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Prévalence de l'obésité abdominale et antibiorésistance chez les patients souffrant des infections entériques venus en consultation a l'hôpital Ad-Lucem de Mbouda


par Yawalle GUISSERBE
Université de Dschang - Master 2 Biochimie clinique 2019
  

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Figure 6 : distribution de la multi-résistance en fonction du statut obésité abdominale

III.2. DISCUSSION

Pour notre étude qui portait sur la prévalence de l'obésité abdominale et la résistance des bactéries responsables des infections entériques à l'hôpital AD-LUCEM de Mbouda, 115 patients remplissaient les critères d'inclusion de notre étude. Les résultats obtenus font état d'une prévalence de 50,43% de l'obésité abdominale, soit 19,13% chez les hommes et de 31,30% chez les femmes. Ces résultats corroborent ceux de Pouchain et al. (2009), qui ont rapporté que la prévalence de l'obésité abdominale à Lyon était de 55,9 % chez les femmes et de 47,9 % chez les hommes. Une corrélation a été obtenue (p=0,00) entre l'âge et le développement de l'obésité abdominale, elle rapporte que la tranche d'âge la plus affectée par cette obésité était celle de [40-50[avec une fréquence de 71,43% des obèses comparé à 28,57% des non obèses, ces résultats montrent que l'âge est bien un facteur favorisant l'obésité abdominale et vont en accord avec le rapport de ObEpi en 2012 en France, qui a montré que l'obésité abdominale croit avec l'âge. Le niveau scolaire semble également avoir un effet significatif sur le développement de l'obésité abdominale, on a constaté que le taux d'obèses est élevé chez les participants ayant un bas niveau scolaire, soit 41,6% et 48,5% respectivement chez les hommes et les femmes, ces résultats vont en accord avec les travaux de Matta et al(2016) en France, qui ont rapporté que l'âge, le sexe et l'éducation sont des facteurs prédisposant à l'obésité. En fin l'hypertension, était constituée 66,67% (n=16) des obèses comparés à la population non obèse chez qui l'on rencontrait 33,33% (n=8) avec une différence significative (p=0,02), ce qui va en accord avec l'affirmation de Pathak et al(2007), qui disait que la progression de l'obésité dans le monde est en grande partie responsable de l'hypertension artérielle.

Bien qu'elles ne soient pas significatives, les valeurs moyennes de glycémie étaient plus élevées chez des patients atteints d'obésité abdominale par rapport à la population non obèse ; ceci rejoint les normes de l'OMS qui considère le diabète comme étant une conséquence de l'obésité abdominale. On a observé une valeur moyenne de CRP élevée dans la population obèse comparée à la population non obèse, ceci pourrait s'expliquer par le fait que l'obésité est associée à un état inflammatoire chronique de faible intensité qui se caractérise par une augmentation des niveaux circulants des marqueurs de l'inflammation systémique parmi lesquels la CRP (Vidal, 2003). Les valeurs moyennes élevées des tours de taille observées chez les femmes obèses par rapport aux hommes obèses témoignent la forte prévalence de l'obésité abdominale chez ces dernières.

Il ressort des analyses des isolats bactériens que, E. coli était un entéropathogène le plus dominante dans la population totale avec une fréquence de 70,43%. On a noté également une augmentation des infections à staphylococcus sp. (27,83%), àproteus sp. (24,35%), à salmonella sp. (20,87%), et à shigella sp. (12,17%) ; ces résultats corroborent ceux des travaux obtenus par Marbou et Kuete en 2017 dans la même localité et dont la fréquence était de 83,2%. Ceci pourrait être dû au fait que E. coli soit la principale bactérie qui colonise l'intestin (Nataro et Kaper, 1998).

Les résultats de la distribution des isolats bactériens en fonction du statut obésité abdominale, montrent que la fréquence des infections à Escherichia coli est plus élevée chez les patients obèses et non obèses ; Ils montrent aussi une prédominance des infections à Salmonella sp (26,32%); chez les patients non obèses comparés aux patients obèses chez qui nous avons noté une fréquence de (15,52%). Par ailleurs il existe une faible variation entre les taux d'infections à Shigella sp, à Proteus sp et à Staphylococcus sp dans les deux populations. Ceci est en accord avec les travaux de Carr et al(2018) en France, qui ont rapporté que E. coli est un facteur déterminant dans la propension à l'obésité.

La résistance bactérienne aux antibiotiques est l'aptitude qu'à celle-ci de croître en présence d'une concentration d'antibiotique supérieure à la concentration qui inhibe la majorité des souches de la même espèce (Goossens et al., 2006).

L'automédication plaiderait en faveur de l'élévation de la résistance des isolats de E. coli, Shigella sp, Salmonella sp et des Proteus spapparue chez les participants obèses aux antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, soit 100,00% à l'amoxicilline et 92,11%, 100,00%, 66,67% et 86,67% à l'amoxicilline +acide clavulanique, respectivement vis à vis des isolats sus-cités. Ces résistances seraient dues à la production des enzymes bêta-lactamases qui hydrolysent les antibiotiques de la famille des bêta-lactamines (pénicillinases) (Ruppé et al., 2015)une surexpression des pompes à efflux de type Resistance Nodulation Cell Division (RND) (Pages et al., 2004; Chevalier et al., 2009; Kuete et al., 2010).

La résistance des E. coli et Salmonella spcontrecotrimoxozole (84,21% et 88,67%) et à doxycycline (81,58% et 66,67%) chez les obèses serait due soit à l'imperméabilité des bactéries, soit à la modification du site récepteur des antibiotiques, responsables de l'expulsion de ces derniers (Puyt, 2010). La résistance significative de E. coli à la Doxycycline pourrait s'expliquer par l'imperméabilité de cette bactérie aux antibiotiques de la famille des tétracyclines (Puyt, 2010).

La résistance des Shigelle sp. à la cotrimoxazole (75,00%), à la ciprofloxacine (37,50%) et au chloramphénicol (25,00%) serait due soit à la modification du site récepteur des antibiotiques, soit à une mutation des porines qui permet de réduire la perméabilité de ces antibiotiques donc la résistance (Weiss et al., 2001).

La forte résistance des Staphylococcus sp soit (100,00%) à l'oxacilline et doxycycline, à cotrimoxazole (73,33%) chez les patients obèses pourrait s'expliquer par le fait que les staphylocoques synthétisent les bêta-lactamases pour hydrolyser les antibiotiques issus de la famille des bêta-lactamines (oxacilline). Quant à la résistance à la doxycycline et au cotrimoxazole, elle serait due à l'imperméabilité des bactéries et à la modification du site récepteur respectivement (Muylaert et Mainil, 2012).

Presque toutes les souches bactériennes isolées et testées étaient sensibles à l'action de la ciprofloxacine et du Nitrofurantoine dans les deux populations, Ramakrishna et Singaracharya ont trouvé des résultats similaires en Inde avec une sensibilité 90,78% faces aux bactéries Gram-négatives. Le mode d'action du Nitrofurantoine n'est pas encore bien connu ;mais, il est reconnu que dès son entrée dans la cellule bactérienne, son site actif (est le groupe nitro) est activé par les nitroréductases microbiennes, qui agiront par la suite en inhibant un certain nombre d'enzymes bactériennes impliquées dans le métabolisme glucidique à trois niveaux du cycle de Krebs, tout en interférant aussi avec la synthèse de la paroi cellulaire. Cet antibiotique est très actif sur les bactéries multi-résistantes (Maria, 2014).

La multi-résistance se définie comme la résistance d'une bactérie à trois ou plus de trois antibiotiques appartenant aux familles d'antibiotiques différentes (Martinez, 2009).De cette définition, on retient dans cette étude que chez les patients obèses, toutes les souches isolées ont des fréquences de multi-résistantes élevée comparé à celles des participants non obèses. Nous avons donc noté une prévalence de la multi-résistance de 38,54% chez les participants obeses. Ce qui corrobore avec les travaux de Laxminarayan et al(2013) en France qui ont montré que la fréquence élevée de la multi-résistance des entérobactéries est dû à la production de bêta-lactamases.

CONCLUSION, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES

La présente étude avait pour objectif d'étudier la prévalence de l'obésité abdominale et de la résistance des bactéries responsables des infections entériques chez des patients venus en consultation à l'hôpital AD-LUCEM de MBOUDA. Au terme de ce travail, les conclusions suivantes peuvent être tirées :

Ø La prévalence de l'obésité abdominale définie selon le tour de taille était de 50,43%, soit 19,13% chez les hommes et de 31,30% chez les femmes ;

Ø Il existe une fréquence plus élevée des infections à Escherichia coli chez les patients obèses et non obèses (65,62% et 75,44% respectivement) comparée aux autres entérobactéries. Contrairement à Escherichia coli, les infections à Salmonella sp (26,32%) étaient élevées chez les patients non obèses comparés aux patients obèses chez qui nous avons noté une prévalence de 15,52%.La multi-résistance des bactéries impliquées dans les infections entériques est plus forte chez les patients obèses que chez des patients non obèses ;

Les anomalies observées chez les patients obèses sont probablement associées à l'excès des graisses dans les tissus adipeux. La prévalence majeure du statut obese augmente le développement de la multirésistance. Ainsi pour une meilleure prise en charge des infections entériques, une meilleure surveillance de l'obésité est indispensable.

Ces résultats obtenus suscitent les recommandations suivantes aux autorités administratives, aux personnels de santé et aux patients :

Ø Le renforcement des campagnes de sensibilisation relatives à l'automédication, facteur de la multi-résistance des bactéries chez les patients.

Ø La formation continue du personnel sanitaire dans la prise en charge et l'adoption de doses des médicaments chez des personnes obèses tout en tenant compte de la capacité des bactéries opportunistes à développer la multi-résistance chez ces patients.

Ø Inscription dans le carnet de santé des patients le calcul de tour de taille et l'IMC pour contrôler l'obésité et ses complications.

Comme perspective, nous envisageons dans le futur

Ø D'tendre nos travaux dans d'autres régions du Cameroun et au Tchad ;

Ø Augmenter la taille de notre échantillonnage afin de comparer des résultats plus consistants.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard