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Impact de la communication du pictogramme sur l'environnement


par Alex KATEMBO
Université protestante de Lubumbashi - Graduat en Sciences de l'Information et de la Communication 2016
  

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0.2. PROBLEMATIQUE

Kazadi Kimbu Timothée définit la problématique comme un « ensemble des questionnements, des questions et des interrogations que le chercheur se pose sur son objet d'étude »1(*).

Michel Beaud décrit la problématique comme « l'ensemble construit autour d'une question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettront de traiter le sujet choisi ». (Louis, 2000)

Pour R. Pinto et Grawitz M. la problématique est « l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ. Elle est une manière d'interroger les phénomènes étudiés ». (Pinto, 1971)

Quant à nous la problématique est l'ensemble des préoccupations et des questions que peut se poser un chercheur tout au début de sa recherche et auxquelles il trouvera dans la mesure du possible des solutions.

Selon le journal Le Soft de Août 2012, pour aider les villes de la RDC d'être assainies, le ministère de l'environnement va signer un arrêté interdisant la fabrication, l'importation et la commercialisation des emballages non biodégradables, parce que ces derniers ne peuvent pas dans le délai raisonnable être éliminés suite à l'exposition du soleil, à l'action de l'eau, etc. ; on estime ainsi que le plastique peut subsister dans la nature pendant les centaines voire des milliers d'années2(*). Entre les bonnes intentions affichées et la réalité il y a un grand fossé.

Les automobilistes, piétons, cyclistes ou marins, nous évoluons dans des forêts de codes : ils nous guident, nous protègent, autorisent et nous interdisent pas mal des choses. Nous sommes aujourd'hui entourés de pictogrammes qui nous informent, nous éclairent et parfois nous embroillent. Cette petite image (pictogramme de poubelle) succeptible d'aider un consommateur de la boisson en bouteille plastique, à comprendre la consigne, le conseil ou une information qui lui montre qu'il faut jeter la bouteille après usage. Malgré sa présence sur les bouteilles, nous constatons la présence massive de ces bouteilles sur les rues de la ville même dans les espaces publics. Cette situation rend insalubre l'environnement, ces bouteilles qui trainent dans les rues sont emportées par les eaux de pluies, allant ainsi boucher la canalisation d'eau et causant par la suite le debordement des eaux (inondations). Ces emballages qualifiés de non biodégradables, ne peuvent pas dans le délai raisonnable être éliminés suite à l'exposition du soleil, à l'action de l'eau, etc. ; on estime ainsi que le plastique peut subsister dans la nature pendant les centaines voire des milliers d'années. Entre les bonnes intentions affichées et la réalité il y a un grand fossé, d'où la mobilisation des hommes d'Etats, de médias et des organisations sur les questions environnementales. Ceci nous a emmené ainsi à se poser les questions suivantes :

- La communication a-t-elle une importance dans le champ du social ? Autrement dit, est-elle capable de réduire les risques en matière de protection de l'environnement ?

- Pourquoi les bouteilles plastiques des boissons se retrouvent-elles sur les routes de Kamalondo, malgré la présence du pictogramme accompagné de l'inscription « gardez votre ville propre » ?

- A quoi serait dû ce phénomène ? Est-ce au manque d'information dans le chef de la population ? Est-ce au déficit de communication de la part des producteurs et de l'Etat ?

Voilà autant d'interrogations auxquelles tentera de répondre le présent travail.

* 1 KAZADI KIMBU T., Cours d'initiation à la recherche scientifique,G2 sic, UL, 2015, p. 28, inédit.

* 2Le Soft, www. Lesoftoneline.net d'aout 2012 consulté le 16 juin 2016

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand