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Le passage des activités économiques informelles aux PME et PMI.

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par Elie KASANGU TSHITE
Université Officielle de Mbujimayi - Licence en Sciences économiques et de gestion  2013
  

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Conclusion partielle

L'économie informelle offre en moyenne 72% des emplois en Afrique centrale subsaharienne, selon le Bureau international du travail (BIT). Pourtant, ce secteur est caractérisé par de graves difficultés de protection sociale, de mauvaises conditions de travail et de précarité de l'emploi.

 L'économie informelle en Afrique a besoin d'aide, mais il faut passer par une identification des activités et connaître le nombre de personnes qui y évoluent. En plus des analphabètes, des gens instruits en attente d'un emploi et des licenciés d'entreprises trouvent refuge dans le secteur informel.

Ce secteur constitue l'un des domaines les plus illustratifs et les plus symptomatiques du déphasage qui existe entre le cadre juridique et la réalité sociale. Par conséquent, il serait judicieux de réadapter le cadre juridique à la réalité sociale. Bien plus, il faudrait aider les micro-entreprises informelles, en leur donnant des crédits d'équipement et en fournissant à leurs chefs et parfois aux employés, une formation adéquate.

Il serait également de bon ton de soutenir les activités de subsistance qui sont indispensables pour amoindrir les effets de la pauvreté. Il convient d'organiser des campagnes d'information et de sensibilisation des concernés sur les méfaits de l'informel, de créer des plates-formes de concertation et de dialogue avec les différents acteurs impliqués dans le secteur informel, d'adopter des politiques et des stratégies d'intégration progressive du secteur informel dans le formel avec pour but avoué de l'encadrer, etc.

Pour y arriver, l'Etat congolais doit adapter son arsenal législatif et réglementaire organisant le petit commerce conformément aux besoins et aux nécessités de cette dynamique nouvelle qu'est l'économie informelle. Le chapitre qui suit va s'atteler à démontrer le bien fondé de cette démarche.

CHAPITRE II : MODALITÉ ET FONDEMENT DU PASSAGE DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES INFORMELLES AUX PME&PMI

Introduction

Le passage de l'unité informelle à la Petite ou Moyenne Entreprise moderne est souvent préconisé par les responsables politiques. Cette évolution est dans la logique du développement économique, mais se heurte à de multiples obstacles au niveau global tant économique que social.

SECTION 1er : DE LA FORMALISATION DU SECTEUR INFORMEL COMME SOURCE DE PROGRÈS DE PME&PMI

§1 : L'amélioration de l'environnement macro-économique comme source d'assainissement du secteur informel

La corruption est un moyen non encouragé de résolution des litiges avec les agents publics en général et autres prestataires de services. La corruption et la confusion qui règne au niveau de l'application des règles se traduisent souvent par  des coûts d'observation élevés. Les « formalités » administratives, les arriérés, les décisions arbitraires, les diverses exigences particulièrement lourdes et les pratiques inefficaces font obstacle à l'activité privée.

L'arbitraire ou la corruption au niveau de l'application dénaturent les lois prévues et les détournent de leur but. La corruption a également pour effet d'induire des distorsions des prix et des marchés et de s'opposer au jeu de la concurrence libre et équitable. De ce fait, les petits opérateurs économiques sont contraints de s'orienter vers le secteur informel dans l'intention d'échapper aux tracasseries administratives et de négocier avec les agents de l'Etat au moment où ils pourront être traqués. 

Pour arrivé à réintégrer tous ces opérateurs de PME&MI dans l'économie formelle, nous proposons à l'Etat de créer ce que nous appelons « CNRE » qui signifie « Centre National de Réintégration Economique » qui aura pour mission :

1. De faire les enquêtes et études de l'économie informelle en synergie avec l'OCC afin de fournir les données statistiques fiable de ce secteur aux chercheurs ;

2. De disponibiliser des stratégies de vulgarisation et propagande du bien fondé de l'économie formelle avec lesquelles les acteurs du secteur informel pourront être convaincus pour réintégrer le secteur formel ;

3. D'enregistrer tous les opérateurs du secteur informel désirant la réintégration dans l'économie formelle ;

4. De catégoriser selon les critères standard légaux, toutes les activités du secteur informel enregistrées selon leurs caractéristiques chiffre d'affaire et nombre d'employés ;

5. De faciliter les opérateurs économiques ainsi enregistrés à entrer en possession de tout les documents possible pouvant leur qualifier de bénéficier des avantages accordés aux oeuvrant du secteur formel ;

6. De créer un climat de confiance entre les institutions financières et les opérateurs économiques ainsi réintégrer afin que ces derniers bénéficient des financements et fonds remboursables à un taux d'intérêt très faible pour faire face aux différentes charges ;

7. En fin, organiser un bureau de plaidoirie qui doit coopérer avec la FEC pour la protection de ces opérateurs économiques.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote