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L'évolution des politiques agricoles et leur incidence sur l'économie et le développement rural au Cameroun (1960-2014).

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par ARSENE GUY DAVY MEBA
UNIVERSITE DE YAOUNDE I, ENS YAOUNDE - DIPPES II 2014
  

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B. L'appropriation des terres : prélude à la mise en place des politiques agricoles

La colonisation, basée essentiellement sur l'économie de plantation, avait besoin, pour être efficace, de posséder les terres. Non seulement l'installation des colons nécessitait l'appropriation des terres, mais de par son but, la question agricole était d'abord une question foncière. Au départ, l'acquisition des terres s'effectue sans un contrôle du gouvernement colonial61(*). Cette absence du contrôle étatique fut à l'origine de plusieurs exactions avec la signature des contrats frauduleux, des mésententes avec la population. Une tentative de contrôle est effectuée en 1894 par le gouverneur Zimmerer qui publia un décret obligeant tout acquéreur à rendre son offre publique et ne reconnaissant comme légaux que les contrats passés devant un représentant du gouvernement62(*). Il faut attendre 1896 pour voir le gouvernement renforcer la législation foncière à travers l'ordonnance du 15 Juin 1896 qui fit de toutes les terres «inoccupées» («herrenlos ») des «propriétés de la Couronne»63(*). Le premier paragraphe stipule que :

sous réserve des droits de propriété ou d'autres droits réels que des particuliers ou des personnes morales, que des chefs ou des collectivités indigènes pourraient prouver de même que sous réserve des droits d'occupation de tiers fondés sur des contrats passés avec le gouvernement impérial, toute terre à l'intérieur du territoire de protectorat du Cameroun est terre de la couronne comme étant sans maître. Sa propriété échoit à l'empire64(*).

Les colonisateurs dans le souci d'atteindre leurs objectifs, mirent en place des instances de régulations leur permettant de contrôler la plus part des terres fertiles du territoire. Les politiques agraires seront l'une de ces institutions. La loi citée ci-dessus marqua l'avènement d'un changement dans la possession des terres et l'organisation territoriale. Elle fut accompagnée d'une série de lois qui concrétisèrent la spoliation des terres du fait de de l'importance de la terre dans l'application des politiques agricoles65(*). Ainsi, de manière pernicieuse mais efficace, une nouvelle organisation des terres s'imposa à l'ensemble des populations du territoire pour permettre aux allemands développer des politiques agricoles.

C. Les politiques agricoles allemandes au Cameroun

Le Cameroun allemand connue une multitude de politique agricoles entrecoupées par des périodes de discontinuités. En effet, la colonisation allemande fut marquée par des politiques agricoles variées de 1884 à 1914 et l'absence de continuité 

tenait essentiellement à l'attitude des chefs de gouvernement successifs vis-à-vis de ce qui n'était pour certains, qu'une folle aventure et pour d'autres, une raison d'espérer devant les rudes problèmes auxquels le peuple allemand et son gouvernement devaient faire face66(*).

Ainsi la variation des orientations agricoles est fonction de la politique agraire du chancelier en place. C'est dans ce sillage que nous aurons une première phase des politiques agricoles allant de 1894 à 1897 caractérisée par la politique des grandes concessions, et une autre allant de 1987 à 1914 caractérisée par la politique des grandes plantations.

1. Hohenlohe-Schillingsfürst et l'avènement du régime des grandes concessions au Cameroun

Il est important de rappeler qu'avant l'arrivée de Hohenlohe-Schillingsfürst à la chancellerie allemande en 1894, ses prédécesseurs à savoir Otto Von Bismarck et Von Caprivi manifestaient un engagement minimum dans l'entreprise coloniale67(*). On note seulement la mise en place en 1889 d'un jardin botanique sur l'initiative du gouverneur Julius vonSoden pour soutenir l'aménagement des plantations de cacao introduites au Cameroun en entre 1886 et 188768(*), et étendre, peu à peu, le champ des expériences agricoles69(*) et quelques tentatives de mise en place des législations foncières effectuées par Zimmerer. C'est sous le chancelier Hohenlohe-Schillingsfürst que l'empire allemand commencera à édicter des règles juridiques organisant l'agriculture au Cameroun. La politique agricole jadis passive sous l'ère de Bismarck et Von Caprivi devient de plus en plus agressive. C'est à ce chancelier aux ambitions mondialistes et expansionnistes que l'on doit également l'ordonnance de juin 1896 et surtout l'avènement du régime des grandes concessions.

En effet, la politique des grandes concessions était la nouvelle forme de développement agricole prônée par la chancellerie de Hohenlohe-Schillingsfürst. Il se posait une nécessité d'exploiter les richesses de l'Hinterland connue depuis les années 90. Cette exploitation devait être confiée aux compagnies agricoles déjà existantes. La formule trouvée fut ainsi celle de procéder à des grands regroupements constitués par ces sociétés et leur confier la gestion et l'exploitation de vastes étendues du protectorat.70(*) L'exploration des terres concédées et la mise en valeur des régions obtenues figuraient parmi les multiples aspects de la mission assignée à ces concessions.71(*)

Le régime des grandes concessions prend sa forme définitive à la suite de l'ordonnance du 15 juin 1896 sur la législation foncière. Il se créa à cet effet à Bruxelles une compagnie germano-belge, Gesellschaft Sud-Kamerun72(*) spécifiquement organisée pour exploiter la riche région forestière du Sud-Ouest soit 9 millions d'Hectares dans le bassin supérieur de la Sangha73(*). Le 31 juillet 1899 est créée une société similaire, la GesellschaftNord-WestKamerun pour exploiter les régions Bamoun et Bamiléké74(*). Toutefois, le bilan de ses grandes concessions fut en deçà des attentes du gouvernement colonial car leurs résultats furent médiocres. Cet échec était dû à la précarité des moyens mis en oeuvre pour assurer l'exploitation de ces immenses étendues.75(*) C'est ainsi que le régime des concessions fit place au régime des grandes plantations.

2. la politique des grandes plantations au Cameroun

La période allant de 1897 à 1914 marque l'essor économique du Kamerun. Cette période coïncide avec une réorientation de la politique agricole dès la fin du règne de Hohenlohe-Schillingsfürst. Cette réorientation politique se poursuit avec ses successeurs notamment, A.Von Bülow, Bernhard Dernburg, Theobald Von Bethmann-Hollweg qui vont accentuer l'interventionnisme de l'empire allemand dans l'action agricole76(*). Ce sont ces différents chanceliers qui encouragent les gouverneurs allemands au Cameroun à faire du territoire un pays de grandes plantations en vue d'y récolter la plupart des produits tropicaux nécessaires aux industries métropolitaines.

Cette politique prend sa forme sous le gouvernement de Jesko Von Puttkamer77(*).

En effet, partisan d'une colonisation systématique et maitrisant bien la région du Mont Cameroun, Puttkamer ne cessa d'encourager l'aménagement de plantations sur des larges superficies78(*). C'est dans ce sillage que la West AfrikanischePflanungsGesellschaft Victoria (W.A.P.V) voit le jour en janvier 189779(*).Elle avait une superficie de 15000 hectares et pratiquait la culture du cacao et du caoutchouc80(*). La fondation de la W.A.P.V. donna le signal d'un développement des grandes sociétés de culture. Elle était secondée en termes de superficie par laWest AfrikanischePflanungsBibundi (W.A.P.B.) qui possédait 14.000 ha le long de la mer au nord de Victoria81(*). Elle est créée en 1897 sur l'initiative du baron Scharlach de Hambourg avec des terres de la firme Jantzen-Thormâhlen.La troisième était la C. W. KommanditGesellschaft dans la zone de Bimbia et la région du Moungo82(*). Ces trois sociétés de culture étaient liées par une filiale commune qui vit le jour en janvier 1899 à savoirla MoliwePflanzungGesellschaft. En dehors de ces trois grands venaient les plantations installées le long du Nordbahnde Douala à Nkongsamba ; elles se consacraient à la culture du tabac, de la banane et surtout du palmier. D'autres plantations étaient disséminées au sud, à Campo, Kribi, Lolodorff et le long de la Sanaga. Une vingtaine de plantations furent mises en place avant 1906 ;Les premières plantations industrielles d'huiles sont établies en 1907 dans les plaines côtières autour du Mont Cameroun et d'Edéa83(*). en 1913, il y en avait déjà 5884(*). Le caractère immense de ces plantations devait poser un problème de main-d'oeuvre.

En effet, Les plantations ont des proportions géographiques immenses et la main-d'oeuvre européenne très faible connait un important taux de mortalité. Cette situation amène le gouvernement allemand à entreprendre l'intégration volontaire ou forcée des indigènes dans l'appareil de production85(*). Il devenait donc nécessaire de recruter la main-d'oeuvre locale et bon marché. H. Rudinrésumebien la situation lorsqu'ilaffirmeque:

Worked were needed for the plantation, for the transportation of traders goods, and for the clearing of jungle for railrood. The employment of large numbers of white men for such task in tropical Africa was unthinkable. Very early the Germans realized that the best asset they had for the exploitation of the ressources of the Cameroons was the native, for without his labour nothing could be done86(*)

On observera ainsi un recrutement de la main d'oeuvre locale. On peut distinguer deux catégories de travailleurs des plantations: les «volontaires» qui venaient après contrats qu'eux-mêmes ou leurs chefs avaient passés avec des agents recruteurs et les travailleurs forcés envoyés après condamnation.

A la première catégorie appartenaient les hommes des souverains Bali, Galéga, puis Fonyonga III qui fournissaient la main d'oeuvre à Zintgraff87(*) devenu co-directeur local de la W.A.P.V. Il faut noter que toute cette main d'oeuvre n'était pas volontaire. Très peu même étaient Bali. Ceux-ci dédommagés par des «Dash» (cadeaux) fournissaient des esclaves ou des domestiques qu'ils exploitaient d'ailleurs largement en se réservant une partie de leurs gains, à leur retour. Plus encore les Bali multiplièrent les petites expéditions de razzias accompagnées par les Allemands chez leurs voisins Bamiléké des chefferies de Bafut, Bikom, Bangwa pour avoir une main d'oeuvre forcée88(*).

Dans la seconde vague, nous pouvons citer le recrutement forcé des Bulu de la région de Kribi-Lolodorf. La féroce répression de la guerre Bulu menée par Oba'aBeti de 1899-1900 permit à l'administration de disposer d'une main-d'oeuvre gratuite89(*). Leurs chefs rapportèrent d'ailleurs aux Français que des milliers de Bulu furent envoyés à Victoria où ils travaillèrent six ans sans rétribution90(*).

L'une des méthodes de recrutement de la main d'oeuvre était également l'imposition.

En effet, Les populations étaient obligées de payer des taxes sous peine d'être emprisonnées ou recrutées pour les travaux forcés. La nécessité de la main d'oeuvre a poussé les allemands à mettre sur pied des techniques leur permettant d'obliger les autochtones à travailler pour eux et surtout dans les plantations. Parmi ces multiples taxes, on notait le steuerarbeit91(*) (impôt sur le travail) qui était en réalité un mode de recrutement de main d'oeuvre pour les plantations.Officiellement, les imposables pouvaient s'acquitter de leur devoir fiscal, exceptionnellement en offrant 30 journées de travail gratuit à l'administration. On notait également l'impôt de capitation qui fut instauré en 1903 qui était l'impôt par excellence pour obliger l'indigène à travailler92(*).

L'autre moyen de recrutement de main-d'oeuvre se faisait chez les prisonniers. En fait, d'après la circulaire provinciale concernant le règlement des prisons allemandes, il est prescrit que les prisonniers insolvables devaient régler le payement de leur impôt par le travail forcé dans les plantations allemandes93(*).

Enfin, à travers les expéditions militaires ou les conquêtes de pacification, laschutztruppe recruta par voie de contrainte de nombreux travailleurs94(*).

En plus, l'administration allemande procédait par réquisition. En effet, l'administration avait réussi à faire en sorte que lui fournir de la main-d'oeuvre était devenu un devoir pour les autorités traditionnelles au même titre que la perception d'impôts. Cette réquisition consistait à exiger des autorités traditionnelles de mettre à la disposition de l'administration, un certain nombre de travailleurs destinés en principe aux chantiers publics. Seulement, l'administration fournissait également aux entreprises privées de la main-d'oeuvre ; il s'agissait surtout des firmes agro-commerciales de la côte.

Ainsi donc, la politique des grandes plantations fut tentée de velléités esclavagistes. Ce régime légalisait l'exploitation systématique des indigènes qui se traduisait par la mise en place des pratiques déshumanisantes en matière de recrutement de la main d'oeuvre et les conditions de vie désastreuses au sein des plantations il y eut une tentative de révision de ces conditions avec l'arrivée d'un nouveau secrétaire d'Etat aux colonies, Von Bülow quiinitiera des mesures afin d'améliorer les conditions de vie des autochtones95(*). Toutefois, le mérite de la politique des grandes plantations est d'avoir accentuée la culture de rente au Cameroun. Ainsi, le développement des cultures d'exportation à savoir : le cacao, le café, la banane, le caoutchouc, l'huile de palme s'est fait par le biais des grandes plantations. Des instituts agricoles contribuèrentà l'introduction de nouvelles cultures dans le territoire du Cameroun. Ce fut le cas du Jardin botanique de Victoria où le Professeur Hass sollicitaitla création d'une école d'agriculture destinée aux indigènes96(*). Il était orienté en vers l'amélioration des cultures existantes, la fourniture des semences et des plants et enfin, la recherche des moyens de lutter contre les parasites97(*).

De nombreuses routes ont été ouvertes pour l'évacuation des produits cultivés. En outre les pratiques de ce régime ont contribué à l'apprentissage par les Camerounais de nouvelles techniques agricoles.Cet apprentissage ira de pair avec l'encouragement des Allemands et favorisera par la même occasion la vulgarisation des techniques agricoles. Ainsi, dans le souci de faire participer les Camerounais au développement des cultures de rente, l'assistant agronome Berger ira encourager la culture du cacao par les indigènes dans la région du Mungo.98(*) Vers 1910, l'administration allemande décida d'apprendre les techniques indispensables aux cultures de rente aux populations locales. En outre, en 1913, un «Guide pour la culture du cacao par les indigènes» produit par le centre d'essais agricoles de Victoria fut mis en projet par les Allemands99(*). Mais les Allemands n'auront guère le temps de parachever leur politique agricole du fait de la grande guerre qui sonna le glas de la période allemande au Cameroun.

* 61 M. Michel, «Les plantations allemandes du mont Cameroun», p.193.

* 62 Ibid.

* 63 Ibid.

* 64 ANY, TA 22 et bis, Circulaire souveraine sur la création, la prise de possession et l'aliénation des terres de la couronne et sur l'acquisition et l'aliénation des terres dans le territoire du Cameroun du 15 juin 1896.

* 65 C. S. TagneKommegne «L'imposition des cultures de rente», p.37.

* 66 F. EtogaEily, Sur les chemins du développement, p.179.

* 67 Ibid.

* 68 C. Santoir, Sous l'empire du cacao, Etude diachronique de deux terroirs camerounais, Paris, ORSTOM/Institut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération, 1992, p.61.

* 69 F. EtogaEily, Sur les chemins du développement, p.191.

* 70Ibid.p.171.

* 71Ibid. p. 181.

* 72 A. Owona, La naissance du Cameroun, p. 76.

* 73 Ibid.

* 74 V.T. Levine, le Cameroun du mandat à l'indépendance, Vol 1, Paris, Nouveaux Horizon, 1970, p. 59.

* 75 F. EtogaEily, Sur les chemins du développement, p.189.

* 76 C. S. TagneKommegne «L'imposition des cultures de rente», p. 56.

* 77 F. EtogaEily, Sur les chemins du développement, p.190.

* 78 J. Von Puttkamer, Gouverneursjahre in Kamerun, Berlin, 1912 cité par M. Michel, «Les plantations allemandes du mont Cameroun,», p.187.

* 79 M. Michel, «Les plantations allemandes du mont Cameroun », p.188

* 80 Elle possède également des filiales à savoir, la KautschukPflanzungMeanja, fondée en 1903 ; la Deutsche Kautschuk A.G constituée en 1906.

* 81 Ibid.

* 82 Ibid.

* 83 H. David, P. Levang, «Le développement du palmier à huile au Cameroun», Document de travail IRD/CIFOR/WWF, 2012, p.5.

* 84 M. Fark-Grüninger «La transition économique à l'Ouest du Cameroun», p. 53.

* 85 L. Kaptue, Travail et main-d'oeuvre au Cameroun, p. 23.

* 86 Ibid.p.21

* 87Zintgraff est connue comme le promoteur du recrutement de la main d'oeuvre de l'intérieure du pays grâce à ses connaissances géographiques et économiques acquises lors de ses explorations et grâce aux liens d'amitié qu'il noua avec les Fon de Bali entre 1888 et 1889.

* 88 E. M. Chilver, «Paramountcy and protection in the Cameroons ; the Bali and the Germans, 1880-1913», in L. Gifford, German and Britain in Africa, 1967, p.497.

* 89 J. V. Ngoh, Cameroun 1884-1985, 100 ans d'histoire, Yaoundé, CEPER, 1990, pp. 59-60.

* 90 ANY, N.F. 3860, procès-verbaux des déclarations de chefs, 1918. Déclarations de Sase Oba, chef de région, EbenvokNgombayo (Nkomakak), Assam Ndoum (Ecohon), NyiémouriLomegouna.

* 91 C. S. TagneKommegne «L'imposition des cultures de rente », p. 55.

* 92 Au début cet impôt été seulement perçue auprès des Doualas, ensuite à partir de 1907dans tout le sud du pays.

* 93 ANB, Pf/h/1916/1, German prison laws-Victoria division.

* 94 En mars 1905, le lieutenant Rausch fit une incursion dite punitive dans la chefferie Bamendu en pays bamiléké et en ramena 61 travailleurs. Ensuite, Rausch exigea l'envoi par an de 200 autres travailleurs dans les plantations de la côte. Ce fut là, le plus important point de ce qui se passait pour un traité de paix. Les autorités de Bamendu durent accepter cette grave clause sous la contrainte des armes. InZ. Saha, «Le Bezirk de Dschang: relations entre l'administration coloniale Allemande et les autorités traditionnelles (1907 -1914)», Mémoire de maîtrise en Histoire, Université de Yaoundé, 1993, p.82.

* 95 F. EtogaEily, Sur les chemins du développement, p.204.

* 96 ANY, FA 1 /790, proposition du Professeur Hass de Victoria relative à la création d'une école d'agriculture destinée aux indigènes, 1906.

* 97 F. EtogaEily, Sur les chemins du développement, p.191.

* 98 ANY, FA 1/864, rapport de l'assistant agronome Berger sur la mission dans la région du Mungo en vue d'encourager la culture du cacao par les indigènes.

* 99 ANY, FA 1/808, guide pour la culture du cacao par les indigènes produit par le centre d'essais agricoles de Victoria (projet), 1913.

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