 2014. Consulté sur le site en ligne, le 06 mai 2015.

384 DESLANDRES, Yvonne ; M†LLER, Florence, Op. Cit., p. 154.

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siècle. Il a réinventé le vestiaire féminin avec la création de smokings pour femmes ou encore la réinterprétation de la saharienne385. Le couturier est aussi le créateur de l'un des vêtements les plus représentatifs de ces ponts entre art et mode avec la robe Mondrian. Lors de la collection automne-hiver de 1965, le créateur rend hommage à l'oeuvre de Piet Mondrian (1872-1944) et plus précisément à la composition C (III) de 1935386 (ill. 53). Il s'agit d'une robe en lainage descendant jusqu'aux genoux et effaçant les contours du corps pour un rendu droit des épaules aux genoux, tout en intégrant le travail de Mondrian avec ses principales caractéristiques telles que l'abstraction minimaliste, les couleurs primaires et la géométrie du peintre. La robe Mondrian ouvre la voie aux mini robes imprimées aux motifs Op Art et Pop Art, utilisées par la styliste américaine Betsey Johnson (né en 1942)387. Le couturier Yves Saint-Laurent lors de sa collection (printemps-été) scandale de 1971 utilise des reproductions, jugées obscènes, de vases antiques, pour réaliser trois modèles de robes aux coupes simples et structurés388. Ces rapports entre mode et art continuent au fil du temps. En 1985, le collectif de stylisme The Cloth reprend dans ses imprimés des découpes d'Henri Matisse ou encore de Keith Haring (1958-1990)389. Le collectif travaille leurs vêtements comme des peintres, à l'aide de pinceaux ou de marqueurs. Puis en 1991, la maison de Haute Couture Versace signe une robe imprimée reprenant le tableau d'Andy Warhol (1928-1987) représentant Marilyn Monroe390. La seconde partie du XXème siècle contrairement à la première n'hésite pas à reprendre directement les oeuvres plastiques dans le vêtement, contrairement par exemple à Jeanne Lanvin qui ne faisait que s'en inspirer.

Ces parallèles entre l'art et la mode amènent généralement à des questions plus larges. La mode est-elle un art ? Le créateur de vêtement est-il un artiste au même titre que le musicien ou le peintre ? Bien évidemment, il n'y a pas de réponses objectives. Pour la majorité des gens, la mode n'est pas un art, mais une simple création de vêtements, ou de l'artisanat ; même si cette fonction relève d'une qualité artistique. Toutefois, la créatrice Elsa Schiaparelli explique la vision de son travail comme ceci « Le dessin de robe [É] n'est pas à mon avis une profession, mais un art »391. Et parfois, ce sont des figures iconiques de l'époque qui

385 CHENOUNE, Farid ; M†LLER, Florence, Yves Saint-Laurent, Cat. Expo, (Petit Palais - musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, 11 mars - 29 août 2010, Paris), Paris, Éditions de la Martinière, 2010, p. 38.

386 Ibid., p. 70.

387 DESLANDRES, Yvonne ; M†LLER, Florence, Op. Cit., p. 262-263.

389 FOGG, Marnie, Tout sur la mode. Panorama des chefs d'oeuvres et des techniques, Paris, Flammarion, 2013, p. 434-435.

390 Ibid., p. 470-471.

391 SAILLARD, Olivier (dir.), Fashion Mix : mode d'ici, créateurs d'ailleurs, Cat. Expo (Palais de la Porte dorée, 8 décembre 2014 - 31 mai 2015, Paris), Paris, Flammarion, 2014, p. 63.

388 CHENOUNE, Farid ; M†LLER, Florence, Op. Cit., p. 201-202.

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l'exprime comme Andy Warhol au sujet du travail d'Yves Saint-Laurent et de Jean-Paul Gaultier :

« Je crois qu'aujourd'hui, la façon dont on s'habille est une forme d'expression artistique. Saint-Laurent, par exemple, a fait du grand art. L'art réside dans la façon de

composer la tenue entière. Prenez Jean-Paul Gaultier. Ce qu'il fait est vraiment de l'art »392.

Le milieu de la mode se divise sur ce sujet. Il est indéniable que la Haute Couture est un moyen d'expression reflétant la créativité du couturier, mais aussi permettant de faire passer un message politique, de dénoncer, de provoquer et parfois d'influer sur les moeurs. Pierre Bergé (né en 1930), cofondateur de la maison de Haute Couture Yves Saint-Laurent, répond lui à cette question ainsi : « La mode n'est pas un art, mais il faut être un artiste pour la créer »393. En effet, si la Haute Couture n'est pas, encore aujourd'hui, considérée comme un art à part entière, il est certain que les créateurs sont considérés comme des artistes. Parfois, ce sont les créateurs eux-mêmes qui se comparent à des artistes comme Jeanne Lanvin :

« Si vous demandez à un peintre comment peignez-vous ? Il serait fort embarrassé, il est possible qu'il vous dise simplement, mais avec des pinceaux, de la couleur, une toile, l'inspiration est cette force qui est en moi et qui m'oblige à m'exprimer »394.

De plus, au même titre que les peintres ou les sculpteurs, les créateurs font de plus en plus leurs apparitions aux musées que ce soit dans les collections permanentes ou pour des expositions. Parfois, ce sont des expositions organisées par des musées spécialisés dans la mode comme le Palais Galliera qui offrent de grandes rétrospectives et exposent les modèles comme les plus grands chefs d'oeuvres de la peinture. Puis, quelques fois, ce sont des expositions se déroulant dans d'autres musées, comme la rétrospective sur le travail de Jean-Paul Gaultier qui se déroule au Grand Palais du 1er avril au 3 août 2015. À cette occasion, le Grand Palais organisera une conférence le 1er juin 2015 qui fera certainement avancer le débat sur la place de la mode et du couturier dans l'art : « Le couturier est-il un artiste ? ».

392 Andy Warhol, Mondo Uomo, novembre 1984. LORROT, Thierry-Maxime (dir.), La planète mode de Jean-Paul Gaultier : de la rue aux étoiles, Cat. Expo (Grand Palais, 1er avril 2015 au 3 août 2015, Paris), Paris, Éditions de la Martinière, 2011, p. 216.

393 « Rencontre avec Pierre Bergé », président de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent. Conférence : « Yves Saint-Laurent 1961-1971 : 10 ans pour révolutionner la mode », Fondation Pierre Bergé Yves Saint-Laurent, 16 avril 2015. Vidéo disponible sur le site de la fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent.

394 BOUDET, Jacques, Op. Cit, p. 637.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984