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L'ingérence démocratique en relations internationales. Cas de la Russie.

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par Honoré KASONGA BIFUILAYI
Université de Lubumbashi - Graduat en relations internationales 2012
  

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§3L'Ingérence

L'Ingérence est comprise comme une intervention non désiré dans les affaires d'une tierce partie sans autorisation de la partie concernée. L'Ingérence peut s'effectuer au niveau individuel, organisationnel ou international, l'ingérence prend divers formes : Politique, Economique, Sociale, Culturelle, Religieuse et Humanitaire.35

L'expression de « droit » ou de « devoir d'ingérence » à laquelle on a rapidement accordement accordé le qualificatif d' « humanitaire » est apparue à la fin des années 80 sous a plume de Mario BETTETI, professeur de Droit International Public à l'Université de Paris II et Bernard KOUCHNER, homme politique Français qui est l'un de fondateur de Médecins Sans Frontières et ancien Ministre des Affaires Etranger. Ils voulaient s'opposer, selon l'expression de la « théorie archaïque de la souveraineté des Etats, sacralisée en protection de massacre ».36

La formule a vite fait recette, particulièrement avec l' avènement d'un nouvel ordre mondial sensé replacer au première rang des priorités des valeurs comme la démocratie, l'Etat de droit et le respect des droits , de l'homme ou de la personne humaine, la nécessité de secourir les populations en détresse imposerait en effet à chacun un « devoir d'assistance à peuple en danger », qui transcenderait les règles juridique traditionnelle.

En dépit des idées généreuses qui animent ses promoteurs les incertitudes qui entourent ce droit ont d'emblée suscité le questionnement et la critique, d'autant qu'on ne sait pas très bien s'il est seulement d'ordre moral ou destiné à être incorporé dans l'ordre juridique international existant. Celui-ci repose, depuis des siècles, sur un axiome ; la souveraineté des Etats. En conséquence, un Etat n'est lié par une règle de droit en particulier par une règle qui

34 KADONY, NGUWAY KPALAINGU, op, cit : PP85, 86

35 DICTIONNAIRE DE LA TERMINOLOGIE

36 MARIO BETTATI ET BERNARD KOUCHNER : Le Devoir d'Ingérence, Paris, Denoël, 1987

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protège les droits de l'homme que s'il l'a acceptée en ratifiant un traité ou en adhérant à une règle coutumière existante.

Ainsi, les droits de l'homme n'ont-ils nullement, sur le plan juridique, la même étendue à l'échelle universelle ; une personne sera mieux protégée dans certains Etats que dans d'autres. Le concept de souveraineté mis en cause on ne peut en aucun cas prendre sans prétexte que tout ce qui se passe à l'intérieur des frontières relève de ses « Affaires Intérieur », les principales interventions faites au nom du « droit d'ingérence humanitaire », c'est à l'occasion de l'intervention militaire de plusieurs Etats occidentaux au KURDISTAN IRAKIEN, en avril 1991. C'est en ce moment que l'on a pour la première fois, évoque l'émergence d'un véritable « droit d'ingérence

L'action a été présentée comme destinée à protéger les KURDES alors sévèrement réprimés par les autorités IRAKIENNES.37 Le conseil de sécurité avait voté une résolution(688) en avril 199, concernant les Kurdes d'Irak.

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