7. Commentaires et discussion
Cette étude a été conduite dans le centre
de l'administration pénitentiaire et de l'éducation
surveillée de Bolé dans le district de Bamako. Elle s'est
déroulée du 14 octobre au14 novembre 2016. Au cours de cette
enquête, un total de 90 adolescentes détenues du centre a
été examiné et enquêté. L'enquête a
été conduite sur les aspects sociaux démographiques, sur
les facteurs de risque observés chez ces détenues. L'examen
buccodentaire avait pour but d'évaluer la fréquence des
affections buccodentaires au sein de ce groupe. De notre point de vue cette
étude est la deuxième du genre conduite en milieu
carcérale (centre de Bolé) pour déterminer la
fréquence des affections buccodentaires d'où son
originalité. Dans le cadre du respect des règles éthiques
dans un environnement de personnes à pouvoir de décision
limitée, il a été demandé une autorisation de la
direction de l'administration pénitentiaire pour avoir accès
à personnes détenues. Après explication de notre
étude et une sensibilisation, un consentement verbal a été
obtenu de chaque participante à l'enquête avant le début de
l'examen et des questions.
7.1.0 Caractéristiques sociodémographiques
des personnes enquêtées
Au cours de cette étude, la cible prévue
était les adolescents de 10 à 19ans. Cependant lors de la phase
de terrain, il a été observé l'âge minimum de 12 et
un âge maximum de 17ans. Ainsi la tranche la plus
représentée était celle de 14 à 15ans soit 63,33%
de notre échantillon. Ainsi du point de vue instruction, en
général tous les niveaux d'instruction étaient
représentés allant du niveau primaire au niveau supérieur.
Ainsi il y avait une plus grande
Etude de l'état de santé buccodentaire chez les
adolescentes au centre de l'administration pénitentiaire et
l'éducation surveillée de Bolé
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représentativité de détenues avec un
niveau d'instruction primaire soit 33,33% suivies des adolescentes non
scolarisées soit 25, 55%. Parmi les participants à cette
étude les Bamanans était les plus nombreuses soit 35,55% et les
Dogonons moins représentée avec 3,33%. Les détenues
venantes de la commune V étaient beaucoup plus nombreuses avec 23,33%
alors les détenues venantes du Nigeria étaient les moins
représenté soit 5,55%. Dans notre population étude, les
détenues étaient ménagères dans 55,44% vendeuses
ambulantes dans 25,55%, étudiantes ou élevés dans 16, 66%
des cas et cultivatrices dans 2,22% des cas avant leur admission au centre de
détention.
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