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Etat des lieux du développement durable : cas des délégations frontalières en Tunisie


par Zayneb GHARBI
Ecole Supérieure des Sciences economiques et commerciales de Tunis - Mastère professionnel en Ingénierie et Analyse Economique 2020
  

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2. La création et la mise en oeuvre du concept de développement durable

« En toute chose, il faut considérer la fin » c'est un proverbe populaire qui décrit et démontre le but de développement durable. Ce dernier est adopté officiellement à rio-de-Janeiro en 1992 dans la conférence des Etats unis qui conjugue les actions des différents domaines dont l'écologie, le social et l'économie dans les soucis des générations futures.

D'après l'économiste Jean-Pierre Nicol4 dans son article de naissance et formation du concept de développement durable, Le concept est apparu après un très large débat passant par la notion du patrimoine durable en arrivant à la conférence de rio de 19925.

2.1- Le patrimoine durable

Depuis la prise en main de destin avec le premier outil, le souci de lendemain est devenu le premier geste de l'homme. Il ne faut pas gaspiller ce qui sera utile pour demain d'une part et permettre de maintenir l'usage des choses de l'autre part.

Comment préserver les ressources de pêche et de chasse, comment s'assurer de la disposition du bois nécessaire pour le chauffage et pour l'habillement nécessaire sont des soucis de l'homme toute en pensant au facteur durée puisqu'un arbre est exploitable dans un délai de 30 à 300 ans. Ce qui impose la durée d'être le facteur premier pour l'obtention d'un meilleur rendement et d'ordonnancer l'exploitation des ressources. La récurrence des famines et des accidents naturels impose l'interrogation sur la gestion de stocks.

La révolution industrielle a poussé la réflexion de la méthode d'exploitation au mieux des ressources dans le cycle d'exploitation. Le caractère de durabilité des produits est apparu ainsi par les économistes classiques libéraux au sens où on le comprend. D'après l'économiste jean batiste-Say pour tirer un meilleur rendement et valeur d'un corps social il faut notamment insistée sur la durée d'usage des biens. En outre pour surmonter les difficultés

4 Jean-Pierre Nicol : Historien et économiste, il a milité et milite dans des associations de promotion du développement durable et de défense de l'environnement. Il a collaboré à plusieurs travaux et collaboré régulièrement au Courrier de l'environnement (INRA Mission Environnement et Société).

5 En juin 1992, à Rio de Janeiro (Brésil), la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement

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dues à la caractéristique de la raréfaction des certaines ressources beaucoup des chercheurs et des ingénieurs ont orienté leurs recherches vers la substitution des biens et des matériaux

D'où l'apparition de l'idée que la croissance de la production indéfinie est assurée par le progrès technique. Grace à l'application de ce dernier dans des investissements approprier l'économie se développer de plus en plus et par la théorie moderne du développement de (Rostow, J Hicks) qui a systématisé cette approche en introduisant le progrès technique dans les modèles macroéconomiques.

2.2- La critique du modèle industriel de 1920 au 1970

Parmi les conséquences des deux guerres mondiales qui ont lieu dans le début de XX siècle, l'accélération de l'industrialisation du monde occidental et l'introduction de l'inégalité entre les zones géographiques.

Les stratèges ont mobilisé la technologie et la science pour mener la guerre chimique, nucléaire et bactériologique. L'équipement logistique et la puissance mécanique ont induit la mise en oeuvre de nouveaux matériaux. Mais les résidus, produits fatales et déchets qui sont apparus dans les processus de production, ainsi que les effets durables de certains produits ont été négligée bien trop souvent

L'industrie constitue parfois une menace pour l'économie elle-même et la sante et ne répond pas à tous les besoins humains, A. Marshall6 dans son article en 1920, il mettait en lumière `les effets externes ' qu'une activité industrielle fusait surgir. Dans ce sens A.C. Pigou amplifiera la réflexion étamée sur ce phénomène et de nombreux chercheures et économistes lui emboiteront le pas ultérieurement. L'alarme est donnée donc dès avant la seconde guerre mondiale.

Dès après la deuxième guerre mondiale les naturalistes regroupés dans UIPN (l'union internationale pour la protection de la nature)7 établissant un catalogue des menaces qui pèsent sur les races et les espèces tant animales que végétales entre 1951 et 1954.

L'accumulation des déchets, l'eutrophisation des lacs, la pollution des rivières et autres des phénomènes attentatoires aux équilibres naturels sont dénoncé par Rachel Carlson et Barry Commoner et d'autres écologistes qui ont créé le mouvement « écologiste » basé sur la protection des milieux considérés comme des équilibres fragiles.

6 Alfred Marshall (26 juillet 1842-13 juillet 1924) était l'un des économistes les plus influents de l'époque

7 Fondée en 1948 aujourd'hui connue sous le nom d'Union Internationale pour la Conservation de la Nature UICN

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Dans le même temps, un ensemble des économistes se préoccupaient de problème des investissements affecté dans les pays dites sous-développés.

Ainsi le concept de développement dite classique était remis en question tant par les planificateurs (jan Tinbergen 1961, Charles Bettelheim 1959) que par les tenants de développement humain8 soucieux de dégager des stratégies loin des modèles occidentaux, qui seront relayés par Amartya Sen a partir des années 80 avec les tentatives de systématisé cette référence jusqu'à construire un indicateur (indicateur de développement humain).

Le freinage des expériences originales de construction économique est dû des tensions géopolitiques nées de la guerre froide de l'époque. Sans oubliée les institutions internationales comme la banque mondiales et le FMI qui sont censées faciliter ces projets, ont souvent imposé des conditions des réalisations antagonistes des conceptions initiales.

2.3- L'émergence du concept (1968-1972)

`Les limites de la croissance' publiée en 1972 est un rapport crée par Donnela et Dennis Meadows qui est une conséquence des réflexions aboutit de club de Rome (créé en 1968)9. Il reprend le décalage entre les ressources disponibles et la croissance démographique, toute en introduisant la pollution de l'écosystème comme facteur renchérissement des prix et appauvrissement des ressources.

En autre coté plusieurs penseurs avaient travaillé sur le futur de l'humanité ces travaux se coïncident avec Plusieurs accidents industriels ou pollution grave dans la seconde moitié du XXe siècle, ce qui a déclenché une réflexion sur le modèle économique de la croissance et des difficultés rencontrées dans la maintenance de systèmes complexes.

Les processus d'appauvrissement d'écosystèmes ou bien les catastrophes naturelles (déforestation, désertification, disparition d'espèces végétales et animales ...) ont contribué à multiplier les alertes. Encore plus les forêts malades, la sécheresse subsahariennes, eaux polluées, les déchets radioactifs, les changements climatiques ainsi que la ` trou' de la couche d'ozone sont apparus comme autant des signaux d'une dégradation des conditions d'existence de la planète dans son ensemble. Ainsi que le premier choc pétrolier qui a focalisé l'attention sur une possible pénurie énergétique.

Le débat a permis, de s'interroger sur les conditions d'équilibre de l'activité et de le maintenir dans la durée de sociétés humaines.

8 François Perroux, Louis-Joseph Lebret, Gunnar Myrdal, Colin Clark ...

9 Le Club de Rome est un groupe de réflexion international fondé en 1968, composé d'économistes, de hauts fonctionnaires et de scientifiques

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La publication de club de Rome a souligné les interdépendances, ce qui était alors loin d'être admis hors conférences et des cercles universitaires, entre les activités économiques et entre les zones géographiques.

Le progrès technique et la croissance engendraient certaines pénuries, provoquaient des gaspillages et nourrissaient des pollutions qui ont des effets à long terme portaient préjudices a tout.

Il était proposé alors d'assurer une meilleure répartition des produits et des richesses en visant l'équilibre, afin de satisfaire les besoins essentiels de l'humanité toute en réorientant de l'activité économique vers le secteur des services et dépollution.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus